La carte à puce Chifa dont le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, a fait la pierre angulaire de la modernisation du système d'assurance sociale a été l'objet de critiques de la part des députés de l'APN lors de la présentation, mardi dernier, du projet de loi y afférent devant les députés. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle ne fait pas l'unanimité au sein des députés dont certains ont souligné que la mise en œuvre du projet de la carte magnétique Chifa souffre de plusieurs lacunes, en dépit des efforts consentis par l'Etat pour l'amélioration du système d'assurance sociales, estiment les intervenants. En clair, les députés qui remettent en question ce système regrettent «l'absence de garanties nécessaires à la réussite de cette opération, à la lumière des mesures bureaucratiques toujours en vigueur dans le système des assurances sociales» ainsi que «les difficultés rencontrées par les assurés sociaux pour le recouvrement de leurs dus», soutiennent les parlementaires, qui restent sceptiques quant à la mise en œuvre de cette mesure. Autre argument qui conforte leur position, c'est le sort de tout un pan des travailleurs, à savoir ceux du secteur privé, non assurés, des chômeurs et des personnes démunies ne pouvant bénéficier de cette carte. Cependant, ils précisent que le succès de la carte Chifa reste tributaire de la volonté des autres parties prenantes à ce système, en l'occurrence les médecins et les pharmaciens. Concernant les craintes exprimées par des députés vis-à-vis de l'application de la carte magnétique, le ministre a affirmé que son département «maîtrise ce système», ajoutant que «toutes les mesures ont été prises afin d'éviter toute anomalie dans l'utilisation de cette carte», soutient Tayeb Louh, qui a précisé que le projet nécessite toutefois de consacrer un budget supplémentaire pour faire face aux charges y afférentes. Il y a lieu de souligner que ce nouveau système de personnalisation de la carte magnétique des assurés sociaux consiste à mettre au point un procédé de gestion informatisée des fichiers de la Caisse nationale d'assurance sociale (CNAS), ce qui permettra également l'amélioration des relations avec les usagers et la simplification des formalités de prise en charge des assurés. Faisant l'objet d'une opération pilote lancée en juin dernier dans cinq wilayas, en l'occurrence Annaba, Boumerdès, Oum El Bouaghi, Tlemcen et Médéa, la carte Chifa concerne 20 millions de personnes dont 7 millions d'assurés et 13 millions d'ayants droit. Notons que cette opération sera finalisée en mars 2008 pour entrer dans sa phase opérationnelle en touchant l'ensemble des assurés en 2010. Rappelant que 107.000 cartes magnétiques ont été émises jusqu'à présent au niveau des cinq wilayas pilotes, le ministre a rassuré que l'utilisation de «cette technologie ne posera aucun problème pour les assurés sociaux», ajoutant qu'il y a un programme de formation avec les pharmaciens et les médecins sur le mode d'emploi de cette carte. La carte à puce Chifa dont le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, a fait la pierre angulaire de la modernisation du système d'assurance sociale a été l'objet de critiques de la part des députés de l'APN lors de la présentation, mardi dernier, du projet de loi y afférent devant les députés. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle ne fait pas l'unanimité au sein des députés dont certains ont souligné que la mise en œuvre du projet de la carte magnétique Chifa souffre de plusieurs lacunes, en dépit des efforts consentis par l'Etat pour l'amélioration du système d'assurance sociales, estiment les intervenants. En clair, les députés qui remettent en question ce système regrettent «l'absence de garanties nécessaires à la réussite de cette opération, à la lumière des mesures bureaucratiques toujours en vigueur dans le système des assurances sociales» ainsi que «les difficultés rencontrées par les assurés sociaux pour le recouvrement de leurs dus», soutiennent les parlementaires, qui restent sceptiques quant à la mise en œuvre de cette mesure. Autre argument qui conforte leur position, c'est le sort de tout un pan des travailleurs, à savoir ceux du secteur privé, non assurés, des chômeurs et des personnes démunies ne pouvant bénéficier de cette carte. Cependant, ils précisent que le succès de la carte Chifa reste tributaire de la volonté des autres parties prenantes à ce système, en l'occurrence les médecins et les pharmaciens. Concernant les craintes exprimées par des députés vis-à-vis de l'application de la carte magnétique, le ministre a affirmé que son département «maîtrise ce système», ajoutant que «toutes les mesures ont été prises afin d'éviter toute anomalie dans l'utilisation de cette carte», soutient Tayeb Louh, qui a précisé que le projet nécessite toutefois de consacrer un budget supplémentaire pour faire face aux charges y afférentes. Il y a lieu de souligner que ce nouveau système de personnalisation de la carte magnétique des assurés sociaux consiste à mettre au point un procédé de gestion informatisée des fichiers de la Caisse nationale d'assurance sociale (CNAS), ce qui permettra également l'amélioration des relations avec les usagers et la simplification des formalités de prise en charge des assurés. Faisant l'objet d'une opération pilote lancée en juin dernier dans cinq wilayas, en l'occurrence Annaba, Boumerdès, Oum El Bouaghi, Tlemcen et Médéa, la carte Chifa concerne 20 millions de personnes dont 7 millions d'assurés et 13 millions d'ayants droit. Notons que cette opération sera finalisée en mars 2008 pour entrer dans sa phase opérationnelle en touchant l'ensemble des assurés en 2010. Rappelant que 107.000 cartes magnétiques ont été émises jusqu'à présent au niveau des cinq wilayas pilotes, le ministre a rassuré que l'utilisation de «cette technologie ne posera aucun problème pour les assurés sociaux», ajoutant qu'il y a un programme de formation avec les pharmaciens et les médecins sur le mode d'emploi de cette carte.