Il est indispensable que les pharmaciens s'astreignent à une formation continue de qualité. Il est indispensable que les pharmaciens s'astreignent à une formation continue de qualité. Les laboratoires Sanofi-Aventis ont organisé, dimanche dernier à Alger, la deuxième journée de formation au profit de 600 pharmaciens. Animée par des experts algériens et étrangers, cette rencontre a été marquée par des thèmes relatifs aux produits, à la gestion d'une officine, au marchandising et au poids de la marque d'un médicament sur le marché algérien. Les participants ont évoqué également leurs préoccupations quant au rôle du pharmacien hospitalier et d'officine, au comité du médicament, aux infections nosocomiales, au consommateur et au conseil. Pour une meilleure prise en charge des malades, les pharmaciens ont souligné la nécessité d'améliorer la prestation de leur service. Ils ont rappelé, à l'occasion, la mission du pharmacien qui se limitait dans le passé à la fabrication et la distribution du médicament. Ce rôle s'est, aujourd'hui, élargi et les pharmaciens contribuent à la préservation de la santé du malade. «L'acte pharmaceutique a évolué», a affirmé Lotfi Benbahmed, président de l'Ordre des pharmaciens d'Alger, expliquant que l'activité essentielle du pharmacien d'officine n'est plus la fabrication du médicament, ni sa distribution. Pour Benbahmed, le pharmacien d'aujourd'hui doit prodiguer des conseils et contribuer à réduire les dépenses de la sécurité sociale, à éviter la surconsommation des médicaments et à revaloriser le rôle du pharmacien. A propos de la décentralisation de la formation des pharmaciens, les spécialistes soulignent qu'il y a eu un impact négatif sur la qualité de l'enseignement. « La régression dans la qualité de la formation est due à l'ouverture de plusieurs facultés au niveau national. Ceci a causé un déficit dans l'encadrement. Faute d'enseignants certains modules ont été complètement supprimés», a déploré Benbahmed. Et de rappeler que l'effectif des pharmaciens a atteint un taux de couverture global d'un pharmacien pour 500.000 habitants, et d'un pharmacien pour 90.000 habitants dans certaines régions, et ce, au détriment de la qualité de prestation, notant que l'Organisation mondiale de la santé qui recommande «un pharmacien pour 900.000 habitants». Quant au volet de la formation, le président de l'Ordre des pharmaciens d'Alger a indiqué qu'il est indispensable que les pharmaciens s'astreignent à une formation continue de qualité. Pour sa part, le DG de Sanofi-Aventis, Bernard Faure précise qu'ayant comme but de consolider les relations et de contribuer à une formation de qualité en Algérie, son laboratoire «a toujours été le promoteur dans l'innovation et l'organisation de journées scientifiques au profit de leurs partenaires que sont les hôpitaux, les pharmaciens et les spécialistes». A noter qu'en 2008, une session de formation au profit des grossistes du médicament et des distributeurs sera organisée par le laboratoire Sanofi-Aventis. Cette opération vise à exploiter les laboratoires en Algérie pour créer des postes d'emploi et garantir une formation continue au profit des professionnels de la santé publique. Les laboratoires Sanofi-Aventis ont organisé, dimanche dernier à Alger, la deuxième journée de formation au profit de 600 pharmaciens. Animée par des experts algériens et étrangers, cette rencontre a été marquée par des thèmes relatifs aux produits, à la gestion d'une officine, au marchandising et au poids de la marque d'un médicament sur le marché algérien. Les participants ont évoqué également leurs préoccupations quant au rôle du pharmacien hospitalier et d'officine, au comité du médicament, aux infections nosocomiales, au consommateur et au conseil. Pour une meilleure prise en charge des malades, les pharmaciens ont souligné la nécessité d'améliorer la prestation de leur service. Ils ont rappelé, à l'occasion, la mission du pharmacien qui se limitait dans le passé à la fabrication et la distribution du médicament. Ce rôle s'est, aujourd'hui, élargi et les pharmaciens contribuent à la préservation de la santé du malade. «L'acte pharmaceutique a évolué», a affirmé Lotfi Benbahmed, président de l'Ordre des pharmaciens d'Alger, expliquant que l'activité essentielle du pharmacien d'officine n'est plus la fabrication du médicament, ni sa distribution. Pour Benbahmed, le pharmacien d'aujourd'hui doit prodiguer des conseils et contribuer à réduire les dépenses de la sécurité sociale, à éviter la surconsommation des médicaments et à revaloriser le rôle du pharmacien. A propos de la décentralisation de la formation des pharmaciens, les spécialistes soulignent qu'il y a eu un impact négatif sur la qualité de l'enseignement. « La régression dans la qualité de la formation est due à l'ouverture de plusieurs facultés au niveau national. Ceci a causé un déficit dans l'encadrement. Faute d'enseignants certains modules ont été complètement supprimés», a déploré Benbahmed. Et de rappeler que l'effectif des pharmaciens a atteint un taux de couverture global d'un pharmacien pour 500.000 habitants, et d'un pharmacien pour 90.000 habitants dans certaines régions, et ce, au détriment de la qualité de prestation, notant que l'Organisation mondiale de la santé qui recommande «un pharmacien pour 900.000 habitants». Quant au volet de la formation, le président de l'Ordre des pharmaciens d'Alger a indiqué qu'il est indispensable que les pharmaciens s'astreignent à une formation continue de qualité. Pour sa part, le DG de Sanofi-Aventis, Bernard Faure précise qu'ayant comme but de consolider les relations et de contribuer à une formation de qualité en Algérie, son laboratoire «a toujours été le promoteur dans l'innovation et l'organisation de journées scientifiques au profit de leurs partenaires que sont les hôpitaux, les pharmaciens et les spécialistes». A noter qu'en 2008, une session de formation au profit des grossistes du médicament et des distributeurs sera organisée par le laboratoire Sanofi-Aventis. Cette opération vise à exploiter les laboratoires en Algérie pour créer des postes d'emploi et garantir une formation continue au profit des professionnels de la santé publique.