Les pays de la Ligue arabe réunis au Caire ont accepté l'invitation à participer au niveau ministériel à la conférence d'Annapolis le 27 décembre. Les pays de la Ligue arabe réunis au Caire ont accepté l'invitation à participer au niveau ministériel à la conférence d'Annapolis le 27 décembre. Après trois mois de rencontres diverses et de réunions bilatérales entre les négociateurs palestiniens et israéliens, l'événement que constitue la conférence d'Annapolis vient de recevoir l'officialisation attendue avec l'envoi des lettres d'invitation à toutes les parties invitées par Washington. Ultime concertation au niveau des ministres des Affaires étrangères arabes membres du groupe de contact installé au lendemain de l'initiative de paix d'inspiration saoudienne lancée lors du sommet de Beyrouth en juillet 2003, la réunion qui s'est tenue au Caire, hier et avant-hier, avait pour principal ordre du jour la question de savoir si les pays arabes invités opteraient pour une participation à titre individuel ou collectif. Les membres du groupe de contact sont l'Egypte, la Jordanie, Bahrein, l'Arabie saoudite, la Syrie, le Qatar, le Maroc, la Tunisie, l'Algérie, le Soudan, et l'Autorité palestinienne. Dans la lettre d'invitation récemment adressée à des dizaines de pays devant prendre part à la réunion d'Annapolis, les Etats-Unis ont clairement fait référence à l'initiative de paix arabe. Ce qui n'aura pas manqué d'être pris en ligne de compte par les participants à la réunion du Caire. Mais déjà des divergences sont apparues puisque si le sultanat d'Oman a immédiatement donné son accord pour participer à la réunion, par contre et jusque dans la journée d'hier, la question restait posée pour ce qui concerne la décision saoudienne. Le secrétaire général de la Ligue, Amr Moussa, prévenait dès le début de la réunion : «La normalisation avec Israël ne sera pas gratuite et les pays arabes qui participeraient à Annapolis le feront pour soutenir la partie palestinienne.» Cette question de la normalisation des relations arabo-israéliennes sera très certainement au cœur de la rencontre d'Annapolis tant il ne fait maintenant plus de doute que les divergences entre Palestiniens et Israéliens au sujet du document devant servir de base de travail, n'auront été ni dépassées ni aplanies. D'où la référence américaine à l'initiative de paix arabe comme moyen de contourner un échec trop flagrant de la réunion d'Annapolis dont les préparatifs auront coûté à Condoleezza Rice pas moins de huit déplacements dans la région du Proche-Orient en trois mois. Pour rappel, l'initiative de paix arabe est, on le sait, basée sur la question de la normalisation avec Israël, celle visant à la création d'un Etat palestinienne viable et souverain, la question d'Al Qods est comme capitale de cet Etat, et enfin le règlement «équitable et agréé» de la question des réfugiés palestiniens. Cette initiative exigeait aussi d'Israél qu'il prenne en charge la question de l'évacuation des territoires occupés depuis 1967. Au Caire, le président égyptien, Hosni Moubarak s'est entretenu successivement avec le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas et le roi Abdallah de Jordanie. L'optimisme paraissait de rigueur même si, les questions considérées par les Palestiniens comme préalables fondamentaux pour une réussite de la réunion d'Annapolis, demeurent toutes en suspens du fait du refus israélien à les prendre en ligne de compte. Après trois mois de rencontres diverses et de réunions bilatérales entre les négociateurs palestiniens et israéliens, l'événement que constitue la conférence d'Annapolis vient de recevoir l'officialisation attendue avec l'envoi des lettres d'invitation à toutes les parties invitées par Washington. Ultime concertation au niveau des ministres des Affaires étrangères arabes membres du groupe de contact installé au lendemain de l'initiative de paix d'inspiration saoudienne lancée lors du sommet de Beyrouth en juillet 2003, la réunion qui s'est tenue au Caire, hier et avant-hier, avait pour principal ordre du jour la question de savoir si les pays arabes invités opteraient pour une participation à titre individuel ou collectif. Les membres du groupe de contact sont l'Egypte, la Jordanie, Bahrein, l'Arabie saoudite, la Syrie, le Qatar, le Maroc, la Tunisie, l'Algérie, le Soudan, et l'Autorité palestinienne. Dans la lettre d'invitation récemment adressée à des dizaines de pays devant prendre part à la réunion d'Annapolis, les Etats-Unis ont clairement fait référence à l'initiative de paix arabe. Ce qui n'aura pas manqué d'être pris en ligne de compte par les participants à la réunion du Caire. Mais déjà des divergences sont apparues puisque si le sultanat d'Oman a immédiatement donné son accord pour participer à la réunion, par contre et jusque dans la journée d'hier, la question restait posée pour ce qui concerne la décision saoudienne. Le secrétaire général de la Ligue, Amr Moussa, prévenait dès le début de la réunion : «La normalisation avec Israël ne sera pas gratuite et les pays arabes qui participeraient à Annapolis le feront pour soutenir la partie palestinienne.» Cette question de la normalisation des relations arabo-israéliennes sera très certainement au cœur de la rencontre d'Annapolis tant il ne fait maintenant plus de doute que les divergences entre Palestiniens et Israéliens au sujet du document devant servir de base de travail, n'auront été ni dépassées ni aplanies. D'où la référence américaine à l'initiative de paix arabe comme moyen de contourner un échec trop flagrant de la réunion d'Annapolis dont les préparatifs auront coûté à Condoleezza Rice pas moins de huit déplacements dans la région du Proche-Orient en trois mois. Pour rappel, l'initiative de paix arabe est, on le sait, basée sur la question de la normalisation avec Israël, celle visant à la création d'un Etat palestinienne viable et souverain, la question d'Al Qods est comme capitale de cet Etat, et enfin le règlement «équitable et agréé» de la question des réfugiés palestiniens. Cette initiative exigeait aussi d'Israél qu'il prenne en charge la question de l'évacuation des territoires occupés depuis 1967. Au Caire, le président égyptien, Hosni Moubarak s'est entretenu successivement avec le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas et le roi Abdallah de Jordanie. L'optimisme paraissait de rigueur même si, les questions considérées par les Palestiniens comme préalables fondamentaux pour une réussite de la réunion d'Annapolis, demeurent toutes en suspens du fait du refus israélien à les prendre en ligne de compte.