Le compte à rebours semble avoir bel et bien commencé pour l'élection présidentielle pour laquelle la convocation du corps électoral ne saurait tarder. Les leaders des trois partis de l'alliance présidentielle s'apprêtent, d'ailleurs, à se rencontrer. Un sommet est, en effet, prévu ce samedi au siège du FLN qui préside aux destinées de ce groupe politique depuis le 30 novembre dernier et ce, après avoir pris le témoin du RND. Selon Said Bouhadja, l'ordre du jour de ce conclave portera essentiellement sur cette prochaine échéance politique. Contacté hier, ce membre du secrétariat exécutif du vieux parti a indiqué « qu'au au menu des discussions entre les trois leaders, il sera surtout question de la stratégie de la campagne électorale en faveur du candidat à l'élection présidentielle, Abdelaziz Bouteflika ». Abdelaziz Belkhadem, Ahmed Ouyahia et Aboudjerra Soltani, auront aussi, a-t-il ajouté, « à mettre les grandes lignes de cette stratégie et les modalités pratiques de sa mise en œuvre ». Dés aujourd'hui, l'instance de coordination, qui regroupe trois membres de chaque formation politique, tiendra une réunion qui lui permettra d'arrêter toutes les mesures inhérentes à cette stratégie avant de les soumettre, samedi, aux trois leaders pour approbation. Ce sommet marquera, à coup sûr, le début de la campagne de sensibilisation des électeurs par rapport, d'abord à l'importance de ce scrutin, et ensuite, sur la nécessité de soutenir le candidat Abdelaziz Bouteflika. Ce denier, sollicité non seulement par ces trois grands partis et d'autres petites formations mais aussi par les grandes organisations de masse, à l'exemple de l'UGTA, de l'ONM et de l'ONEC , ne s'est pas encore exprimé sur son intention de briguer ou non un troisiéme mandat présidentiel. Le président de la république, qui a toutefois, amendé la constitution et notamment l'article 74 de la loi fondamentale, ce qui ouvre désormais la voie à la multiplication des mandats alors que leur nombre était limité, avant cette révision intervenue le 12 novembre passé, à seulement deux mandats, a quelque peu confirmé à travers cette action son intention de vouloir se représenter à sa propre succession. En tout cas c'est ce vers quoi a convergé l'ensemble des analyses des observateurs avertis de la scène nationale. Belkhadem a même déclaré récemment que le chef de l'Etat annoncera sa candidature avant le mois de mars. L'alliance présidentielle, qui a officiellement porté son choix sur le soutien de la candidature de Boutelika et a fait preuve de beaucoup d'optimisme quant à ses chances de succès lors du scrutin, n'en a pas moins montré quelques signes d'inquiétudes par rapport au spectre de l'abstention qui pourrait planer sur cette élection. « Oui, il y a une appréhension par rapport au taux de participation » a clairement déclaré Abdelaziz Belkhadem lors de la tenue du dernier sommet de l'alliance présidentielle. « Il faudrait qu'il y ait un plan pour convaincre les électeurs de se rendre aux bureaux de vote et de faire leur choix. Pour le moment, il n'y a pas de plan, mais nous allons réfléchir à cela dans les prochains jours », a aussi souligné Belkhadem. C'est certainement de ce plan qu'il sera question samedi prochain. Cette appréhension d'un probable fort taux d'abstention qui donne des sueurs froides aux supporteurs de Bouteflika, est amplement partagée aussi par Ahmed Ouyahia, qui a plaidé pour la nécessité pour les trois partis de mobiliser les électeurs le jour « J ». Ces partis vont ainsi , avec le soutien des autres formations et des organisations sociales , tout faire pour que le taux de participation soit plus élevé qu'il ne l'a été lors des législatives de mai 2007 où, pour rappel, il n'a été que de 35%. A. S. Le compte à rebours semble avoir bel et bien commencé pour l'élection présidentielle pour laquelle la convocation du corps électoral ne saurait tarder. Les leaders des trois partis de l'alliance présidentielle s'apprêtent, d'ailleurs, à se rencontrer. Un sommet est, en effet, prévu ce samedi au siège du FLN qui préside aux destinées de ce groupe politique depuis le 30 novembre dernier et ce, après avoir pris le témoin du RND. Selon Said Bouhadja, l'ordre du jour de ce conclave portera essentiellement sur cette prochaine échéance politique. Contacté hier, ce membre du secrétariat exécutif du vieux parti a indiqué « qu'au au menu des discussions entre les trois leaders, il sera surtout question de la stratégie de la campagne électorale en faveur du candidat à l'élection présidentielle, Abdelaziz Bouteflika ». Abdelaziz Belkhadem, Ahmed Ouyahia et Aboudjerra Soltani, auront aussi, a-t-il ajouté, « à mettre les grandes lignes de cette stratégie et les modalités pratiques de sa mise en œuvre ». Dés aujourd'hui, l'instance de coordination, qui regroupe trois membres de chaque formation politique, tiendra une réunion qui lui permettra d'arrêter toutes les mesures inhérentes à cette stratégie avant de les soumettre, samedi, aux trois leaders pour approbation. Ce sommet marquera, à coup sûr, le début de la campagne de sensibilisation des électeurs par rapport, d'abord à l'importance de ce scrutin, et ensuite, sur la nécessité de soutenir le candidat Abdelaziz Bouteflika. Ce denier, sollicité non seulement par ces trois grands partis et d'autres petites formations mais aussi par les grandes organisations de masse, à l'exemple de l'UGTA, de l'ONM et de l'ONEC , ne s'est pas encore exprimé sur son intention de briguer ou non un troisiéme mandat présidentiel. Le président de la république, qui a toutefois, amendé la constitution et notamment l'article 74 de la loi fondamentale, ce qui ouvre désormais la voie à la multiplication des mandats alors que leur nombre était limité, avant cette révision intervenue le 12 novembre passé, à seulement deux mandats, a quelque peu confirmé à travers cette action son intention de vouloir se représenter à sa propre succession. En tout cas c'est ce vers quoi a convergé l'ensemble des analyses des observateurs avertis de la scène nationale. Belkhadem a même déclaré récemment que le chef de l'Etat annoncera sa candidature avant le mois de mars. L'alliance présidentielle, qui a officiellement porté son choix sur le soutien de la candidature de Boutelika et a fait preuve de beaucoup d'optimisme quant à ses chances de succès lors du scrutin, n'en a pas moins montré quelques signes d'inquiétudes par rapport au spectre de l'abstention qui pourrait planer sur cette élection. « Oui, il y a une appréhension par rapport au taux de participation » a clairement déclaré Abdelaziz Belkhadem lors de la tenue du dernier sommet de l'alliance présidentielle. « Il faudrait qu'il y ait un plan pour convaincre les électeurs de se rendre aux bureaux de vote et de faire leur choix. Pour le moment, il n'y a pas de plan, mais nous allons réfléchir à cela dans les prochains jours », a aussi souligné Belkhadem. C'est certainement de ce plan qu'il sera question samedi prochain. Cette appréhension d'un probable fort taux d'abstention qui donne des sueurs froides aux supporteurs de Bouteflika, est amplement partagée aussi par Ahmed Ouyahia, qui a plaidé pour la nécessité pour les trois partis de mobiliser les électeurs le jour « J ». Ces partis vont ainsi , avec le soutien des autres formations et des organisations sociales , tout faire pour que le taux de participation soit plus élevé qu'il ne l'a été lors des législatives de mai 2007 où, pour rappel, il n'a été que de 35%. A. S.