Des experts ont plaidé jeudi à Alger pour la vaccination et le génotypage des papillomavirus humains (HPV), principale cause du cancer du col de l'utérus en Algérie, pour une meilleure surveillance et un contrôle adéquat de cette maladie. "La prévention du cancer du col, maladie sexuellement transmissible, pourra être plus efficace en introduisant en Algérie le vaccin anti-HPV", a indiqué le professeur Zahra Saâdi, gynécologue à l'hôpital Mustapha-Pacha, lors d'une journée scientifique organisée à l'Institut Pasteur d'Alger (IPA) sur le dépistage et le génotypage des HPV. Elle a souligné que l'intégration du génotypage des HPV devra également réduire le nombre de cas atteint par le cancer, puisqu'il permettra de diagnostiquer, plus efficacement des lésions au niveau du col qui sont responsables du cancer. "Jusqu'à présent, a-t-elle expliqué, le dépistage des lésions précancéreuses du col consistait à un frottis (prélèvement de cellules au niveau du col) pour analyse". Le professeur Saâdi a souligné que cette analyse classique devra être suivie par la recherche de virus qui sont la cause de ces lésions puis leurs analyses à travers le test HPV. "Avec l'aide de l'Institut Pasteur, nous préconisons de promouvoir ce test HPV en même temps que le frottis pour que le dépistage soit efficace", a-t-elle ajouté, indiquant que cette opération "malgré, son coût élevé, réduira conséquemment le coût d'une prise en charge d'un malade atteint du cancer". De son côté, le professeur en oncologie Kamel Bouzid, du Centre Pierre-et-Marie-Curie (hôpital Mustapha-Pacha), a indiqué que le dépistage de lésions au niveau du col concerne toutes les femmes car, a-t-il dit, elles sont susceptibles d'attraper cette maladie. "N'importe quel contact sexuel peut affecter la femme", a noté le professeur Bouzid, précisant que les relations sexuelles précoces, le tabagisme ainsi que les pilules sont notamment des facteurs à risque. Les femmes de plus de 30 ans sont plus concernées par le dépistage des HPV car, a-t-il dit, avant cet âge, "l'infection est en général éliminée spontanément. Des experts ont plaidé jeudi à Alger pour la vaccination et le génotypage des papillomavirus humains (HPV), principale cause du cancer du col de l'utérus en Algérie, pour une meilleure surveillance et un contrôle adéquat de cette maladie. "La prévention du cancer du col, maladie sexuellement transmissible, pourra être plus efficace en introduisant en Algérie le vaccin anti-HPV", a indiqué le professeur Zahra Saâdi, gynécologue à l'hôpital Mustapha-Pacha, lors d'une journée scientifique organisée à l'Institut Pasteur d'Alger (IPA) sur le dépistage et le génotypage des HPV. Elle a souligné que l'intégration du génotypage des HPV devra également réduire le nombre de cas atteint par le cancer, puisqu'il permettra de diagnostiquer, plus efficacement des lésions au niveau du col qui sont responsables du cancer. "Jusqu'à présent, a-t-elle expliqué, le dépistage des lésions précancéreuses du col consistait à un frottis (prélèvement de cellules au niveau du col) pour analyse". Le professeur Saâdi a souligné que cette analyse classique devra être suivie par la recherche de virus qui sont la cause de ces lésions puis leurs analyses à travers le test HPV. "Avec l'aide de l'Institut Pasteur, nous préconisons de promouvoir ce test HPV en même temps que le frottis pour que le dépistage soit efficace", a-t-elle ajouté, indiquant que cette opération "malgré, son coût élevé, réduira conséquemment le coût d'une prise en charge d'un malade atteint du cancer". De son côté, le professeur en oncologie Kamel Bouzid, du Centre Pierre-et-Marie-Curie (hôpital Mustapha-Pacha), a indiqué que le dépistage de lésions au niveau du col concerne toutes les femmes car, a-t-il dit, elles sont susceptibles d'attraper cette maladie. "N'importe quel contact sexuel peut affecter la femme", a noté le professeur Bouzid, précisant que les relations sexuelles précoces, le tabagisme ainsi que les pilules sont notamment des facteurs à risque. Les femmes de plus de 30 ans sont plus concernées par le dépistage des HPV car, a-t-il dit, avant cet âge, "l'infection est en général éliminée spontanément.