Le Premier ministre de la région autonome du Kurdistan irakien, Nechirvan Barzani, a proposé d'organiser des discussions à quatre (Irak, Turquie, Etats-Unis et région kurde) sur la question des incursions de rebelles kurdes en territoire turc à partir de l'Irak. "C'est une question transnationale, rendue compliquée par des liens ethniques, et aucun parti ne peut trouver de solution à lui tout seul", explique M. Barzani. "A cette fin, nous proposons des discussions entre Ankara, Baghdad, Erbil et Washington", ajoute-t-il. La Turquie accuse les autorités autonomes du Kurdistan irakien de soutenir les activités du PKK et reproche à Washington de ne pas en faire assez contre les rebelles. Concrètement, le responsable kurde irakien propose que les quatre parties s'engagent dans un processus politique qui s'inspirerait de celui en Irlande du Nord avec l'IRA (l'Armée républicaine irlandaise) ou des accords israélo-palestiniens d'Oslo. Le responsable se demande comment avec des "moyens bien moindres" que ceux dont dispose la Turquie, qui n'est pas parvenue, relève-t-il, à éradiquer le PKK sur son propre territoire, les autorités kurdes d'Irak pourraient "réussir" dans ce domaine. Le Premier ministre assure enfin que les Kurdes d'Irak continueront à "prendre des mesures concrètes pour améliorer la sécurité" à la frontière avec la Turquie. Le Premier ministre de la région autonome du Kurdistan irakien, Nechirvan Barzani, a proposé d'organiser des discussions à quatre (Irak, Turquie, Etats-Unis et région kurde) sur la question des incursions de rebelles kurdes en territoire turc à partir de l'Irak. "C'est une question transnationale, rendue compliquée par des liens ethniques, et aucun parti ne peut trouver de solution à lui tout seul", explique M. Barzani. "A cette fin, nous proposons des discussions entre Ankara, Baghdad, Erbil et Washington", ajoute-t-il. La Turquie accuse les autorités autonomes du Kurdistan irakien de soutenir les activités du PKK et reproche à Washington de ne pas en faire assez contre les rebelles. Concrètement, le responsable kurde irakien propose que les quatre parties s'engagent dans un processus politique qui s'inspirerait de celui en Irlande du Nord avec l'IRA (l'Armée républicaine irlandaise) ou des accords israélo-palestiniens d'Oslo. Le responsable se demande comment avec des "moyens bien moindres" que ceux dont dispose la Turquie, qui n'est pas parvenue, relève-t-il, à éradiquer le PKK sur son propre territoire, les autorités kurdes d'Irak pourraient "réussir" dans ce domaine. Le Premier ministre assure enfin que les Kurdes d'Irak continueront à "prendre des mesures concrètes pour améliorer la sécurité" à la frontière avec la Turquie.