Encore 80 minutes, un peu moins sans doute, à déplacer sa montagne samedi, et le pilier Os du Randt pourrait entrer dans la légende Springbok, le cercle fermé des doubles champions du monde, au bout d'un come-back qui aura été crucial au Mondial-2007 de l'Afrique du Sud. Pour l'entraîneur Jake White, aucun doute: son géant de 35 ans est déjà un monument, et après son imminente retraite, "il entrera, c'est sûr" à l'International Hall of Fame (Panthéon international) du rugby, aux côtés de 65 grands, dont les Boks Morne du Plessis, Danie Gerber, François Pienaar. C'est que Jacobus Petrus du Randt, dit "Os" (ou "Ox", "le boeuf") et ses 125 kg -après drastique perte de poids- furent d'emblée jugés indispensables par White, qui alla chercher le jeune retraité en 2004 dans sa ferme de la province de l'Etat Libre (centre). Avec un genou criant grâce et l'usure mentale de sept ans de haut niveau, du Randt, sacré champion du monde à 22 ans (1995), avait tout arrêté en 2000, à 28 ans et 39 sélections. Et changeait de chaîne quand la télé montrait du rugby. "Je n'aurais jamais pensé, en me retirant à 39 sélections, que j'arriverai à revenir et en jouer 41 de plus", dit-il de sa 80e, la finale samedi. Encore 80 minutes, un peu moins sans doute, à déplacer sa montagne samedi, et le pilier Os du Randt pourrait entrer dans la légende Springbok, le cercle fermé des doubles champions du monde, au bout d'un come-back qui aura été crucial au Mondial-2007 de l'Afrique du Sud. Pour l'entraîneur Jake White, aucun doute: son géant de 35 ans est déjà un monument, et après son imminente retraite, "il entrera, c'est sûr" à l'International Hall of Fame (Panthéon international) du rugby, aux côtés de 65 grands, dont les Boks Morne du Plessis, Danie Gerber, François Pienaar. C'est que Jacobus Petrus du Randt, dit "Os" (ou "Ox", "le boeuf") et ses 125 kg -après drastique perte de poids- furent d'emblée jugés indispensables par White, qui alla chercher le jeune retraité en 2004 dans sa ferme de la province de l'Etat Libre (centre). Avec un genou criant grâce et l'usure mentale de sept ans de haut niveau, du Randt, sacré champion du monde à 22 ans (1995), avait tout arrêté en 2000, à 28 ans et 39 sélections. Et changeait de chaîne quand la télé montrait du rugby. "Je n'aurais jamais pensé, en me retirant à 39 sélections, que j'arriverai à revenir et en jouer 41 de plus", dit-il de sa 80e, la finale samedi.