Le ministre d'Etat et néanmoins président du mouvement de la société pour la paix (MSP), Aboudjerra Soltani, coupe court aux rumeurs : «Abdelaziz Belkhadem ne démissionnera pas». «Au gouvernement, on n'a pas senti une odeur de démission ou de remaniement… ce n'est pas à l'ordre du jour», a-t-il fermement attesté, hier, étant l'invité d'une émission à la chaîne 1 de la radio nationale. En effet, les rumeurs faisant état de la démission de l'actuel exécutif se sont répandues avec insistance à l'approche du renouvellement des assemblées communales et de wilayas. Il se dit cependant «entièrement solidaire» avec l'actuel exécutif, sans pour autant «taire les erreurs», car la critique est un droit politique, allusion faite aux récentes remontrances qu'il a proférées à l'adresse de ce même staff gouvernemental, dont il fait partie. Il en est de même concernant l'Alliance présidentielle qui, selon Soltani, «n'est pas un nouveau parti», et se limite, désormais, à accompagner le programme du président de la République jusqu'à la fin de son mandat en 2009, et renforcer la présence du gouvernement dans les deux chambres du Parlement. Autrement, « nous sommes entrés en phase de compétition, non pas d'alliance », a-t-il soutenu, confirmant de la sorte les propos de son vice-président au parti, Abderrezak Mokri, qui a tiré à boulets rouges sur la coalition formée par le MSP et ses deux autres partenaires, le RND et le FLN. «Nous ne pouvons faire campagne pour le FLN ou le RND en prévision des élections locales», a-t-il clairement signifié. Ce démarquage annoncé du MSP, de l'alliance présidentielle, se dessine encore plus clairement par cette divergence de taille, suscitée par le débat sur la révision des codes communal et de wilaya. Si le RND, dont la dernière sortie en date de Ahmed Ouyahia, plaidait clairement pour le report de la révision des dits codes, Aboudjerra Soltani a insisté sur la nécessité de le faire avant la tenue des prochaines élections du 29 novembre, à défaut de quoi, «le maire ne sera qu'un épouvantail entre les mains de l'administration». Avancant toutefois, que le taux de participation dépasserait 50 %, le chef de file du MSP a précisé que 16 ex-militants de l'ex-FIS se sont portés candidats au sein de ses listes, bien que l'administration en a refusé 133 candidatures pour «atteinte à la sécurité publique». Ceci étant dit, le MSP a «officiellement saisi le ministère de l'intérieur», lui demandant des précisions sur ce concept de « danger public», trouvant «insensé» d'éliminer des ex-militants du FIS dissous de la course électorale, d'autant qu'ils ne sont pas impliqués dans les interdits énumérés par la charte pour la paix et la réconciliation nationale, a témoigné Soltani. Ce dernier, se montrant intransigeant à ce sujet, «continuera à défendre ses candidats de l'ex-FIS», car, «éliminer toute trace un parti dissous n'est pas réconciliation ». Le ministre d'Etat et néanmoins président du mouvement de la société pour la paix (MSP), Aboudjerra Soltani, coupe court aux rumeurs : «Abdelaziz Belkhadem ne démissionnera pas». «Au gouvernement, on n'a pas senti une odeur de démission ou de remaniement… ce n'est pas à l'ordre du jour», a-t-il fermement attesté, hier, étant l'invité d'une émission à la chaîne 1 de la radio nationale. En effet, les rumeurs faisant état de la démission de l'actuel exécutif se sont répandues avec insistance à l'approche du renouvellement des assemblées communales et de wilayas. Il se dit cependant «entièrement solidaire» avec l'actuel exécutif, sans pour autant «taire les erreurs», car la critique est un droit politique, allusion faite aux récentes remontrances qu'il a proférées à l'adresse de ce même staff gouvernemental, dont il fait partie. Il en est de même concernant l'Alliance présidentielle qui, selon Soltani, «n'est pas un nouveau parti», et se limite, désormais, à accompagner le programme du président de la République jusqu'à la fin de son mandat en 2009, et renforcer la présence du gouvernement dans les deux chambres du Parlement. Autrement, « nous sommes entrés en phase de compétition, non pas d'alliance », a-t-il soutenu, confirmant de la sorte les propos de son vice-président au parti, Abderrezak Mokri, qui a tiré à boulets rouges sur la coalition formée par le MSP et ses deux autres partenaires, le RND et le FLN. «Nous ne pouvons faire campagne pour le FLN ou le RND en prévision des élections locales», a-t-il clairement signifié. Ce démarquage annoncé du MSP, de l'alliance présidentielle, se dessine encore plus clairement par cette divergence de taille, suscitée par le débat sur la révision des codes communal et de wilaya. Si le RND, dont la dernière sortie en date de Ahmed Ouyahia, plaidait clairement pour le report de la révision des dits codes, Aboudjerra Soltani a insisté sur la nécessité de le faire avant la tenue des prochaines élections du 29 novembre, à défaut de quoi, «le maire ne sera qu'un épouvantail entre les mains de l'administration». Avancant toutefois, que le taux de participation dépasserait 50 %, le chef de file du MSP a précisé que 16 ex-militants de l'ex-FIS se sont portés candidats au sein de ses listes, bien que l'administration en a refusé 133 candidatures pour «atteinte à la sécurité publique». Ceci étant dit, le MSP a «officiellement saisi le ministère de l'intérieur», lui demandant des précisions sur ce concept de « danger public», trouvant «insensé» d'éliminer des ex-militants du FIS dissous de la course électorale, d'autant qu'ils ne sont pas impliqués dans les interdits énumérés par la charte pour la paix et la réconciliation nationale, a témoigné Soltani. Ce dernier, se montrant intransigeant à ce sujet, «continuera à défendre ses candidats de l'ex-FIS», car, «éliminer toute trace un parti dissous n'est pas réconciliation ».