C'est le bras de fer entre le président sortant Emile Lahoud, et le chef du gouvernement, Fouad Siniora qui, malgré le transfert des questions liées à la sécurité du pays au chef de l'armée, continue d'affirmer qu'il assumera toutes ses responsabilité et prérogatives durant la période d'intérim ouverte hier. C'est le bras de fer entre le président sortant Emile Lahoud, et le chef du gouvernement, Fouad Siniora qui, malgré le transfert des questions liées à la sécurité du pays au chef de l'armée, continue d'affirmer qu'il assumera toutes ses responsabilité et prérogatives durant la période d'intérim ouverte hier. Ce qui n'était que crainte et appréhension s'est amplement réalisé durant cette journée de vendredi qui a vu les parlementaires libanais incapables de trouver le consensus nécessaire à la nomination d'un remplaçant au président sortant Emile Lahoud, et, par voie de conséquence, à dépasser la grave crise politique et institutionnelle que traverse le pays depuis le départ collectif des ministres du Hezbollah du gouvernement Siniora en mars 2007. L'impasse politique est telle qu'à l'heure qu'il est, le Liban s'en remet totalement à l'armée et aux forces de sécurité pour éviter autant que faire se peut, un retour aux pires scénarios du passé. En quittant ses fonctions, vendredi à minuit, Emile Lahoud, a pris le soin de confier officiellement la sécurité du pays à l'armée dirigée par le général Michel Souleiman. C'est cette décision, initialement prise pour assurer la stabilité et la sécurité, quoi est rapidement devenue la pomme de discorde entre le président sortant et son ex chef du gouvernement Fouad Siniora. Le gouvernement de ce dernier a aussitôt qualifié la décision d'Emile Lahoud «d'inconstitutionnelle». Pour sa part, répliquant à cette déclaration, Lahoud considère, lui, que «le gouvernement de Siniora est illégal et inconstitutionnel». On sait que la Constitution libanaise stipule clairement que les prérogatives du chef de l'Etat sont automatiquement transmises au gouvernement en cas de vacance de la présidence. C'est présentement l'argument fort de Fouad Siniora pour se maintenir au pouvoir malgré l'ouverture, de fait, d'une période d'état d'urgence qui ne dit pas son nom. Au reste, M. Siniora a averti qu'il «continuera d'assumer ses responsabilités et prérogatives constitutionnelles». Au plan international, les réactions versent unanimement dans la déception et les appels réitérés au calme et à la retenue entre toutes les parties en conflit. Ainsi, le secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki Moon, a annoncé «regretter ce report et appeler à trouver un compromis le plus vite possible». Pour le département d'Etat américain, «Washington loue les forces armées et les services de sécurité résolus à défendre la loi et l'ordre durant cette période d'intérim et appelle toutes les parties au calme». L'Union européenne pour sa part, se dit «très fortement attachée à l'indépendance et à la souveraineté du Liban». Mais les observateurs cherchent toujours les raisons qui ont amené le président sortant Emile Lahoud à ne pas démissionner de son poste dans les dernières heures de son mandat, ce qui, constitutionnellement, aurait automatiquement entrainé la démission du gouvernement Siniora. Ce qui n'était que crainte et appréhension s'est amplement réalisé durant cette journée de vendredi qui a vu les parlementaires libanais incapables de trouver le consensus nécessaire à la nomination d'un remplaçant au président sortant Emile Lahoud, et, par voie de conséquence, à dépasser la grave crise politique et institutionnelle que traverse le pays depuis le départ collectif des ministres du Hezbollah du gouvernement Siniora en mars 2007. L'impasse politique est telle qu'à l'heure qu'il est, le Liban s'en remet totalement à l'armée et aux forces de sécurité pour éviter autant que faire se peut, un retour aux pires scénarios du passé. En quittant ses fonctions, vendredi à minuit, Emile Lahoud, a pris le soin de confier officiellement la sécurité du pays à l'armée dirigée par le général Michel Souleiman. C'est cette décision, initialement prise pour assurer la stabilité et la sécurité, quoi est rapidement devenue la pomme de discorde entre le président sortant et son ex chef du gouvernement Fouad Siniora. Le gouvernement de ce dernier a aussitôt qualifié la décision d'Emile Lahoud «d'inconstitutionnelle». Pour sa part, répliquant à cette déclaration, Lahoud considère, lui, que «le gouvernement de Siniora est illégal et inconstitutionnel». On sait que la Constitution libanaise stipule clairement que les prérogatives du chef de l'Etat sont automatiquement transmises au gouvernement en cas de vacance de la présidence. C'est présentement l'argument fort de Fouad Siniora pour se maintenir au pouvoir malgré l'ouverture, de fait, d'une période d'état d'urgence qui ne dit pas son nom. Au reste, M. Siniora a averti qu'il «continuera d'assumer ses responsabilités et prérogatives constitutionnelles». Au plan international, les réactions versent unanimement dans la déception et les appels réitérés au calme et à la retenue entre toutes les parties en conflit. Ainsi, le secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki Moon, a annoncé «regretter ce report et appeler à trouver un compromis le plus vite possible». Pour le département d'Etat américain, «Washington loue les forces armées et les services de sécurité résolus à défendre la loi et l'ordre durant cette période d'intérim et appelle toutes les parties au calme». L'Union européenne pour sa part, se dit «très fortement attachée à l'indépendance et à la souveraineté du Liban». Mais les observateurs cherchent toujours les raisons qui ont amené le président sortant Emile Lahoud à ne pas démissionner de son poste dans les dernières heures de son mandat, ce qui, constitutionnellement, aurait automatiquement entrainé la démission du gouvernement Siniora.