A trois jours du début de la campagne électorale prévue pour le 8 novembre prochain, la scène politique devrait normalement s'emballer avec l'entrée en lice de la dizaine de partis politiques. Le trio de partis qui forme actuellement l'Alliance présidentielle en perpétuelle dérive directionnelle, le FLN, le MSP et le RND, va en découdre collégialement et individuellement avec les autres partis de l'opposition, à savoir le FFS, le RCD et Islah qui fourbissent déjà leurs armes et à un degré moindre le FNA de Moussa Touati, le trublion patenté. Mais ce sera certainement le FLN qui sera au centre de toutes les attaques partisanes. La précédente campagne électorale des législatives a donné la mesure de la bataille politique à venir. Le RND de Ahmed Ouyahia a programmé 30 meetings à l'échelle nationale, la même cadence qu'il a animée lors des législatives de mai dernier. L'ancien Chef de gouvernement avait donné alors la pleine mesure de son talent d'orateur et d'opposant pour la circonstance. Combien de fois, il n'a écorché au passage son alter-ego du FLN, Abdelaziz Belkhadem et critiqué ouvertement son action et son bilan au gouvernement. La dernière sortie médiatique, très virulente, à l'endroit du Chef du gouvernement est significative de la tension qui est apparue entre ces deux personnages-clés du pouvoir. Elle est venue aussi confirmer que désormais, chacun doit rouler pour son propre compte. Et dans cet exercice, Ouyahia est, parmi les trois compères, le mieux armé dans ce style d'exercice. Sa cible sera certainement le FLN et son SG, Belkhadem qui focalisera, à lui seul, toutes les attaques partisanes. Autre postulant à la diatribe et les attaques frontales : le FFS de Hocine Aït Ahmed, absent depuis bien longtemps des joutes électorales, mais qui y participe cette fois-ci. Le plus vieux parti de l'opposition devrait, logiquement et sauf surprise, diriger particulièrement ses attaques contre le parti au pouvoir qui compte le plus d'APC dans son escarcelle. Le FFS qui sort d'une grave crise interne qui a failli l'emporter, l'été dernier, mais qui s'est très bien ressaisi entre-temps a développé une thématique pour la campagne électorale qui indique que sa cible principale sera certainement le FLN. Au deux adversaires déclarés du FLN, il faudrait ajouter le RCD de Saïd Sadi qui excelle dans la polémique et les «mises en garde». Entre lui et le FFS, il semblerait que la hache de guerre ait été enterrée, ce qui laisse supposer que le FLN et le MSP auront à entendre des «vertes et des pas mûres » lors de cette campagne électorale. Le président du MSP, Bouguerra Soltani, pourra, lui, faire croire que pousser un cri de colère envers ses deux co-alliés, Belkhadem et Ouyahia lui vaudra sûrement une aura d'opposant intransigeant. Soltani n'aura aucun remord à sortir de sa poche la fameuse accusation de «rentiers de l'Etat», une carte utilisée lors de la précédente campagne pour mieux se distinguer de ses deux alliés de l'Alliance, en l'occurrence Belkhadem et Ouyahia. La secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, ne se lasse pas, à chaque fois, d'égratigner les deux ministres (Khelil et Temmar) qui symbolisent, à ses yeux, le bradage de l'économie ou encore le FMI ou la Banque mondiale coupables à ses yeux de vouloir briser l'élan du pays. Pour sa part, le FLN de Belkhadem devra s'appuyer sur les réalisations enregistrées par les deux programmes de développement initiés depuis 2000 et faire en sorte que ces acquis soient le fruit de son travail. Comme à son accoutumée, le FLN axera sa campagne électorale essentiellement sur les bienfaits de sa politique sociale mais la crise alimentaire de l'été dernier est là pour lui rappeler que s'aventurer dans un cas pareil peut lui coûter bien des communes. A trois jours du début de la campagne électorale prévue pour le 8 novembre prochain, la scène politique devrait normalement s'emballer avec l'entrée en lice de la dizaine de partis politiques. Le trio de partis qui forme actuellement l'Alliance présidentielle en perpétuelle dérive directionnelle, le FLN, le MSP et le RND, va en découdre collégialement et individuellement avec les autres partis de l'opposition, à savoir le FFS, le RCD et Islah qui fourbissent déjà leurs armes et à un degré moindre le FNA de Moussa Touati, le trublion patenté. Mais ce sera certainement le FLN qui sera au centre de toutes les attaques partisanes. La précédente campagne électorale des législatives a donné la mesure de la bataille politique à venir. Le RND de Ahmed Ouyahia a programmé 30 meetings à l'échelle nationale, la même cadence qu'il a animée lors des législatives de mai dernier. L'ancien Chef de gouvernement avait donné alors la pleine mesure de son talent d'orateur et d'opposant pour la circonstance. Combien de fois, il n'a écorché au passage son alter-ego du FLN, Abdelaziz Belkhadem et critiqué ouvertement son action et son bilan au gouvernement. La dernière sortie médiatique, très virulente, à l'endroit du Chef du gouvernement est significative de la tension qui est apparue entre ces deux personnages-clés du pouvoir. Elle est venue aussi confirmer que désormais, chacun doit rouler pour son propre compte. Et dans cet exercice, Ouyahia est, parmi les trois compères, le mieux armé dans ce style d'exercice. Sa cible sera certainement le FLN et son SG, Belkhadem qui focalisera, à lui seul, toutes les attaques partisanes. Autre postulant à la diatribe et les attaques frontales : le FFS de Hocine Aït Ahmed, absent depuis bien longtemps des joutes électorales, mais qui y participe cette fois-ci. Le plus vieux parti de l'opposition devrait, logiquement et sauf surprise, diriger particulièrement ses attaques contre le parti au pouvoir qui compte le plus d'APC dans son escarcelle. Le FFS qui sort d'une grave crise interne qui a failli l'emporter, l'été dernier, mais qui s'est très bien ressaisi entre-temps a développé une thématique pour la campagne électorale qui indique que sa cible principale sera certainement le FLN. Au deux adversaires déclarés du FLN, il faudrait ajouter le RCD de Saïd Sadi qui excelle dans la polémique et les «mises en garde». Entre lui et le FFS, il semblerait que la hache de guerre ait été enterrée, ce qui laisse supposer que le FLN et le MSP auront à entendre des «vertes et des pas mûres » lors de cette campagne électorale. Le président du MSP, Bouguerra Soltani, pourra, lui, faire croire que pousser un cri de colère envers ses deux co-alliés, Belkhadem et Ouyahia lui vaudra sûrement une aura d'opposant intransigeant. Soltani n'aura aucun remord à sortir de sa poche la fameuse accusation de «rentiers de l'Etat», une carte utilisée lors de la précédente campagne pour mieux se distinguer de ses deux alliés de l'Alliance, en l'occurrence Belkhadem et Ouyahia. La secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, ne se lasse pas, à chaque fois, d'égratigner les deux ministres (Khelil et Temmar) qui symbolisent, à ses yeux, le bradage de l'économie ou encore le FMI ou la Banque mondiale coupables à ses yeux de vouloir briser l'élan du pays. Pour sa part, le FLN de Belkhadem devra s'appuyer sur les réalisations enregistrées par les deux programmes de développement initiés depuis 2000 et faire en sorte que ces acquis soient le fruit de son travail. Comme à son accoutumée, le FLN axera sa campagne électorale essentiellement sur les bienfaits de sa politique sociale mais la crise alimentaire de l'été dernier est là pour lui rappeler que s'aventurer dans un cas pareil peut lui coûter bien des communes.