La course pour la présidence du mouvement est lancée et, d'ores et déjà, Menasra et Aboudjerra battent campagne. La course pour la présidence du mouvement est lancée et, d'ores et déjà, Menasra et Aboudjerra battent campagne. Le Bureau national du MSP a finalement arrêté la date du prochain conclave. Lors de sa réunion hebdomadaire, tenue hier, il a en effet décidé que le 4e congrès aura lieu du 29 avril au 1er mai prochain. Cette instance du parti, selon le communiqué rendu public hier et signé de la main de son président, Aboudjerra Soltani, invite les militants à une large participation aux rencontres communales et wilayales, pour leur contribution à l'enrichissement des projets de textes qui seront soumis au congrès, relatifs, notamment, au statut particulier, à la politique générale et à la politique éducative. Dans cette formation politique, toutes les préoccupations sont désormais centrées sur le 4e congrès. D'ailleurs, dès hier, les congrès des communes ont été entamés avant de passer à ceux des wilayas. Prévu initialement le 26 mars, suite à une décision du Bureau national, prise à la fin du mois de janvier en marge d'une réunion houleuse du Madjless Echourra qui a vu les partisans du président Aboudjerra perdre la face devant leurs détracteurs et mis en minorité lors de l'élection des membres de la commission de préparation, le congrès a été ainsi différé d'un peu plus d'un mois. Le Bureau national, autant dire donc Aboudjerra Soltani, a été amené à cette décision après que la commission de préparation du congrès eût fait cas de l'impossibilité d'achever les préparatifs et l'élaboration des dits projets de textes en un laps de temps très court. Le Madjless Echourra a dû, lors de sa réunion extraordinaire du 13 février, solliciter le Bureau national pour changer une nouvelle fois la date du congrès, ce à quoi a dû souscrire le Bureau national. Cette confusion autour de la date du congrès n'est que la conséquence des luttes intestines qui déchirent le mouvement. Une lutte mettant aux prises Aboudjerra Soltani qui veut succéder à lui-même et les partisans de Abdelmadjid Menasra, vice- président du mouvement qui ambitionne, lui aussi, d'être à la tête du MSP. Menasra et ceux qui le soutiennent au sein du mouvement n'ont eu de cesse de critiquer Aboudjerra et lui reprocher surtout d'avoir « dévié » un tant soit peu de la ligne originelle du parti tracée, par feu Mahfoudh Nahnah , le père fondateur. Cette rivalité entre les deux camps dure, en vérité, depuis le 3e congrès, au cours duquel Aboudjerra a eu le dernier mot. Mais il ne l'a emporté que d'une courte tête. Ses détracteurs, regroupés autour de Menasra, l'attendaient alors au tournant, ne ratant aucune occasion pour monter au créneau, comme c'était le cas en 2006 lorsque Aboudjerra a accepté le poste de ministre d'Etat sans portefeuille au sein du gouvernement de Abdelaziz Belkhadem. Le MSP a alors vécu une véritable crise, ponctuée par la démission de plusieurs membres du Bureau national dont l'actuel président de la commission de préparation du congrès, Nasredine Salem Chérif et Ahmed Dane, qui comptent parmi les farouches opposants à Aboudjerra Soltani. La course pour la présidence du mouvement est donc lancée et, d'ores et déjà, Menasra et Aboudjerra battent campagne et chacun veut séduire le maximum de militants et cadres en vue de l'ultime bataille lors du congrès où les deux camps vont s'affronter à couteaux tirés devant les congressistes qui auront alors à faire leur choix entre l'un ou l'autre, surtout si la proposition de l'élection du président du mouvement par les congressistes, formulée, par Aboudjerra, est retenue. Mais en attendant le jour «J», il est certain que beaucoup d'imprévus peuvent surgir, comme par exemple l'émergence d'une troisième voie, dans cette bataille que se livrent les héritiers de Nahnah. Le Bureau national du MSP a finalement arrêté la date du prochain conclave. Lors de sa réunion hebdomadaire, tenue hier, il a en effet décidé que le 4e congrès aura lieu du 29 avril au 1er mai prochain. Cette instance du parti, selon le communiqué rendu public hier et signé de la main de son président, Aboudjerra Soltani, invite les militants à une large participation aux rencontres communales et wilayales, pour leur contribution à l'enrichissement des projets de textes qui seront soumis au congrès, relatifs, notamment, au statut particulier, à la politique générale et à la politique éducative. Dans cette formation politique, toutes les préoccupations sont désormais centrées sur le 4e congrès. D'ailleurs, dès hier, les congrès des communes ont été entamés avant de passer à ceux des wilayas. Prévu initialement le 26 mars, suite à une décision du Bureau national, prise à la fin du mois de janvier en marge d'une réunion houleuse du Madjless Echourra qui a vu les partisans du président Aboudjerra perdre la face devant leurs détracteurs et mis en minorité lors de l'élection des membres de la commission de préparation, le congrès a été ainsi différé d'un peu plus d'un mois. Le Bureau national, autant dire donc Aboudjerra Soltani, a été amené à cette décision après que la commission de préparation du congrès eût fait cas de l'impossibilité d'achever les préparatifs et l'élaboration des dits projets de textes en un laps de temps très court. Le Madjless Echourra a dû, lors de sa réunion extraordinaire du 13 février, solliciter le Bureau national pour changer une nouvelle fois la date du congrès, ce à quoi a dû souscrire le Bureau national. Cette confusion autour de la date du congrès n'est que la conséquence des luttes intestines qui déchirent le mouvement. Une lutte mettant aux prises Aboudjerra Soltani qui veut succéder à lui-même et les partisans de Abdelmadjid Menasra, vice- président du mouvement qui ambitionne, lui aussi, d'être à la tête du MSP. Menasra et ceux qui le soutiennent au sein du mouvement n'ont eu de cesse de critiquer Aboudjerra et lui reprocher surtout d'avoir « dévié » un tant soit peu de la ligne originelle du parti tracée, par feu Mahfoudh Nahnah , le père fondateur. Cette rivalité entre les deux camps dure, en vérité, depuis le 3e congrès, au cours duquel Aboudjerra a eu le dernier mot. Mais il ne l'a emporté que d'une courte tête. Ses détracteurs, regroupés autour de Menasra, l'attendaient alors au tournant, ne ratant aucune occasion pour monter au créneau, comme c'était le cas en 2006 lorsque Aboudjerra a accepté le poste de ministre d'Etat sans portefeuille au sein du gouvernement de Abdelaziz Belkhadem. Le MSP a alors vécu une véritable crise, ponctuée par la démission de plusieurs membres du Bureau national dont l'actuel président de la commission de préparation du congrès, Nasredine Salem Chérif et Ahmed Dane, qui comptent parmi les farouches opposants à Aboudjerra Soltani. La course pour la présidence du mouvement est donc lancée et, d'ores et déjà, Menasra et Aboudjerra battent campagne et chacun veut séduire le maximum de militants et cadres en vue de l'ultime bataille lors du congrès où les deux camps vont s'affronter à couteaux tirés devant les congressistes qui auront alors à faire leur choix entre l'un ou l'autre, surtout si la proposition de l'élection du président du mouvement par les congressistes, formulée, par Aboudjerra, est retenue. Mais en attendant le jour «J», il est certain que beaucoup d'imprévus peuvent surgir, comme par exemple l'émergence d'une troisième voie, dans cette bataille que se livrent les héritiers de Nahnah.