Le premier secrétaire national du FFS a animé ses derniers meetings hier à Béjaïa et Tizi-Ouzou. Proximité, Etat de droit et changement radical ont été les maîtres mots d'une campagne qui l'a mené aux quatre coins du pays. Porte-flambeau de l'opposition au pouvoir, le FFS s'est distingué par une campagne électorale au vitriol où aucune tare du régime n'a été laissée au hasard. D'entrée de jeu, Karim Tabbou, premier secrétaire, dont le parti s'est vu annuler plusieurs listes de candidatures, a placé la barre assez haut, en appelant à «une mobilisation historique». Tabbou, qui a entamé sa campagne à partir de Ghardaïa, le 15 novembre dernier, n'a pas hésité à accuser les pouvoirs publics de vouloir cantonner le FFS en Kabylie. C'est par un «nous sommes un parti national», que le parti d'Aït Ahmed a donc lancé l'une de ses plus vastes campagnes électorales, du fait du nombre record de listes présentées pour les APC et les APW. «Le choix d'inaugurer la campagne électorale de notre parti par la région du Sud (Ghardaïa et Ouargla) est un choix politique», a insisté le n°2 du FFS. A l'occasion du même meeting, à Ghardaïa, Tabbou a plaidé «pour un contrôle rigoureux durant le scrutin et le vote en masse pour son parti». La suspicion de fraude étant une donne constante chez nous, le FFS en a fait un thème de campagne, rappelant que ce phénomène sert surtout les incompétents. L'autre thème abordé par le FFS est en rapport avec la proximité, dont le vieux parti d'opposition entend en faire un élément central de sa démarche dans la gestion des communes. Une occasion pour le premier secrétaire de mettre à nu la gestion actuelle des APC, en accusant le pouvoir de tourner le dos aux citoyens. Son parti, a-t-il promis, a pour option «d'être toujours aux côtés du citoyen, en se rapprochant quotidiennement de ses conditions de vie». Et à Tabbou d'asséner : «Les gouvernants se doivent d'assumer entièrement leurs responsabilités». Pour ce faire, le premier secrétaire du FFS appelle le régime à réhabiliter «la pratique politique», en respectant «la volonté populaire». Il a, par ailleurs, dénoncé dans ces meetings, l'éloignement «des préoccupations de leurs mandants» vis-à-vis des citoyens. Eloignés parce que «injoignables», a accusé Tabbou. A l'extrême-est du pays, à Tébessa, le n°2 du vieux parti d'opposition a plaidé pour «l'instauration d'un Etat de droit». Sujet de prédilection du FFS depuis plus d'une quinzaine d'années, l'Etat de droit a, bien entendu, était l'un des thèmes phares du FFS avec, cette fois, un contenu concret adossé au concept. Ainsi, pour Tabbou, «l'élection des candidats du FFS, donnera l'occasion aux citoyens d'initier une nouvelle expérience de gestion locale, ouvrant des perspectives réelles pour la prise en charge effective des problèmes». Une autre manière de dire que sa formation est garante de l'Etat de droit à l'échelon de la localité. Dans la bouche de Tabbou cette «évolution nécessaire» passe par le «vote massif» qui «provoque le changement radical». A partir de Sétif, où il a défendu le principe du « changement », le premier secrétaire a mis en exergue l'importance de la participation du citoyen dans la vie politique du pays. C'est selon lui la condition sine qua non pour donner «un sens concret à la démocratie». Le premier secrétaire national du FFS a animé ses derniers meetings hier à Béjaïa et Tizi-Ouzou. Proximité, Etat de droit et changement radical ont été les maîtres mots d'une campagne qui l'a mené aux quatre coins du pays. Porte-flambeau de l'opposition au pouvoir, le FFS s'est distingué par une campagne électorale au vitriol où aucune tare du régime n'a été laissée au hasard. D'entrée de jeu, Karim Tabbou, premier secrétaire, dont le parti s'est vu annuler plusieurs listes de candidatures, a placé la barre assez haut, en appelant à «une mobilisation historique». Tabbou, qui a entamé sa campagne à partir de Ghardaïa, le 15 novembre dernier, n'a pas hésité à accuser les pouvoirs publics de vouloir cantonner le FFS en Kabylie. C'est par un «nous sommes un parti national», que le parti d'Aït Ahmed a donc lancé l'une de ses plus vastes campagnes électorales, du fait du nombre record de listes présentées pour les APC et les APW. «Le choix d'inaugurer la campagne électorale de notre parti par la région du Sud (Ghardaïa et Ouargla) est un choix politique», a insisté le n°2 du FFS. A l'occasion du même meeting, à Ghardaïa, Tabbou a plaidé «pour un contrôle rigoureux durant le scrutin et le vote en masse pour son parti». La suspicion de fraude étant une donne constante chez nous, le FFS en a fait un thème de campagne, rappelant que ce phénomène sert surtout les incompétents. L'autre thème abordé par le FFS est en rapport avec la proximité, dont le vieux parti d'opposition entend en faire un élément central de sa démarche dans la gestion des communes. Une occasion pour le premier secrétaire de mettre à nu la gestion actuelle des APC, en accusant le pouvoir de tourner le dos aux citoyens. Son parti, a-t-il promis, a pour option «d'être toujours aux côtés du citoyen, en se rapprochant quotidiennement de ses conditions de vie». Et à Tabbou d'asséner : «Les gouvernants se doivent d'assumer entièrement leurs responsabilités». Pour ce faire, le premier secrétaire du FFS appelle le régime à réhabiliter «la pratique politique», en respectant «la volonté populaire». Il a, par ailleurs, dénoncé dans ces meetings, l'éloignement «des préoccupations de leurs mandants» vis-à-vis des citoyens. Eloignés parce que «injoignables», a accusé Tabbou. A l'extrême-est du pays, à Tébessa, le n°2 du vieux parti d'opposition a plaidé pour «l'instauration d'un Etat de droit». Sujet de prédilection du FFS depuis plus d'une quinzaine d'années, l'Etat de droit a, bien entendu, était l'un des thèmes phares du FFS avec, cette fois, un contenu concret adossé au concept. Ainsi, pour Tabbou, «l'élection des candidats du FFS, donnera l'occasion aux citoyens d'initier une nouvelle expérience de gestion locale, ouvrant des perspectives réelles pour la prise en charge effective des problèmes». Une autre manière de dire que sa formation est garante de l'Etat de droit à l'échelon de la localité. Dans la bouche de Tabbou cette «évolution nécessaire» passe par le «vote massif» qui «provoque le changement radical». A partir de Sétif, où il a défendu le principe du « changement », le premier secrétaire a mis en exergue l'importance de la participation du citoyen dans la vie politique du pays. C'est selon lui la condition sine qua non pour donner «un sens concret à la démocratie».