La découverte de la stérilité est souvent à l'origine de tensions ou de crises dans le couple. Si l'un des deux seulement est stérile, il peut se sentir responsable, voire coupable. La découverte de la stérilité est souvent à l'origine de tensions ou de crises dans le couple. Si l'un des deux seulement est stérile, il peut se sentir responsable, voire coupable. "Mon mari et moi sommes mariés depuis plus de quatre ans. Comme toute personne, nous avons rêvé de concevoir des enfants. Malheureusement, nous avons découvert que je souffrais d'une stérilité congénitale face à laquelle la science ne pouvait absolument rien faire. Suite à la découverte de ce drame, j'ai enduré des moments pénibles au cours desquelles mon époux me soutenait. Sa présence me réconfortait, mais à chaque fois que je me rappelais mon incapacité de concevoir un enfant, je déprimais. Je me sens coupable, j'ai parfois envie de dire à mon mari d'aller se marier et de me divorcer. Je n'arrive pas à admettre la réalité et je vis, au quotidien, avec la peur de perdre mon époux.", déclare tristement Mme Roukaïa. Le vécu pénible de cette femme qui n'arrive pas à faire le deuil de sa maternité après avoir découvert la fatalité de sa stérilité renvoie à une sérieuse problématique, celle de l'aptitude qu'à un couple à affronter une pareille réalité. Nombreux sont les couples qui souffrent de ce problème. Si certains ont trouvé le salut grâce aux découvertes scientifiques, d'autres sont contraints à s'adapter à l'idée de ne jamais pouvoir concevoir d'enfants et commencer par faire le deuil d'un rêve longtemps caressé. En effet, lorsqu'une personne découvre sa stérilité, le choc est souvent très douloureux. Incompréhension, sensation d'exclusion, culpabilité sont autant de sentiments qui habitent les deux partenaires. Les hommes comme les femmes souffrent profondément de cette situation, qui est bien souvent génératrice de tensions et de conflits. Car il s'agit d'un véritable travail de deuil à effectuer, celui d'une maternité désirée et spontanée. La particularité de cette crise est qu'elle se vit à deux, mais avec un vécu différent pour chacun. Alors, comment le couple peut-il affronter cette épreuve de la stérilité le plus sereinement possible ? Comment peut-il en ressortir enrichi et grandi ? comment continuer à vivre ensemble sereinement ? Quand une personne découvre qu'elle est stérile, cela est toujours blessant dans la mesure où la personne, homme ou femme, se sent amputé d'une partie d'elle-même. La découverte de la stérilité rend la personne plus vulnérable. Elle se sentira exclue, rejetée, incomplète voire, handicapée et notamment incapable de faire le bonheur de son compagnon même si ce dernier se montre compréhensif et attentif à sa douleur. La stérilité est perçue comme une atteinte au corps, car par rapports aux autres, la personne stérile aura toujours l'impression d'être privée d'une partie importante d'elle-même. La stérilité est vécue de la même manière chez les deux sexes qui aspire à enfanter. Chez ceux où ce désir est impérieux, la douleur est profondément vécue. Dans le cas des femmes, elles seraient déçues de ne pouvoir réaliser leur rêve d'enfanter et donc d'être dans l'incapacité de combler leurs compagnons. Pour les hommes, cette stérilité s'inscrit dans un autre registre celui de ne pas pouvoir assurer la transmission familiale. Le sentiment de culpabilité vis-à-vis du père qu'on a privé de devenir grand-père est souvent associé à la stérilité masculine. Cependant, la souffrance que traversent ces couples, est aujourd'hui exacerbée par la place peut-être démesurée qu'occupe l'enfant qui symbolise actuellement la réussite du couple. Il est même investi tel un objet de représentation, de perfection. Quand il n'arrive pas, la souffrance occasionnée est alors ressentie par certains comme une véritable blessure narcissique, une atteinte à l'intégrité physique, sociale, culturelle. La découverte de la stérilité est souvent à l'origine de tensions ou de crises dans le couple. Si l'un des deux seulement est stérile, il peut se sentir responsable, voire coupable. Les femmes généralement se montrent plus sensibles par rapport à cette situation. Leurs rapports conjugaux sont nettement affectés par la découverte de la stérilité. Les crises dans le couple trouvent souvent leur origine dans le sentiment de culpabilité qui empeste la vie du couple et qui mène, en l'absence de soutien psychologique, à la rupture. La stérilité est une épreuve ardue qui fragilise manifestement le couple et qui nécessite pour être dépassée sereinement, une bonne entente conjugale. Face à cette dure épreuve, le plus important, c'est de parler, de dialoguer. C'est à deux, ensemble et unis que les conjoints doivent affronter cette crise. Il faut aussi en parler autour de soi, mais il est important de trouver les bons interlocuteurs. Une thérapie d'accompagnement peut-être salutaire dans la démarche du «deuil». Les couples doivent comprendre qu'ils ont, en eux d'immenses richesses qu'il faut exploiter, sur lesquelles ils peuvent rebondir. Ils peuvent aussi réfléchir au fait qu'une vie sans enfant n'est pas forcément une vie ratée. nombre de couples sans enfant ont une existence riche et épanouie. Il existe d'autres alternatives à la parentalité. L'adoption en est une. Bien des orphelins attendent que des personnes capables de leur offrir l'amour, l'affection et la protection leur tendent la main. Le travail de deuil est capital et doit être entrepris rapidement, afin de renouer avec la vie. Répondre à des questions du genre : pourquoi s'empêcher de progresser malgré la douleur ? Que représente ce bébé pour eux ? Autant de réponses susceptibles de permettre aux parents d'avancer et de décider en toute clarté d'user d'autres recours pour devenir parents. "Mon mari et moi sommes mariés depuis plus de quatre ans. Comme toute personne, nous avons rêvé de concevoir des enfants. Malheureusement, nous avons découvert que je souffrais d'une stérilité congénitale face à laquelle la science ne pouvait absolument rien faire. Suite à la découverte de ce drame, j'ai enduré des moments pénibles au cours desquelles mon époux me soutenait. Sa présence me réconfortait, mais à chaque fois que je me rappelais mon incapacité de concevoir un enfant, je déprimais. Je me sens coupable, j'ai parfois envie de dire à mon mari d'aller se marier et de me divorcer. Je n'arrive pas à admettre la réalité et je vis, au quotidien, avec la peur de perdre mon époux.", déclare tristement Mme Roukaïa. Le vécu pénible de cette femme qui n'arrive pas à faire le deuil de sa maternité après avoir découvert la fatalité de sa stérilité renvoie à une sérieuse problématique, celle de l'aptitude qu'à un couple à affronter une pareille réalité. Nombreux sont les couples qui souffrent de ce problème. Si certains ont trouvé le salut grâce aux découvertes scientifiques, d'autres sont contraints à s'adapter à l'idée de ne jamais pouvoir concevoir d'enfants et commencer par faire le deuil d'un rêve longtemps caressé. En effet, lorsqu'une personne découvre sa stérilité, le choc est souvent très douloureux. Incompréhension, sensation d'exclusion, culpabilité sont autant de sentiments qui habitent les deux partenaires. Les hommes comme les femmes souffrent profondément de cette situation, qui est bien souvent génératrice de tensions et de conflits. Car il s'agit d'un véritable travail de deuil à effectuer, celui d'une maternité désirée et spontanée. La particularité de cette crise est qu'elle se vit à deux, mais avec un vécu différent pour chacun. Alors, comment le couple peut-il affronter cette épreuve de la stérilité le plus sereinement possible ? Comment peut-il en ressortir enrichi et grandi ? comment continuer à vivre ensemble sereinement ? Quand une personne découvre qu'elle est stérile, cela est toujours blessant dans la mesure où la personne, homme ou femme, se sent amputé d'une partie d'elle-même. La découverte de la stérilité rend la personne plus vulnérable. Elle se sentira exclue, rejetée, incomplète voire, handicapée et notamment incapable de faire le bonheur de son compagnon même si ce dernier se montre compréhensif et attentif à sa douleur. La stérilité est perçue comme une atteinte au corps, car par rapports aux autres, la personne stérile aura toujours l'impression d'être privée d'une partie importante d'elle-même. La stérilité est vécue de la même manière chez les deux sexes qui aspire à enfanter. Chez ceux où ce désir est impérieux, la douleur est profondément vécue. Dans le cas des femmes, elles seraient déçues de ne pouvoir réaliser leur rêve d'enfanter et donc d'être dans l'incapacité de combler leurs compagnons. Pour les hommes, cette stérilité s'inscrit dans un autre registre celui de ne pas pouvoir assurer la transmission familiale. Le sentiment de culpabilité vis-à-vis du père qu'on a privé de devenir grand-père est souvent associé à la stérilité masculine. Cependant, la souffrance que traversent ces couples, est aujourd'hui exacerbée par la place peut-être démesurée qu'occupe l'enfant qui symbolise actuellement la réussite du couple. Il est même investi tel un objet de représentation, de perfection. Quand il n'arrive pas, la souffrance occasionnée est alors ressentie par certains comme une véritable blessure narcissique, une atteinte à l'intégrité physique, sociale, culturelle. La découverte de la stérilité est souvent à l'origine de tensions ou de crises dans le couple. Si l'un des deux seulement est stérile, il peut se sentir responsable, voire coupable. Les femmes généralement se montrent plus sensibles par rapport à cette situation. Leurs rapports conjugaux sont nettement affectés par la découverte de la stérilité. Les crises dans le couple trouvent souvent leur origine dans le sentiment de culpabilité qui empeste la vie du couple et qui mène, en l'absence de soutien psychologique, à la rupture. La stérilité est une épreuve ardue qui fragilise manifestement le couple et qui nécessite pour être dépassée sereinement, une bonne entente conjugale. Face à cette dure épreuve, le plus important, c'est de parler, de dialoguer. C'est à deux, ensemble et unis que les conjoints doivent affronter cette crise. Il faut aussi en parler autour de soi, mais il est important de trouver les bons interlocuteurs. Une thérapie d'accompagnement peut-être salutaire dans la démarche du «deuil». Les couples doivent comprendre qu'ils ont, en eux d'immenses richesses qu'il faut exploiter, sur lesquelles ils peuvent rebondir. Ils peuvent aussi réfléchir au fait qu'une vie sans enfant n'est pas forcément une vie ratée. nombre de couples sans enfant ont une existence riche et épanouie. Il existe d'autres alternatives à la parentalité. L'adoption en est une. Bien des orphelins attendent que des personnes capables de leur offrir l'amour, l'affection et la protection leur tendent la main. Le travail de deuil est capital et doit être entrepris rapidement, afin de renouer avec la vie. Répondre à des questions du genre : pourquoi s'empêcher de progresser malgré la douleur ? Que représente ce bébé pour eux ? Autant de réponses susceptibles de permettre aux parents d'avancer et de décider en toute clarté d'user d'autres recours pour devenir parents.