L'armée américaine va transférer, avant la fin du mois, la sécurité de la province de Kerbala (sud-ouest de Baghdad) aux autorités irakiennes, a indiqué le gouverneur de cette province chiite Akhil al-Khazali. Kerbala sera la huitième des 18 provinces à être prise en charge par les autorités irakiennes, après Missane, Mouthanna, Zi Qar et Najaf dans le sud et le Centre du pays, ainsi que les trois provinces du Nord contrôlées par les Kurdes Erbil, Dohouk et Souleimaniyah. Si la province est relativement calme par rapport à d'autres régions, elle est toutefois devenue le théâtre de rivalités entre factions chiites. La ville de Kerbala, à 110 km au sud de Bagdad et capitale de la province, abrite les mausolées de plusieurs imams, dont l'imam Hussein, une des figures les plus révérées de l'islam chiite. Elle a été le théâtre d'affrontements au cours d'un pèlerinage en août, qui ont fait 52 morts. La milice chiite de l'Armée du Mahdi, dirigée par le chef radical Moqtada al-Sadr, avait été rendue responsable des violences. En avril passé, deux attentats à la voiture piégée y avaient fait une centaine de morts. L'armée américaine va transférer, avant la fin du mois, la sécurité de la province de Kerbala (sud-ouest de Baghdad) aux autorités irakiennes, a indiqué le gouverneur de cette province chiite Akhil al-Khazali. Kerbala sera la huitième des 18 provinces à être prise en charge par les autorités irakiennes, après Missane, Mouthanna, Zi Qar et Najaf dans le sud et le Centre du pays, ainsi que les trois provinces du Nord contrôlées par les Kurdes Erbil, Dohouk et Souleimaniyah. Si la province est relativement calme par rapport à d'autres régions, elle est toutefois devenue le théâtre de rivalités entre factions chiites. La ville de Kerbala, à 110 km au sud de Bagdad et capitale de la province, abrite les mausolées de plusieurs imams, dont l'imam Hussein, une des figures les plus révérées de l'islam chiite. Elle a été le théâtre d'affrontements au cours d'un pèlerinage en août, qui ont fait 52 morts. La milice chiite de l'Armée du Mahdi, dirigée par le chef radical Moqtada al-Sadr, avait été rendue responsable des violences. En avril passé, deux attentats à la voiture piégée y avaient fait une centaine de morts.