Quatre jours après l'accord du Parlement turc pour des incursions militaires en territoire irakien pour pourchasser les combattants indépendantistes qui trouvent refuge au Kurdistan, une attaque du PKK a fait 14 morts dans les rangs de l'armée turque. Irakiens et Américains condamnent mais recommandent la prudence à Ankara. Quatre jours après l'accord du Parlement turc pour des incursions militaires en territoire irakien pour pourchasser les combattants indépendantistes qui trouvent refuge au Kurdistan, une attaque du PKK a fait 14 morts dans les rangs de l'armée turque. Irakiens et Américains condamnent mais recommandent la prudence à Ankara. La tension ne cesse de s'exacerber à la frontière turque avec le Kurdistan irakien après que le PKK qui lutte pour l'indépendance ait engagé l'une de ses attaques les plus meurtrières en 23 ans d'insurrection contre le pouvoir central turc. Le fait est que cette énième opération menée par les combattants kurdes intervient à un moment crucial des relations entre la Turquie et l'Irak que le gouvernement d'Ankara accuse de ne pas exercer le contrôle nécessaire sur sa bande frontalière permettant ainsi aux indépendantistes, outre de disposer de bases arrières et de zones de repli, installer des camps d'entraînement éparpillés le long des montagnes séparant les deux pays. Cette attaque intervient aussi à peine quatre jours après que le Parlement turc eût avalisé une motion autorisant des incursions de l'armée en territoire irakien pour y pourchasser les militants et combattants du PKK. Douze militaires turcs et 23 combattants kurdes ont trouvé la mort lors de cette attaque unanimement condamnée autant côté irakien que côté américain. Dans la soirée de lundi, une réunion de crise tenue à Ankara et qui a regroupé autour du Président Abdullah Gull, le Premier ministre Recep Erdogan et le chef de l'armée, le général Buyakanit, a entériné le principe d'une riposte dont, au reste, les premiers signes sont déjà apparus avec des regroupements massifs de militaires turcs à la frontière avec l'Irak voisin. Tempérant toutefois ce climat d'instabilité, le ministre turc de la Défense, M. Gonul, a toutefois assuré que si des projets d'incursion en territoire irakien existent bel et bien, ceux-ci ne sauraient, en revanche, être mis à exécution avant de n'avoir permis l'exploitation maximum des possibilités de trouver une solution par les voies politique et diplomatique. Depuis Baghdad, la Commission ministérielle de sécurité nationale présidée par le Premier ministre Nouri Al Maliki a vivement condamné cet «acte terroriste» tout en appelant Ankara à la prudence. Les Etats-Unis ne sont pas demeurés silencieux puisque le secrétaire à la défense, Robert Gates, qui rencontrait à Vienne le ministre turc de la Défense, a déclaré :«Nous devons voir si nous pouvons travailler ensemble pour contrer la menace du PKK. Dans l'état actuel des choses, toute incursion hâtive serait totalement contraire aux intérêts turcs, irakien et américains.» Gates a notamment assuré qu'«Il y a nécessité d'obtenir des renseignements précis sur les positionnements des éléments du PKK avant toute riposte et ce, pour éviter d'éventuels dommages collatéraux particulièrement élevés.» En territoire turc et au niveau des principales villes du Kurdistan irakien, les populations n'ont pas manqué de manifester leurs préoccupations réciproques face à d'éventuelles dérives. Pour le président américain, George Bush, «les attaques à partir du territoire irakien doivent être réglées rapidement par le gouvernement irakien et les autorités régionales kurdes.» Même son de cloche côté britannique dont le secrétaire au Foreign Office vient de mettre en garde le PKK contre toute tentative d'envenimer la situation au niveau d'une sous-région déjà suffisamment déstabilisée. On apprenait hier que le principe d'une réunion entre le Premier ministre turc Erdogan et George Bush a été retenu pour le 5 novembre prochain, ce qui laisse augurer des la possibilité d'un règlement politique du conflit actuel. La tension ne cesse de s'exacerber à la frontière turque avec le Kurdistan irakien après que le PKK qui lutte pour l'indépendance ait engagé l'une de ses attaques les plus meurtrières en 23 ans d'insurrection contre le pouvoir central turc. Le fait est que cette énième opération menée par les combattants kurdes intervient à un moment crucial des relations entre la Turquie et l'Irak que le gouvernement d'Ankara accuse de ne pas exercer le contrôle nécessaire sur sa bande frontalière permettant ainsi aux indépendantistes, outre de disposer de bases arrières et de zones de repli, installer des camps d'entraînement éparpillés le long des montagnes séparant les deux pays. Cette attaque intervient aussi à peine quatre jours après que le Parlement turc eût avalisé une motion autorisant des incursions de l'armée en territoire irakien pour y pourchasser les militants et combattants du PKK. Douze militaires turcs et 23 combattants kurdes ont trouvé la mort lors de cette attaque unanimement condamnée autant côté irakien que côté américain. Dans la soirée de lundi, une réunion de crise tenue à Ankara et qui a regroupé autour du Président Abdullah Gull, le Premier ministre Recep Erdogan et le chef de l'armée, le général Buyakanit, a entériné le principe d'une riposte dont, au reste, les premiers signes sont déjà apparus avec des regroupements massifs de militaires turcs à la frontière avec l'Irak voisin. Tempérant toutefois ce climat d'instabilité, le ministre turc de la Défense, M. Gonul, a toutefois assuré que si des projets d'incursion en territoire irakien existent bel et bien, ceux-ci ne sauraient, en revanche, être mis à exécution avant de n'avoir permis l'exploitation maximum des possibilités de trouver une solution par les voies politique et diplomatique. Depuis Baghdad, la Commission ministérielle de sécurité nationale présidée par le Premier ministre Nouri Al Maliki a vivement condamné cet «acte terroriste» tout en appelant Ankara à la prudence. Les Etats-Unis ne sont pas demeurés silencieux puisque le secrétaire à la défense, Robert Gates, qui rencontrait à Vienne le ministre turc de la Défense, a déclaré :«Nous devons voir si nous pouvons travailler ensemble pour contrer la menace du PKK. Dans l'état actuel des choses, toute incursion hâtive serait totalement contraire aux intérêts turcs, irakien et américains.» Gates a notamment assuré qu'«Il y a nécessité d'obtenir des renseignements précis sur les positionnements des éléments du PKK avant toute riposte et ce, pour éviter d'éventuels dommages collatéraux particulièrement élevés.» En territoire turc et au niveau des principales villes du Kurdistan irakien, les populations n'ont pas manqué de manifester leurs préoccupations réciproques face à d'éventuelles dérives. Pour le président américain, George Bush, «les attaques à partir du territoire irakien doivent être réglées rapidement par le gouvernement irakien et les autorités régionales kurdes.» Même son de cloche côté britannique dont le secrétaire au Foreign Office vient de mettre en garde le PKK contre toute tentative d'envenimer la situation au niveau d'une sous-région déjà suffisamment déstabilisée. On apprenait hier que le principe d'une réunion entre le Premier ministre turc Erdogan et George Bush a été retenu pour le 5 novembre prochain, ce qui laisse augurer des la possibilité d'un règlement politique du conflit actuel.