A dix-sept ans il édite sa première cassette. Depuis, un long chemin est déjà parcouru. D'ailleurs, son cinquième et dernière œuvre témoigne d'une grande maturité artistique. Un travail à mi- chemin entre Si Moh et le regretter Mekssa. Très jeune, Tarik, de son vrai nom Bachir Amerioute, côtoie le monde artistique. Encouragé par sa famille et son entourage, il compose ses premières chansons à l'âge de quinze ans. Quelque temps après, il fait la connaissance du groupe Akfadou qui l'aide à produire son premier album, à l'âge de seize ans et demi. Une première œuvre sortie en 1990 intitulée "Lakul" (l'école), puis viendra une autre cassette, en 1992, intitulé "L'arabisation". Quelques années après, c'est-à-dire en en 1994, Tarik édite "Abrid n tayri-w" (Le chemin de mon amour). En 1998, le jeune artiste récidive avec "Ruh sumehgham" (Je te pardonne). Et enfin "Ayen i yidjane", (L'inaccessible) éditée en 2005. L'auteur de "Tayri", (l'amour) est très fasciné par la chanson sentimentale, qui fait la grande partie de son travail artistique. C'est un chanteur qui tente, sans cesse, de se perfectionner et de se distinguer. C'est peut-être ça qui fait son originalité. Beaucoup d'artistes l'influencent et l'inspirent. "Peut-être que je ne pourrai pas les citer tous. J'adore écouter Idir, Takfarinas, feu Kamel Messaoudi, Julio et tant d'autres. Je suis sensible aux belles mélodies. Je peux être inspiré par une belle expression dite dans un film, ou dans la rue. J'adore les phrases bien dites. J'aime aussi la nature et la beauté du paysage de la Kabylie. D'ailleurs, la montagne est une source d'inspiration inépuisable pour moi. Mais l'inspiration vient quand elle veut, on ne choisit pas les moments. La création est un monde très compliqué et très fabuleux à la fois", estime l'artiste. Ces derniers temps, il y a beaucoup de création dans la chanson kabyle et c'est grâce aux jeunes créateurs que nombre d'œuvres ont vu le jour. Il y a vraiment du nouveau dans le dernier album de Tarik. Il a fait preuve d'un travail professionnel. Les chansons sont bien arrangées musicalement et les textes sont bien ficelés. Il y a six chansons dont trois titres d'amour. On peut écouter un hommage aux mères et aux martyrs du printemps noir où Tarik a fait appel à une jeune chanteuse, Nassima, avec sa belle voix, Idir Akfadou et Saïd Abdelli. Chacun d'eux a apporté sa contribution vocale pour réussir cette chanson qui dure dix minutes. Tarik n'est qu'au début d'une carrière qui sera, sûrement, singulière. Il a des projets plein la tête, entre autres, la réalisation d'un nouvel album incessamment. A dix-sept ans il édite sa première cassette. Depuis, un long chemin est déjà parcouru. D'ailleurs, son cinquième et dernière œuvre témoigne d'une grande maturité artistique. Un travail à mi- chemin entre Si Moh et le regretter Mekssa. Très jeune, Tarik, de son vrai nom Bachir Amerioute, côtoie le monde artistique. Encouragé par sa famille et son entourage, il compose ses premières chansons à l'âge de quinze ans. Quelque temps après, il fait la connaissance du groupe Akfadou qui l'aide à produire son premier album, à l'âge de seize ans et demi. Une première œuvre sortie en 1990 intitulée "Lakul" (l'école), puis viendra une autre cassette, en 1992, intitulé "L'arabisation". Quelques années après, c'est-à-dire en en 1994, Tarik édite "Abrid n tayri-w" (Le chemin de mon amour). En 1998, le jeune artiste récidive avec "Ruh sumehgham" (Je te pardonne). Et enfin "Ayen i yidjane", (L'inaccessible) éditée en 2005. L'auteur de "Tayri", (l'amour) est très fasciné par la chanson sentimentale, qui fait la grande partie de son travail artistique. C'est un chanteur qui tente, sans cesse, de se perfectionner et de se distinguer. C'est peut-être ça qui fait son originalité. Beaucoup d'artistes l'influencent et l'inspirent. "Peut-être que je ne pourrai pas les citer tous. J'adore écouter Idir, Takfarinas, feu Kamel Messaoudi, Julio et tant d'autres. Je suis sensible aux belles mélodies. Je peux être inspiré par une belle expression dite dans un film, ou dans la rue. J'adore les phrases bien dites. J'aime aussi la nature et la beauté du paysage de la Kabylie. D'ailleurs, la montagne est une source d'inspiration inépuisable pour moi. Mais l'inspiration vient quand elle veut, on ne choisit pas les moments. La création est un monde très compliqué et très fabuleux à la fois", estime l'artiste. Ces derniers temps, il y a beaucoup de création dans la chanson kabyle et c'est grâce aux jeunes créateurs que nombre d'œuvres ont vu le jour. Il y a vraiment du nouveau dans le dernier album de Tarik. Il a fait preuve d'un travail professionnel. Les chansons sont bien arrangées musicalement et les textes sont bien ficelés. Il y a six chansons dont trois titres d'amour. On peut écouter un hommage aux mères et aux martyrs du printemps noir où Tarik a fait appel à une jeune chanteuse, Nassima, avec sa belle voix, Idir Akfadou et Saïd Abdelli. Chacun d'eux a apporté sa contribution vocale pour réussir cette chanson qui dure dix minutes. Tarik n'est qu'au début d'une carrière qui sera, sûrement, singulière. Il a des projets plein la tête, entre autres, la réalisation d'un nouvel album incessamment.