Les autorités du Kurdistan d'Irak ont affirmé hier leur détermination à combattre toute attaque contre leur territoire où la Turquie pourrait lancer une incursion contre les éléments du PKK. Cette mise en garde de la présidence de la région autonome kurde intervient également alors que le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, a suggéré que les forces américaines et irakiennes pourraient agir contre les éléments du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) présents au Kurdistan (nord irakien). Il s'agit de la première réaction de la présidence kurde depuis le début de la crise et après que le Parlement turc a donné mercredi passé l'autorisation à l'armée d'intervenir dans le Kurdistan irakien contre le PKK qui a déclenché en 1984 une lutte armée indépendantiste en Turquie et qui a déjà fait 37.000 morts. Les Etats-Unis, qui déploient plus de 150.000 soldats en Irak, ont mis leur allié turc en garde contre toute initiative de nature militaire qui pourrait avoir des conséquences négatives sur la seule région d'Irak -le Kurdistan- où une mesure de stabilité et de sécurité est assurée. Le président américain George W. Bush s'est dit fermement opposé à une éventuelle incursion turque. Jeudi, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a souhaité des "mesures décisives" pour empêcher l'utilisation du territoire irakien par des rebelles turcs, appelant à éviter "toute escalade des tensions". Ankara affirme ne pas avoir d'autre option que d'intervenir militairement dès lors que ni Washington ni Baghdad n'agissent contre le PKK, une organisation considérée comme terroriste par la Turquie, les Etats-Unis et l'Union européenne. Depuis qu'il a été placé sous protection des Etats-Unis en 1991 après la guerre du Golfe, le Kurdistan, qui a son propre gouvernement et parlement, a pris ses distances avec l'Etat central irakien. Sa sécurité est assurée par les combattants kurdes irakiens, les peshmergas. Les autorités du Kurdistan d'Irak ont affirmé hier leur détermination à combattre toute attaque contre leur territoire où la Turquie pourrait lancer une incursion contre les éléments du PKK. Cette mise en garde de la présidence de la région autonome kurde intervient également alors que le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, a suggéré que les forces américaines et irakiennes pourraient agir contre les éléments du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) présents au Kurdistan (nord irakien). Il s'agit de la première réaction de la présidence kurde depuis le début de la crise et après que le Parlement turc a donné mercredi passé l'autorisation à l'armée d'intervenir dans le Kurdistan irakien contre le PKK qui a déclenché en 1984 une lutte armée indépendantiste en Turquie et qui a déjà fait 37.000 morts. Les Etats-Unis, qui déploient plus de 150.000 soldats en Irak, ont mis leur allié turc en garde contre toute initiative de nature militaire qui pourrait avoir des conséquences négatives sur la seule région d'Irak -le Kurdistan- où une mesure de stabilité et de sécurité est assurée. Le président américain George W. Bush s'est dit fermement opposé à une éventuelle incursion turque. Jeudi, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a souhaité des "mesures décisives" pour empêcher l'utilisation du territoire irakien par des rebelles turcs, appelant à éviter "toute escalade des tensions". Ankara affirme ne pas avoir d'autre option que d'intervenir militairement dès lors que ni Washington ni Baghdad n'agissent contre le PKK, une organisation considérée comme terroriste par la Turquie, les Etats-Unis et l'Union européenne. Depuis qu'il a été placé sous protection des Etats-Unis en 1991 après la guerre du Golfe, le Kurdistan, qui a son propre gouvernement et parlement, a pris ses distances avec l'Etat central irakien. Sa sécurité est assurée par les combattants kurdes irakiens, les peshmergas.