Ce musée a été inauguré par la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, devant un parterre d'invités. Il sera enrichi d'une acquisition de collections d'œuvres de miniatures, d'enluminures et de calligraphie dans un proche avenir. Ce musée a été inauguré par la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, devant un parterre d'invités. Il sera enrichi d'une acquisition de collections d'œuvres de miniatures, d'enluminures et de calligraphie dans un proche avenir. Le musée qui abritera la collection d'œuvres de miniature, d'enluminure et de calligraphie n'est autre que l'un des plus beaux palais d'Alger, qui a fait l'objet d'une entière restauration. Il s'agit de Dar Mustapha Pacha – réalisé durant la période ottomane (1799) –, qui accueille, l'espace d'un mois, une exposition de quelque 150 tableaux de l'art de la délicate facture, accrochés sur les cimaises des salles des deux niveaux de cet édifice historique. Cet établissement muséal, sis à la rue des Frères Mechri (ex-rue Emile François Maupas) à la basse Casbah, a été inauguré, mercredi dernier, par la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, devant un parterre d'invités. Il sera enrichi d'une acquisition de collections d'œuvres de miniatures, d'enluminures et de calligraphie dans un proche avenir, selon le commissaire de l'exposition et directeur du musée, fraîchement désigné, M. Mustapha Belkahla. A l'occasion et dans le cadre de la manifestation ‘'Alger, capitale de la culture arabe'' une exposition intitulée ‘'la Miniature et l'enluminure dans le monde arabo-musulman'' est organisée dans les pièces des deux niveaux du palais, réunissant une palette de tableaux de maîtres affirmés dont les frères Racim, Mohamed Temmam, Mohamed Kechkoul, Mostefa Ben Debbagh, Abderrahmane Sahouli, M'hammed Hamimouna, Mohamed Ranem... Les peintures gracieuses déclinées sur papier ou sur toile content des scènes de vie du terroir avec un brin de volupté, convoquent des corps de métier anciens – histoire de nous retremper dans l'ambiance feutrée de l'ancienne médina – et rappellent à notre bonne souvenance des sujets emblématiques qu'embellit une enluminure d'entrelacs floraux, de rosaces et de motifs animaliers. D'autres réalisations d'une pléiade de jeunes miniaturistes algériens sont accrochées sur les cimaises de l'espace consacré à l'exposition. Des miniaturistes qui, au-delà d'immortaliser ce legs ancestral, font montre d'inventivité artistique et d'esprit quelque peu anticonformiste. Ils tiennent, en effet, à marquer leur temps en s'affranchissant du répertoire iconographique ; tout bonnement de l'image d'Epinal. Témoin les œuvres des beauzaristes Fatma Zohra Laiche, Yahia Matallah et A. Hamadi dont la témérité plastique ose briser le conventionnel de l'art de la petite et délicate facture ou encore les deux compositions du regretté Ismail Samsom dont le style épouse le mouvement de l'expressionnisme abstrait. Les invités ont eu à balayer également du regard une aile réservée à l'habileté de miniaturistes turques. Outre des tableaux de calligraphie, l'image populaire du pays du Bosphore, avec sa richesse somptueuse et sa diversité ethnique et religieuse, est élégamment véhiculée. Dar Mustapha Pacha, ce joyau architectural accueillira dans les jours à venir des compositions picturales d'autres pays, que le public aura à découvrir, dira M. Belkahla. Il s'agit des artistes de la Syrie, d'Egypte, d'Iran de l'Inde et du Pakistan, dont les miniatures et enluminures meubleront l'espace de l'exposition pendant un mois. Espérons, par ailleurs, que l'aménagement des salles de réserve qui abriteront le fonds patrimonial et celles consacrées à l'exposition réponde aux critères appropriés. Le musée qui abritera la collection d'œuvres de miniature, d'enluminure et de calligraphie n'est autre que l'un des plus beaux palais d'Alger, qui a fait l'objet d'une entière restauration. Il s'agit de Dar Mustapha Pacha – réalisé durant la période ottomane (1799) –, qui accueille, l'espace d'un mois, une exposition de quelque 150 tableaux de l'art de la délicate facture, accrochés sur les cimaises des salles des deux niveaux de cet édifice historique. Cet établissement muséal, sis à la rue des Frères Mechri (ex-rue Emile François Maupas) à la basse Casbah, a été inauguré, mercredi dernier, par la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, devant un parterre d'invités. Il sera enrichi d'une acquisition de collections d'œuvres de miniatures, d'enluminures et de calligraphie dans un proche avenir, selon le commissaire de l'exposition et directeur du musée, fraîchement désigné, M. Mustapha Belkahla. A l'occasion et dans le cadre de la manifestation ‘'Alger, capitale de la culture arabe'' une exposition intitulée ‘'la Miniature et l'enluminure dans le monde arabo-musulman'' est organisée dans les pièces des deux niveaux du palais, réunissant une palette de tableaux de maîtres affirmés dont les frères Racim, Mohamed Temmam, Mohamed Kechkoul, Mostefa Ben Debbagh, Abderrahmane Sahouli, M'hammed Hamimouna, Mohamed Ranem... Les peintures gracieuses déclinées sur papier ou sur toile content des scènes de vie du terroir avec un brin de volupté, convoquent des corps de métier anciens – histoire de nous retremper dans l'ambiance feutrée de l'ancienne médina – et rappellent à notre bonne souvenance des sujets emblématiques qu'embellit une enluminure d'entrelacs floraux, de rosaces et de motifs animaliers. D'autres réalisations d'une pléiade de jeunes miniaturistes algériens sont accrochées sur les cimaises de l'espace consacré à l'exposition. Des miniaturistes qui, au-delà d'immortaliser ce legs ancestral, font montre d'inventivité artistique et d'esprit quelque peu anticonformiste. Ils tiennent, en effet, à marquer leur temps en s'affranchissant du répertoire iconographique ; tout bonnement de l'image d'Epinal. Témoin les œuvres des beauzaristes Fatma Zohra Laiche, Yahia Matallah et A. Hamadi dont la témérité plastique ose briser le conventionnel de l'art de la petite et délicate facture ou encore les deux compositions du regretté Ismail Samsom dont le style épouse le mouvement de l'expressionnisme abstrait. Les invités ont eu à balayer également du regard une aile réservée à l'habileté de miniaturistes turques. Outre des tableaux de calligraphie, l'image populaire du pays du Bosphore, avec sa richesse somptueuse et sa diversité ethnique et religieuse, est élégamment véhiculée. Dar Mustapha Pacha, ce joyau architectural accueillira dans les jours à venir des compositions picturales d'autres pays, que le public aura à découvrir, dira M. Belkahla. Il s'agit des artistes de la Syrie, d'Egypte, d'Iran de l'Inde et du Pakistan, dont les miniatures et enluminures meubleront l'espace de l'exposition pendant un mois. Espérons, par ailleurs, que l'aménagement des salles de réserve qui abriteront le fonds patrimonial et celles consacrées à l'exposition réponde aux critères appropriés.