A un mois de la tenue du troisième round des négociations entre le Maroc et le Polisario, round qualifié par les observateurs comme celui de la dernière chance, les Marocains persistent toujours et ne semblent nullement enclins à changer d'un iota leur position initiale sur la question du Sahara Occidental, question, qui faut t-il le rappeler, en plus de réunir un large consensus international pour une solution durable, freine la construction du l'union du Maghreb arabe. En effet, dans un discours prononcé devant le Parlement marocain, le roi Mohamed VI a encore une fois réitéré la souveraineté du royaume sur ce territoire. Ces propos ont fait réagir le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Mohamed Abdelaziz, qui a estimé que le Maroc «rame à contre courant de la volonté exprimée par la communauté internationale. Les propos du roi sont de nature à entraver les efforts déployés par l'ONU, et visent, on ne peut plus clairement à contrarier la mission du secrétaire général et de son envoyé personnel» dans la recherche d'une solution politique au conflit sahraoui, a affirmé le président sahraoui, ajoutant que la «fuite en avant» du Maroc et le discours «lénifiant» réitèrent «les thèses expansionnistes notoires concernant le Sahara Occidental», surtout que ce «discours intervient au moment où la question du Sahara Occidental est débattue en tant que problème de décolonisation par l'Assemblée générale et par son Comité de décolonisation». Il assimile le discours du roi à une simple manœuvre de diversion pour «détourner le peuple marocain de la crise profonde qui mine le pays» et «cacher» le «marasme ambiant où se débat la classe dirigeante marocaine». Cette énième sortie de «sa majesté» fait dire à certains que le roi, en plus de ses sautes d'humeur, est en train de devenir un «menteur pathologique». Si la solution a déjà été trouvée pourquoi alors appeler à régler le conflit? Quand le Conseil de sécurité a-t-il reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental? Le Maroc ne détient aucune souveraineté sur le Sahara Occidental. En 1975, la Cour internationale de justice s'est exprimée sur la question. La République arabe sahraouie démocratique est née d'une décision irréversible du peuple sahraoui. Le peuple sahraoui est victime des desseins géopolitiques franco-marocains qui ne servent ni le peuple marocain ni le Maghreb en tant qu'entité. Les Sahraouis sont un peuple pacifique, mais le Maroc mieux que quiconque sait combien il est néfaste de l'avoir pour ennemi. Il est de l'intérêt du Maroc lui-même d'effacer ses stigmates d'envahisseur. Et si la situation l'exige, les Sahraouis défendront leurs droits inaliénables quels qu'en soient les coûts. A un mois de la tenue du troisième round des négociations entre le Maroc et le Polisario, round qualifié par les observateurs comme celui de la dernière chance, les Marocains persistent toujours et ne semblent nullement enclins à changer d'un iota leur position initiale sur la question du Sahara Occidental, question, qui faut t-il le rappeler, en plus de réunir un large consensus international pour une solution durable, freine la construction du l'union du Maghreb arabe. En effet, dans un discours prononcé devant le Parlement marocain, le roi Mohamed VI a encore une fois réitéré la souveraineté du royaume sur ce territoire. Ces propos ont fait réagir le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Mohamed Abdelaziz, qui a estimé que le Maroc «rame à contre courant de la volonté exprimée par la communauté internationale. Les propos du roi sont de nature à entraver les efforts déployés par l'ONU, et visent, on ne peut plus clairement à contrarier la mission du secrétaire général et de son envoyé personnel» dans la recherche d'une solution politique au conflit sahraoui, a affirmé le président sahraoui, ajoutant que la «fuite en avant» du Maroc et le discours «lénifiant» réitèrent «les thèses expansionnistes notoires concernant le Sahara Occidental», surtout que ce «discours intervient au moment où la question du Sahara Occidental est débattue en tant que problème de décolonisation par l'Assemblée générale et par son Comité de décolonisation». Il assimile le discours du roi à une simple manœuvre de diversion pour «détourner le peuple marocain de la crise profonde qui mine le pays» et «cacher» le «marasme ambiant où se débat la classe dirigeante marocaine». Cette énième sortie de «sa majesté» fait dire à certains que le roi, en plus de ses sautes d'humeur, est en train de devenir un «menteur pathologique». Si la solution a déjà été trouvée pourquoi alors appeler à régler le conflit? Quand le Conseil de sécurité a-t-il reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental? Le Maroc ne détient aucune souveraineté sur le Sahara Occidental. En 1975, la Cour internationale de justice s'est exprimée sur la question. La République arabe sahraouie démocratique est née d'une décision irréversible du peuple sahraoui. Le peuple sahraoui est victime des desseins géopolitiques franco-marocains qui ne servent ni le peuple marocain ni le Maghreb en tant qu'entité. Les Sahraouis sont un peuple pacifique, mais le Maroc mieux que quiconque sait combien il est néfaste de l'avoir pour ennemi. Il est de l'intérêt du Maroc lui-même d'effacer ses stigmates d'envahisseur. Et si la situation l'exige, les Sahraouis défendront leurs droits inaliénables quels qu'en soient les coûts.