Parmi les quelque 40 affaires de terrorisme programmées lors de cette session, figurent celles mettant en cause Hattab, Al Masri, Benyamina et Ressam. Parmi les quelque 40 affaires de terrorisme programmées lors de cette session, figurent celles mettant en cause Hattab, Al Masri, Benyamina et Ressam. La session criminelle de la Cour d'Alger s'ouvre ce samedi pour ne s'achever que le 15 novembre prochain. Sur les quelque 120 affaires criminelles qui seront traitées au cours de cette session, plusieurs procès retiendront sans doute l'attention de l'opinion. Et l'une des «vedettes» de cette session est incontestablement l'ex-chef national du GSPC, Hassan Hattab. Déjà condamné par différents tribunaux (Tizi-Ouzou, Boumerdès et Batna), il est cité dans une affaire liée au terrorisme qui sera traitée le 4 novembre prochain. Apparemment non actualisé, le communiqué qui annonce le procès où figurent les noms de 5 autres prévenus, le fondateur du GSPC est déclaré en fuite. Le ministre de l'Intérieur Nouredine Yazid Zerhouni a, en effet, déclaré à partir de Paris que Hattab s'était rendu aux autorités le 22 septembre dernier. D'où les interrogations, légitimes du reste, sur sa présentation ou non devant la Cour d'Alger. Bénéficiera-t-il des dispositions de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale ? La question mérite d'être posée, d'autant que le ministre de l'Interieur a laissé planer le suspense sur le sujet en affirmant que Hattab devait clarifier sa position. Un autre procès, programmé pour le 5 novembre et attendu par les observateurs, est celui de Salem Yasser, plus connu sous le nom d'Al Masri en référence à sa nationalité. Cet Egyptien, actuellement en détention, s'est installé en Algérie depuis de nombreuses années. Il est accusé d'avoir contribué à recruter et à envoyer des dizaines de jeunes Algériens combattre en Irak. Initialement prévue pour le 25 juin dernier, l'affaire d'Al Masri n'a pu être traitée, le nombre de jurés nécessaire pour ce genre de procès n'ayant pas était atteint. L'Egyptien comparaîtra avec deux autres prévenus, Hadj Mohamed Aoued et Lahmar Aoued. Il sera défendu par le célèbre avocat égyptien, spécialisé dans les affaires en rapport avec les islamistes Mountasser El Zayeth. Il a été dépêché d'Egypte par la famille de Yasser Salem pour se joindre aux avocats algériens. L'affaire de l'émeute qu'a connue la prison de Serkadji, en février 1995, et qui a fait couler beaucoup d'encre est, elle aussi, programmée le 7 novembre. Dans cette affaire, un seul accusé se présentera devant la cour. Il s'agit de Hamid Mbarki gardien de prison au moment des faits et qui est accusé d'avoir introduit un pistolet et des grenades à l'intérieur de la prison. Ces armes ont servi aux détenus islamistes pour fomenter cette mutinerie qui a causé, selon des chiffres officiels, la mort de 96 détenus. C'est pour la seconde fois que Mbarki sera jugé, après que ces avocats aient obtenu auprès de la Cour suprême un second procès, suite à une procédure en cassation. D'autres affaires non moins importantes sont aussi au programme. L'on peut citer le procès de Mohamed Benyamina, prévu le 30 octobre, accusé d'avoir participer à une tentative d'attentat ciblant le siège des renseignements français. Rappelons que Benyamina a été élargi dans le cadre des dispositions de la charte, avant d'être de nouveau remis en prison sous prétexte que les juges s'étaient trompés. Ahmed Ressam et 3 autres prévenus, tous en fuite, sont aussi cités à comparaitre devant la Cour. Ressam, emprisonné au Canada, est rendu célèbre par le fait qu'il faisait partie du réseau devant commettre des attentats aux Etats Unis lors des fêtes du millénaire. La session criminelle de la Cour d'Alger s'ouvre ce samedi pour ne s'achever que le 15 novembre prochain. Sur les quelque 120 affaires criminelles qui seront traitées au cours de cette session, plusieurs procès retiendront sans doute l'attention de l'opinion. Et l'une des «vedettes» de cette session est incontestablement l'ex-chef national du GSPC, Hassan Hattab. Déjà condamné par différents tribunaux (Tizi-Ouzou, Boumerdès et Batna), il est cité dans une affaire liée au terrorisme qui sera traitée le 4 novembre prochain. Apparemment non actualisé, le communiqué qui annonce le procès où figurent les noms de 5 autres prévenus, le fondateur du GSPC est déclaré en fuite. Le ministre de l'Intérieur Nouredine Yazid Zerhouni a, en effet, déclaré à partir de Paris que Hattab s'était rendu aux autorités le 22 septembre dernier. D'où les interrogations, légitimes du reste, sur sa présentation ou non devant la Cour d'Alger. Bénéficiera-t-il des dispositions de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale ? La question mérite d'être posée, d'autant que le ministre de l'Interieur a laissé planer le suspense sur le sujet en affirmant que Hattab devait clarifier sa position. Un autre procès, programmé pour le 5 novembre et attendu par les observateurs, est celui de Salem Yasser, plus connu sous le nom d'Al Masri en référence à sa nationalité. Cet Egyptien, actuellement en détention, s'est installé en Algérie depuis de nombreuses années. Il est accusé d'avoir contribué à recruter et à envoyer des dizaines de jeunes Algériens combattre en Irak. Initialement prévue pour le 25 juin dernier, l'affaire d'Al Masri n'a pu être traitée, le nombre de jurés nécessaire pour ce genre de procès n'ayant pas était atteint. L'Egyptien comparaîtra avec deux autres prévenus, Hadj Mohamed Aoued et Lahmar Aoued. Il sera défendu par le célèbre avocat égyptien, spécialisé dans les affaires en rapport avec les islamistes Mountasser El Zayeth. Il a été dépêché d'Egypte par la famille de Yasser Salem pour se joindre aux avocats algériens. L'affaire de l'émeute qu'a connue la prison de Serkadji, en février 1995, et qui a fait couler beaucoup d'encre est, elle aussi, programmée le 7 novembre. Dans cette affaire, un seul accusé se présentera devant la cour. Il s'agit de Hamid Mbarki gardien de prison au moment des faits et qui est accusé d'avoir introduit un pistolet et des grenades à l'intérieur de la prison. Ces armes ont servi aux détenus islamistes pour fomenter cette mutinerie qui a causé, selon des chiffres officiels, la mort de 96 détenus. C'est pour la seconde fois que Mbarki sera jugé, après que ces avocats aient obtenu auprès de la Cour suprême un second procès, suite à une procédure en cassation. D'autres affaires non moins importantes sont aussi au programme. L'on peut citer le procès de Mohamed Benyamina, prévu le 30 octobre, accusé d'avoir participer à une tentative d'attentat ciblant le siège des renseignements français. Rappelons que Benyamina a été élargi dans le cadre des dispositions de la charte, avant d'être de nouveau remis en prison sous prétexte que les juges s'étaient trompés. Ahmed Ressam et 3 autres prévenus, tous en fuite, sont aussi cités à comparaitre devant la Cour. Ressam, emprisonné au Canada, est rendu célèbre par le fait qu'il faisait partie du réseau devant commettre des attentats aux Etats Unis lors des fêtes du millénaire.