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Halte aux dangers politiques et économiques qui guettent le patrimoine
18e session du congrès des archéologues arabes
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 11 - 2007

Les participants à la 18e session du congrès d'archéologie et du patrimoine civilisationnel dans le Monde arabe ont examiné, lundi à Alger, les voies et moyens de préservation du patrimoine culturel mondial dans les pays arabes. A cet effet, la représentante de l'Organisation arabe de l'éducation, des sciences et de la culture (ALESCO), Mme Rita Aouadh a indiqué que l'examen de la question du patrimoine culturel mondial dans les pays arabes vise, avant tout, à encourager "le classement de nouveaux sites arabes en tant que patrimoine mondial". Il constitue, également, selon la même responsable, "un appel à se former en matière d'élaboration des dossiers de candidature et des listes préliminaires et à préparer, sur le terrain, les sites spécifiques du patrimoine culturel et naturel mondial dans les pays arabes". Il faut dire aussi que "les politiques relatives à l'archéologie et au patrimoine culturel dans les pays arabes ainsi que le rôle de l'organisation arabe dans la coordination de ces politiques" seront à l'ordre du jour des examens des experts participant au congrès d'Alger. Par ailleurs, concernant les sites archéologiques dans le monde arabe, Mme Aouadh a précisé qu'actuellement «il y a 63 sites classés au niveau mondial dans 14 Etats arabes dont 5 sites menacés, situés en Irak (Ashur et Samaraa), en Egypte (Abou Mina), au Yémen (Zoubeid), et la ville d'El-Qods.» Sur ce volet, il est à signaler que 13 états arabes ont proposé l'inscription 129 sites (culturel, naturel et mixte) sur les listes préliminaires, en plus d'autres sites inscrits l'année dernière, situés en Jordanie, au Maroc, en Syrie et au royaume d'Arabie saoudite. A cet égard, la représentante de l'ALESCO a, en outre, affirmé que la commission du patrimoine mondial examinera, lors de sa 32e session prévue en 2008 au Canada, "les cas de deux sites arabes candidats au classement". Il faut savoir que depuis 2006, a-t-elle poursuivi, "seuls trois sites arabes situés en Syrie, au Sultanat d'Oman et en Irak, ont été classés". Sur un autre chapitre, nombreux ont été les participants qui ont appelé à "la préservation des monuments arabes des dangers politiques ou économiques". A ce titre, M. Nacer Hussein Laboudi, expert archéologique au ministère de l'Information et de la Culture aux Emirats arabes unis, a indiqué que les problèmes de l'archéologie, notamment, au Moyen-Orient trouvent leur origine dans les "activités économiques et les guerres que connaît la région notamment au Liban, en Irak et en Palestine". De son côté, la représentante de l'UNESCO a évoqué la tendance à l'application de la convention sur la protection du patrimoine mondial et culturel de 1972, affirmant que "20 à 25 sites sont enregistré annuellement au titre du patrimoine mondial", un chiffre, a-t-elle dit qui "est appelé à atteindre 2.000 sites dans 30 ans". Enfin, soulignons que le congrès "s'intéressera à la question de la création d'un fonds arabe du patrimoine mondial" et ce, en se référant à l'expérience algérienne en la matière et à celle du Fonds africain du patrimoine mondial".
Les participants à la 18e session du congrès d'archéologie et du patrimoine civilisationnel dans le Monde arabe ont examiné, lundi à Alger, les voies et moyens de préservation du patrimoine culturel mondial dans les pays arabes. A cet effet, la représentante de l'Organisation arabe de l'éducation, des sciences et de la culture (ALESCO), Mme Rita Aouadh a indiqué que l'examen de la question du patrimoine culturel mondial dans les pays arabes vise, avant tout, à encourager "le classement de nouveaux sites arabes en tant que patrimoine mondial". Il constitue, également, selon la même responsable, "un appel à se former en matière d'élaboration des dossiers de candidature et des listes préliminaires et à préparer, sur le terrain, les sites spécifiques du patrimoine culturel et naturel mondial dans les pays arabes". Il faut dire aussi que "les politiques relatives à l'archéologie et au patrimoine culturel dans les pays arabes ainsi que le rôle de l'organisation arabe dans la coordination de ces politiques" seront à l'ordre du jour des examens des experts participant au congrès d'Alger. Par ailleurs, concernant les sites archéologiques dans le monde arabe, Mme Aouadh a précisé qu'actuellement «il y a 63 sites classés au niveau mondial dans 14 Etats arabes dont 5 sites menacés, situés en Irak (Ashur et Samaraa), en Egypte (Abou Mina), au Yémen (Zoubeid), et la ville d'El-Qods.» Sur ce volet, il est à signaler que 13 états arabes ont proposé l'inscription 129 sites (culturel, naturel et mixte) sur les listes préliminaires, en plus d'autres sites inscrits l'année dernière, situés en Jordanie, au Maroc, en Syrie et au royaume d'Arabie saoudite. A cet égard, la représentante de l'ALESCO a, en outre, affirmé que la commission du patrimoine mondial examinera, lors de sa 32e session prévue en 2008 au Canada, "les cas de deux sites arabes candidats au classement". Il faut savoir que depuis 2006, a-t-elle poursuivi, "seuls trois sites arabes situés en Syrie, au Sultanat d'Oman et en Irak, ont été classés". Sur un autre chapitre, nombreux ont été les participants qui ont appelé à "la préservation des monuments arabes des dangers politiques ou économiques". A ce titre, M. Nacer Hussein Laboudi, expert archéologique au ministère de l'Information et de la Culture aux Emirats arabes unis, a indiqué que les problèmes de l'archéologie, notamment, au Moyen-Orient trouvent leur origine dans les "activités économiques et les guerres que connaît la région notamment au Liban, en Irak et en Palestine". De son côté, la représentante de l'UNESCO a évoqué la tendance à l'application de la convention sur la protection du patrimoine mondial et culturel de 1972, affirmant que "20 à 25 sites sont enregistré annuellement au titre du patrimoine mondial", un chiffre, a-t-elle dit qui "est appelé à atteindre 2.000 sites dans 30 ans". Enfin, soulignons que le congrès "s'intéressera à la question de la création d'un fonds arabe du patrimoine mondial" et ce, en se référant à l'expérience algérienne en la matière et à celle du Fonds africain du patrimoine mondial".

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