Le Conseil de sécurité de l'ONU a décidé de proroger au 30 avril 2008 le mandat de la mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara Occidental (MINURSO). En outre, par sa résolution 1783, il « demande aux parties de continuer de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue afin d'engager des négociations de fond » et ce dans l'objectif de parvenir à une « solution politique juste, durable et mutuellement acceptable » permettant « l'autodétermination du peuple du Sahara Occidental dans le contexte d'arrangements compatibles avec les buts et principes énoncés dans la charte des Nations unies ». Par ailleurs, le Conseil prie le secrétaire général de l'ONU de lui présenter, avant le 31 janvier 2008 un rapport sur l'état de ces négociations. Par cette énième résolutions, les Nations unies veulent régler définitivement ce problème. En effet, les efforts constants des Nations unies depuis 1965, et plus particulièrement de la mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental depuis 1991, ont atteint une phase décisive qualifiée par les observateurs de « dernière chance ». L'Assemblée considère qu'il est essentiel de mettre fin à un conflit particulièrement long qui a des conséquences dramatiques pour les réfugiés, les prisonniers de guerre et les prisonniers politiques et porte préjudice au développement du Maghreb ainsi qu'aux bonnes relations entre les pays de la région. D'ailleurs, les deux parties en conflit n'ont pas tardé à réagir à cette nouvelle donne. Le Maroc, qui ne voulait entendre du problème du Sahara Occidental que dans le cadre de sa souveraineté, s'est félicité cette fois-ci de la nouvelle résolution, estimant qu'elle « appuie sa recherche d'une solution politique et négociée à ce différend ». « Le royaume du Maroc accueille avec satisfaction la résolution 1783 que le Conseil de sécurité vient d'adopter concernant la question du Sahara marocain », a indiqué Mostafa Sahel, représentant du Maroc à l'ONU, ajoutant que cette résolution « consacre le processus de négociation qui vise à parvenir à une solution politique ». Toute fois, il estime que la 1.783 constitue « une preuve supplémentaire quant au soutien dont bénéficie, désormais, l'initiative marocaine tant auprès de la communauté internationale que dans le cadre du Conseil de sécurité ». Le Polisario s'est de son côté félicité de l'adoption de la résolution 1783, qui "vient conforter la fidélité des Nations unies à leur doctrine et pratique en matière de décolonisation à travers la réaffirmation du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui ». Pour sa part, l'Algérie, par la voie de son ministère des Affaires étrangères, tout en prenant acte de l'adoption d'une nouvelle résolution réaffirmant le droit à l'autodétermination du peuple du Sahara Occidental, n'a pas caché sa satisfaction de voir que l'intégrité du processus a été confirmée et que le Conseil de sécurité ait consacré, une fois de plus, l'égalité des propositions des deux parties. « Le Conseil de sécurité a ainsi fort opportunément réitéré que l'objectif demeure la recherche d'une résolution politique assurant l'autodétermination du peuple du Sahara Occidental et souligne la responsabilité des deux parties à cet égard tout en réaffirmant son engagement à les aider dans sa réalisation », note le communiqué du ministère. Le Conseil de sécurité de l'ONU a décidé de proroger au 30 avril 2008 le mandat de la mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara Occidental (MINURSO). En outre, par sa résolution 1783, il « demande aux parties de continuer de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue afin d'engager des négociations de fond » et ce dans l'objectif de parvenir à une « solution politique juste, durable et mutuellement acceptable » permettant « l'autodétermination du peuple du Sahara Occidental dans le contexte d'arrangements compatibles avec les buts et principes énoncés dans la charte des Nations unies ». Par ailleurs, le Conseil prie le secrétaire général de l'ONU de lui présenter, avant le 31 janvier 2008 un rapport sur l'état de ces négociations. Par cette énième résolutions, les Nations unies veulent régler définitivement ce problème. En effet, les efforts constants des Nations unies depuis 1965, et plus particulièrement de la mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental depuis 1991, ont atteint une phase décisive qualifiée par les observateurs de « dernière chance ». L'Assemblée considère qu'il est essentiel de mettre fin à un conflit particulièrement long qui a des conséquences dramatiques pour les réfugiés, les prisonniers de guerre et les prisonniers politiques et porte préjudice au développement du Maghreb ainsi qu'aux bonnes relations entre les pays de la région. D'ailleurs, les deux parties en conflit n'ont pas tardé à réagir à cette nouvelle donne. Le Maroc, qui ne voulait entendre du problème du Sahara Occidental que dans le cadre de sa souveraineté, s'est félicité cette fois-ci de la nouvelle résolution, estimant qu'elle « appuie sa recherche d'une solution politique et négociée à ce différend ». « Le royaume du Maroc accueille avec satisfaction la résolution 1783 que le Conseil de sécurité vient d'adopter concernant la question du Sahara marocain », a indiqué Mostafa Sahel, représentant du Maroc à l'ONU, ajoutant que cette résolution « consacre le processus de négociation qui vise à parvenir à une solution politique ». Toute fois, il estime que la 1.783 constitue « une preuve supplémentaire quant au soutien dont bénéficie, désormais, l'initiative marocaine tant auprès de la communauté internationale que dans le cadre du Conseil de sécurité ». Le Polisario s'est de son côté félicité de l'adoption de la résolution 1783, qui "vient conforter la fidélité des Nations unies à leur doctrine et pratique en matière de décolonisation à travers la réaffirmation du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui ». Pour sa part, l'Algérie, par la voie de son ministère des Affaires étrangères, tout en prenant acte de l'adoption d'une nouvelle résolution réaffirmant le droit à l'autodétermination du peuple du Sahara Occidental, n'a pas caché sa satisfaction de voir que l'intégrité du processus a été confirmée et que le Conseil de sécurité ait consacré, une fois de plus, l'égalité des propositions des deux parties. « Le Conseil de sécurité a ainsi fort opportunément réitéré que l'objectif demeure la recherche d'une résolution politique assurant l'autodétermination du peuple du Sahara Occidental et souligne la responsabilité des deux parties à cet égard tout en réaffirmant son engagement à les aider dans sa réalisation », note le communiqué du ministère.