Le nouveau règlement sanitaire international révisé de l'Organisation mondiale de la santé est entré en vigueur le vendredi 15 juin de cette année (2007), a fait savoir Margaret Chan, directrice générale de l'Organisation mondiale de la santé. Soit deux ans après avoir été adopté par les 192 pays membres de l'OMS. Le Règlement est un ensemble complet et éprouvé de règles et de procédures qui contribueront à mieux protéger le monde contre les menaces pour la santé. Il a été adopté par l'Assemblée mondiale de la Santé en 2005 et représente un important pas en avant pour la sécurité sanitaire mondiale. Le règlement a pour objectif de limiter les épidémies et de lutter contre les urgences d'ampleur mondiale, notamment en les stoppant à la source. Et pour "prévenir avant de guérir", l'OMS mise avant tout sur la coopération entre les Etats membres. Se méfier des agents chimiques et des aliments contaminés Parmi les nouvelles mesures de ce nouveau règlement, l'OMS oblige les pays à prévenir en cas d'événement susceptible de menacer la santé publique. Même si la situation est provoquée par des agents chimiques, des aliments contaminés ou encore des matières radioactives. Le directeur du Bureau alerte et agit en cas d'épidémie et de pandémie de l'OMS, le Dr Mike Ryan, a déclaré que ce règlement reposait "sur le processus fondamental de transparence". Il a énoncé les épisodes du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère), du virus ebola et de la grippe aviaire pour illustrer la rapidité avec laquelle des maladies peuvent se propager. La grippe, première menace «Aujourd'hui, la plus grande menace pour la sécurité sanitaire internationale serait une pandémie de grippe», a affirmé de son côté la directrice générale de l'OMS, le Dr Margaret Chan. «Cette menace n'a pas diminué» a-t-elle dit «mais l'application du RSI (règlement sanitaire international révisé) nous aidera à mieux nous préparer à faire face à l'éventualité d'une pandémie», a-t-elle ajouté. La première version du règlement révisé date de 1951, et la dernière date de 1969. Le RSI préconise aussi quelles actions sont nécessaires pour endiguer les épidémies. Exemples : contrôles, quarantaine, surveillance des voyageurs, échange d'informations… Le RSI pas appliqué totalement avant 2016 Si le règlement précédent se penchait seulement sur six maladies (choléra, peste, fièvre jaune, variole, fièvre récurrente et typhus), sa nouvelle version couvre un éventail plus large d'urgences de santé publique de portée internationale. Selon le Dr Guenael Rodier, chargé de la lutte contre les maladies transmissibles, ce texte sera plus efficace en termes de détection des urgences internationales et de leur évaluation. Les mesures de ce nouveau règlement seront effectives dans les 192 pays membres de l'OMS dans une dizaine d'années, selon lui. Le nouveau règlement sanitaire international révisé de l'Organisation mondiale de la santé est entré en vigueur le vendredi 15 juin de cette année (2007), a fait savoir Margaret Chan, directrice générale de l'Organisation mondiale de la santé. Soit deux ans après avoir été adopté par les 192 pays membres de l'OMS. Le Règlement est un ensemble complet et éprouvé de règles et de procédures qui contribueront à mieux protéger le monde contre les menaces pour la santé. Il a été adopté par l'Assemblée mondiale de la Santé en 2005 et représente un important pas en avant pour la sécurité sanitaire mondiale. Le règlement a pour objectif de limiter les épidémies et de lutter contre les urgences d'ampleur mondiale, notamment en les stoppant à la source. Et pour "prévenir avant de guérir", l'OMS mise avant tout sur la coopération entre les Etats membres. Se méfier des agents chimiques et des aliments contaminés Parmi les nouvelles mesures de ce nouveau règlement, l'OMS oblige les pays à prévenir en cas d'événement susceptible de menacer la santé publique. Même si la situation est provoquée par des agents chimiques, des aliments contaminés ou encore des matières radioactives. Le directeur du Bureau alerte et agit en cas d'épidémie et de pandémie de l'OMS, le Dr Mike Ryan, a déclaré que ce règlement reposait "sur le processus fondamental de transparence". Il a énoncé les épisodes du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère), du virus ebola et de la grippe aviaire pour illustrer la rapidité avec laquelle des maladies peuvent se propager. La grippe, première menace «Aujourd'hui, la plus grande menace pour la sécurité sanitaire internationale serait une pandémie de grippe», a affirmé de son côté la directrice générale de l'OMS, le Dr Margaret Chan. «Cette menace n'a pas diminué» a-t-elle dit «mais l'application du RSI (règlement sanitaire international révisé) nous aidera à mieux nous préparer à faire face à l'éventualité d'une pandémie», a-t-elle ajouté. La première version du règlement révisé date de 1951, et la dernière date de 1969. Le RSI préconise aussi quelles actions sont nécessaires pour endiguer les épidémies. Exemples : contrôles, quarantaine, surveillance des voyageurs, échange d'informations… Le RSI pas appliqué totalement avant 2016 Si le règlement précédent se penchait seulement sur six maladies (choléra, peste, fièvre jaune, variole, fièvre récurrente et typhus), sa nouvelle version couvre un éventail plus large d'urgences de santé publique de portée internationale. Selon le Dr Guenael Rodier, chargé de la lutte contre les maladies transmissibles, ce texte sera plus efficace en termes de détection des urgences internationales et de leur évaluation. Les mesures de ce nouveau règlement seront effectives dans les 192 pays membres de l'OMS dans une dizaine d'années, selon lui.