Des spécialistes multidisciplinaires ont estimé, samedi à Alger, que l'éradication de l'helicobacter pylori nécessite une stratégie de lutte adaptée à la réalité épidémiologique de la population algérienne. "Plus de la moitié de la population mondiale et 91% des algériens sont infectés par ce parasite" a affirmé le professeur Brahim Touchène, chef de service de gastro-entérologie de l'hôpital de Kouba, à l'ouverture du 4e colloque international sur l'helicobacter pylori. "Cependant, seuls 10% des personnes infectées souffrent de douleurs gastriques", a ajouté ce praticien, président du laboratoire algérien de recherche sur l'helicobacter pylori (LARHP), organisateur de la rencontre. Cette infection, découverte ces dernières années, touche aussi les plus jeunes, "50% de nos enfants en sont infectés dès leurs premières années (2 ans)", a-t-il ajouté. Une étude préliminaire, conduite par des équipes multidisciplinaires du LADHP en milieu scolaire pour évaluer l'incidence de l'infection chez les enfants, montre que 57% des enfants scolarisés sont infectés par le parasite. L'étude a pris comme échantillon 300 enfants de 13 UDS (unités de dépistage de santé) de la wilaya d'Alger, âgés entre 6 et 14 ans. L'étude révèle aussi que la prévalence de l'infection augmente avec l'âge de l'enfant et surtout avec le niveau d'instruction de la mère. "Plus la mère est instruite moins les enfants en sont infectés", a avancé le docteur Naït Kaci. Traité à base d'antibiotiques, l'helicobacter pylori a développé toutefois une forte résistance à ce type de traitement. Selon le Pr. Touchène, la prévalence de la résistance aux antibiotiques a "brutalement" augmenté en Algérie, rejoignant les normes européennes. "La prévalence de la résistance aux antibiotiques est passée en six ans, de 6 à 22%", a-t-il fait savoir. Comme pour le schéma européen, les praticiens algériens reconnaissent que le traitement à base d'antibiotiques "échoue souvent". La raison, serait la "surconsommation par les algériens d'antibiotiques" selon les praticiens qui incriminent aussi l'automédication". "Les praticiens prescrivent sans modération des antibiotiques. Résultat : l'organisme ne répond plus", a expliqué le Pr. Touchène. Ce dernier recommande comme palliatif pour réduire l'évolution de cette résistance, la prescription d'un traitement à base de Métronidazole, beaucoup moins chère, qui donne , selon lui "de bons résultats" pour les sujets algériens. Ce traitement permet d'éviter les complications médicales (gastrites, ulcère, cancers de l'estomac). Des spécialistes multidisciplinaires ont estimé, samedi à Alger, que l'éradication de l'helicobacter pylori nécessite une stratégie de lutte adaptée à la réalité épidémiologique de la population algérienne. "Plus de la moitié de la population mondiale et 91% des algériens sont infectés par ce parasite" a affirmé le professeur Brahim Touchène, chef de service de gastro-entérologie de l'hôpital de Kouba, à l'ouverture du 4e colloque international sur l'helicobacter pylori. "Cependant, seuls 10% des personnes infectées souffrent de douleurs gastriques", a ajouté ce praticien, président du laboratoire algérien de recherche sur l'helicobacter pylori (LARHP), organisateur de la rencontre. Cette infection, découverte ces dernières années, touche aussi les plus jeunes, "50% de nos enfants en sont infectés dès leurs premières années (2 ans)", a-t-il ajouté. Une étude préliminaire, conduite par des équipes multidisciplinaires du LADHP en milieu scolaire pour évaluer l'incidence de l'infection chez les enfants, montre que 57% des enfants scolarisés sont infectés par le parasite. L'étude a pris comme échantillon 300 enfants de 13 UDS (unités de dépistage de santé) de la wilaya d'Alger, âgés entre 6 et 14 ans. L'étude révèle aussi que la prévalence de l'infection augmente avec l'âge de l'enfant et surtout avec le niveau d'instruction de la mère. "Plus la mère est instruite moins les enfants en sont infectés", a avancé le docteur Naït Kaci. Traité à base d'antibiotiques, l'helicobacter pylori a développé toutefois une forte résistance à ce type de traitement. Selon le Pr. Touchène, la prévalence de la résistance aux antibiotiques a "brutalement" augmenté en Algérie, rejoignant les normes européennes. "La prévalence de la résistance aux antibiotiques est passée en six ans, de 6 à 22%", a-t-il fait savoir. Comme pour le schéma européen, les praticiens algériens reconnaissent que le traitement à base d'antibiotiques "échoue souvent". La raison, serait la "surconsommation par les algériens d'antibiotiques" selon les praticiens qui incriminent aussi l'automédication". "Les praticiens prescrivent sans modération des antibiotiques. Résultat : l'organisme ne répond plus", a expliqué le Pr. Touchène. Ce dernier recommande comme palliatif pour réduire l'évolution de cette résistance, la prescription d'un traitement à base de Métronidazole, beaucoup moins chère, qui donne , selon lui "de bons résultats" pour les sujets algériens. Ce traitement permet d'éviter les complications médicales (gastrites, ulcère, cancers de l'estomac).