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C'est déjà la guerre des nerfs
Le Liban s'enfonce dans la crise
Publié dans El Watan le 26 - 11 - 2007

Depuis les premières heures de samedi, le Liban, sans président de la République, vit une situation qui n'est pas inédite puisque c'est la deuxième vacance de son histoire, mais qui pose cette fois le problème de la continuité de l'Etat, et, dans son prolongement, la question de la légitimité.
Et celle-ci intervient avec la confirmation par le ministre libanais des Affaires étrangères par intérim, Tarek Mitri, que le Liban participerait à la conférence internationale d'Annapolis, alors que le Hezbollah s'est opposé catégoriquement à cette réunion, appelant à son boycott. « Le Liban participera à la conférence d'Annapolis, conformément à la décision commune des pays arabes d'assister à l'événement » annoncée la veille au Caire, a affirmé Tarek Mitri dans un communiqué. Il a déjà quitté le Liban pour se rendre aux Etats-Unis où doit avoir lieu demain cette réunion censée relancer le processus de paix régional, précise le communiqué. Le Hezbollah a, de son côté, refusé samedi toute participation libanaise à la réunion d'Annapolis. « Nous refusons toute participation libanaise à la conférence et considérons toute délégation libanaise comme n'étant pas représentative du Liban », a déclaré le parti chiite, qui mène l'opposition. Tarek Mitri est ministre de la Culture et également chef de la diplomatie libanaise par intérim depuis la démission de Faouzi Salloukh, l'an dernier avec cinq autres ministres de l'opposition. Le gouvernement libanais, considéré comme illégitime par l'opposition, assume désormais l'ensemble des pouvoirs exécutifs depuis le départ vendredi à minuit, de l'ancien président Emile Lahoud, sans qu'un nouveau chef de l'Etat ait été élu. Le Premier ministre libanais Fouad Siniora a aussitôt déclaré que son cabinet endossait les pouvoirs présidentiels. M. Siniora a cependant noté que sa tâche principale était de porter à son terme le processus d'élection d'un président. Faute de consensus, le Parlement a laissé passer vendredi sa dernière occasion de désigner un nouveau chef de l'Etat avant l'expiration du mandat de M. Lahoud. L'opposition, dirigée par le Hezbollah, ne reconnaît plus de légitimité au gouvernement de M. Siniora. « En cas de vacance de la présidence, les pouvoirs de la présidence reviennent au cabinet (...) qui est le cabinet légitime et constitutionnel au regard de la Constitution », a déclaré M. Siniora lors d'une conférence de presse à Bkerke, près de Beyrouth. Au moins, de ce point de vue, c'est déjà la guerre des nerfs qui se prolonge puisqu'elle dure depuis la démission, au mois de décembre dernier, de six ministres chiites. L'opposition en a très rapidement fait sa lecture en rappelant qu'un gouvernement perd sa légitimité si une communauté n'y était pas représentée, ou s'en retirait. C'était alors comme une réponse à la majorité qui déclarait que le président Emile Lahoud avait perdu toute légitimité quand il a été maintenu à son poste pour deux années supplémentaires, en violation de la Constitution du Liban. Plusieurs journaux estiment que le Liban est entré dans une période de « vide organisé » et redoutent que cette étape ne se prolonge indéfiniment. « Il y a désormais un statu quo, les deux camps ayant peur l'un de l'autre », déclare un diplomate arabe à Beyrouth. « Il y a des craintes que la situation ne dégénère en un conflit entre sunnites et chiites ou entre chrétiens, c'est pour cela que tout le monde va faire preuve de retenue ». En quittant le palais présidentiel, M. Lahoud, un des présidents les plus controversés de l'histoire du Liban, a confié à l'armée la sécurité du pays. Comment ce vide sera-t-il comblé et surtout quand ?

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