L'Algérie et les Etats-Unis entretiennent de bonnes relations dans le secteur de la justice où la coopération bilatérale a atteint des niveaux appréciables. C'est là le sentiment partagé entre les deux pays, exprimé à l'unanimité par l'Ambassadeur américain en Algérie et le secrétaire général du ministère de la Justice, hier, à l'occasion d'un séminaire sur «Le juge algérien et les litiges relatifs au financement des PME», tenu à la Résidence des magistrats à Alger. Ce séminaire qui fait suite à la rencontre du 29 juillet dernier, entre le ministre de la Justice, garde des Sceaux Tayeb Bélaïz et l'ambassadeur US en Algérie, Robert Ford, qui a fixé les grandes lignes de la coopération bilatérale dans les domaines juridique et judiciaire, et les moyens de son renforcement, notamment en ce qui concerne le volet de la formation des magistrats et autres auxiliaires. Lors de son allocution d'ouverture, le SG du ministère a mis en exergue le vaste chantier des réformes enclenché par le président de la République au lendemain de son investiture, et déclaré que la promotion et l'assainissement des ressources humaines, dont les magistrats représentent le haut de la pyramide, constituent la pierre angulaire. Chose que n'a pas manqué de soulever le représentant diplomatique US, qui s'est dit très satisfait du niveau de coopération entre les deux pays en matière de justice. Abordant les litiges économiques, c'est-à-dire l'ordre du jour du séminaire en question, Robert Ford a insisté sur le fait «qu'il faut que la magistrature soit bien administrée pour garantir un développement réussi». Pour ce faire, il a préconisé plus de célérité dans le règlement des litiges commerciaux, comme c'est le cas aux Etats-Unis, et ce pour «aider l'économie algérienne, car elle constitue le moteur de la stabilité dans la région du Maghreb», a-t-il attesté. Dans cette optique, les mutations économiques et sociales imprimées par le système d'économie de marché et le développement de la nature des litiges à la lumière de la mondialisation qui a imposé ses lois, a contraint les autorités à mettre sur pied une stratégie de formation des magistrats algériens, à travers l'expérience de pays pionniers dans le domaine, afin d'acquérir cette capacité nécessaire à même de faire face à ce genre de crimes et délits économiques. En effet, de 2002 à 2007, 68 magistrats algériens ont bénéficié de l'expertise américaine en matière de propriété intellectuelle, et 170 autres ont été imprégnés à travers les séminaires et journées d'études sous l'encadrement d'éminents experts américains, notamment dans le domaine de la cybercriminalité, a affirmé le SG du ministère. C'est dans ce contexte bien précis que le séminaire tenu hier à la Résidence des magistrats en tire toute sa substance, en ce sens qu'il contribuera à la connaissance des sources de financement des PME, en plus du traitement des différents litiges éventuels engendrés par ces opérations. L'Algérie et les Etats-Unis entretiennent de bonnes relations dans le secteur de la justice où la coopération bilatérale a atteint des niveaux appréciables. C'est là le sentiment partagé entre les deux pays, exprimé à l'unanimité par l'Ambassadeur américain en Algérie et le secrétaire général du ministère de la Justice, hier, à l'occasion d'un séminaire sur «Le juge algérien et les litiges relatifs au financement des PME», tenu à la Résidence des magistrats à Alger. Ce séminaire qui fait suite à la rencontre du 29 juillet dernier, entre le ministre de la Justice, garde des Sceaux Tayeb Bélaïz et l'ambassadeur US en Algérie, Robert Ford, qui a fixé les grandes lignes de la coopération bilatérale dans les domaines juridique et judiciaire, et les moyens de son renforcement, notamment en ce qui concerne le volet de la formation des magistrats et autres auxiliaires. Lors de son allocution d'ouverture, le SG du ministère a mis en exergue le vaste chantier des réformes enclenché par le président de la République au lendemain de son investiture, et déclaré que la promotion et l'assainissement des ressources humaines, dont les magistrats représentent le haut de la pyramide, constituent la pierre angulaire. Chose que n'a pas manqué de soulever le représentant diplomatique US, qui s'est dit très satisfait du niveau de coopération entre les deux pays en matière de justice. Abordant les litiges économiques, c'est-à-dire l'ordre du jour du séminaire en question, Robert Ford a insisté sur le fait «qu'il faut que la magistrature soit bien administrée pour garantir un développement réussi». Pour ce faire, il a préconisé plus de célérité dans le règlement des litiges commerciaux, comme c'est le cas aux Etats-Unis, et ce pour «aider l'économie algérienne, car elle constitue le moteur de la stabilité dans la région du Maghreb», a-t-il attesté. Dans cette optique, les mutations économiques et sociales imprimées par le système d'économie de marché et le développement de la nature des litiges à la lumière de la mondialisation qui a imposé ses lois, a contraint les autorités à mettre sur pied une stratégie de formation des magistrats algériens, à travers l'expérience de pays pionniers dans le domaine, afin d'acquérir cette capacité nécessaire à même de faire face à ce genre de crimes et délits économiques. En effet, de 2002 à 2007, 68 magistrats algériens ont bénéficié de l'expertise américaine en matière de propriété intellectuelle, et 170 autres ont été imprégnés à travers les séminaires et journées d'études sous l'encadrement d'éminents experts américains, notamment dans le domaine de la cybercriminalité, a affirmé le SG du ministère. C'est dans ce contexte bien précis que le séminaire tenu hier à la Résidence des magistrats en tire toute sa substance, en ce sens qu'il contribuera à la connaissance des sources de financement des PME, en plus du traitement des différents litiges éventuels engendrés par ces opérations.