Les pluies diluviennes qui s'abattent depuis samedi sur le Nord de l'Algérie ont causé la mort de quatorze personnes et trois autres sont portées disparues. Les pluies diluviennes qui s'abattent depuis samedi sur le Nord de l'Algérie ont causé la mort de quatorze personnes et trois autres sont portées disparues. Selon un décompte réalisé hier en fin de matinée, à partir de bilans officiels. Trois personnes sont mortes dans la wilaya d'Alger suite aux intempéries qui caractérisent la région depuis dimanche dernier, a-t-on appris hier auprès de la cellule de crise de la wilaya d'Alger. Un enfant âgé de huit ans est décédé après son transfert, mardi après midi, à l'hôpital Lamine Debbaghine (Bab El-Oued), un adolescent de 15 ans a péri à la suite de l'effondrement d'un mur de soutènement au niveau de Bouzareah, sur les hauteurs d'Alger et une femme a également trouvé la mort après l'effondrement d'une vielle bâtisse à Raïs Hamidou. Le commandant de la protection civile a annoncé que «quatre personnes sont mortes entre mardi et mercredi à Oran». Il y a lieu de rappeler que deux personnes sont mortes dans la nuit de lundi à mardi dans la région de Boumerdès (50 km à l'est d'Alger). A Sidi Daoud, localité située dans la région de Déllys, un adolescent de 15 ans est mort mardi après avoir été emporté par la crue d'un oued. Dimanche, deux personnes ont trouvé la mort et huit ont été blessées à la suite de pluies qui avaient provoqué l'effondrement d'un pont à Béni Messous, dans la banlieue ouest d'Alger. Cela en plus de trois personnes portées disparues mardi à Dellys après avoir été emportées par les crues d'oueds en furie. Dans la nuit de mardi à mercredi, les éléments de la Protection civile, aidés par des citoyens bénévoles, ont repêché le corps d'une jeune fille âgée d'environ 17 ans dans un oued dit «oued communal» à Zéralda. Aucune information n'a été fournie sur son identité, mais on croit savoir, selon des témoignages, que cette jeune fille serait originaire d'Alger et résidante depuis quelques mois à Zéralda. Cette jeune fille qui a été retrouvée sous des tonnes de boue «aurait été emportée par les eaux la nuit du mardi à la suite des pluies diluviennes qui s'étaient abattues et alors qu'elle se rendait à son domicile situé à Al Qaria sur les hauteurs de Zéralda». Des citoyens de Koléa, localité limitrophe de Zéralda, indiquent également que «plus d'une dizaine de personnes sont portées disparues». En outre, «des corps ont été extraits des grandes quantités de boue qui se sont accumulées en certains endroits de la ville, située en aval des montagnes déboisées », a appris Midi Libre de sources locales. Cela dit, aucune source officielle n'a affirmé ou infirmé cette information. Néanmoins, la panique qui s'est emparée des populations rurales et le désarroi qui les habite laissent penser à un bilan autrement plus grave. Il est à signaler que des centaines voire des milliers de familles, notamment vivant en zones rurales, sont dépourvues de toits. C'est le cas de citoyens habitants à Cherchell, lesquels nous ont exprimé, par téléphone, leur détresse. «Nous sommes coupés du monde» s'est plainte une femme sur un ton de révolte. Et d'ajouter : «Depuis presque trois jours, aucune autorité n'a daigné s'enquérir de notre situation ou nous porter secours». Pour l'heure, les services de la Protection civile poursuivent les opérations de secours et de déblaiment pour rétablir les axes routiers. Vu les prévisions climatiques, il y a lieu de craindre, dans les jours à venir un regain de dégâts. Enfin et selon un responsable de la cellule de crise, il a été enregistré 378 inondations au niveau des maisons et des rues de la capitale depuis la chute des pluies diluviennes qui ont atteint 150 mm. 29 cas d'effondrement total de vielles bâtisses et de murs, 33 autres menaçant ruine et 29 cas de glissements de terrain ont été enregistrés, ajoute la même source. 13 cellules de crise comptant des représentants de la Protection civile, de la Gendarmerie et de la sûreté nationale ainsi que des services techniques ont été installés dans toutes les circonscriptions administratives de la wilaya sous la supervision du wali d'Alger, rappelle-t-on. Selon un décompte réalisé hier en fin de matinée, à partir de bilans officiels. Trois personnes sont mortes dans la wilaya d'Alger suite aux intempéries qui caractérisent la région depuis dimanche dernier, a-t-on appris hier auprès de la cellule de crise de la wilaya d'Alger. Un enfant âgé de huit ans est décédé après son transfert, mardi après midi, à l'hôpital Lamine Debbaghine (Bab El-Oued), un adolescent de 15 ans a péri à la suite de l'effondrement d'un mur de soutènement au niveau de Bouzareah, sur les hauteurs d'Alger et une femme a également trouvé la mort après l'effondrement d'une vielle bâtisse à Raïs Hamidou. Le commandant de la protection civile a annoncé que «quatre personnes sont mortes entre mardi et mercredi à Oran». Il y a lieu de rappeler que deux personnes sont mortes dans la nuit de lundi à mardi dans la région de Boumerdès (50 km à l'est d'Alger). A Sidi Daoud, localité située dans la région de Déllys, un adolescent de 15 ans est mort mardi après avoir été emporté par la crue d'un oued. Dimanche, deux personnes ont trouvé la mort et huit ont été blessées à la suite de pluies qui avaient provoqué l'effondrement d'un pont à Béni Messous, dans la banlieue ouest d'Alger. Cela en plus de trois personnes portées disparues mardi à Dellys après avoir été emportées par les crues d'oueds en furie. Dans la nuit de mardi à mercredi, les éléments de la Protection civile, aidés par des citoyens bénévoles, ont repêché le corps d'une jeune fille âgée d'environ 17 ans dans un oued dit «oued communal» à Zéralda. Aucune information n'a été fournie sur son identité, mais on croit savoir, selon des témoignages, que cette jeune fille serait originaire d'Alger et résidante depuis quelques mois à Zéralda. Cette jeune fille qui a été retrouvée sous des tonnes de boue «aurait été emportée par les eaux la nuit du mardi à la suite des pluies diluviennes qui s'étaient abattues et alors qu'elle se rendait à son domicile situé à Al Qaria sur les hauteurs de Zéralda». Des citoyens de Koléa, localité limitrophe de Zéralda, indiquent également que «plus d'une dizaine de personnes sont portées disparues». En outre, «des corps ont été extraits des grandes quantités de boue qui se sont accumulées en certains endroits de la ville, située en aval des montagnes déboisées », a appris Midi Libre de sources locales. Cela dit, aucune source officielle n'a affirmé ou infirmé cette information. Néanmoins, la panique qui s'est emparée des populations rurales et le désarroi qui les habite laissent penser à un bilan autrement plus grave. Il est à signaler que des centaines voire des milliers de familles, notamment vivant en zones rurales, sont dépourvues de toits. C'est le cas de citoyens habitants à Cherchell, lesquels nous ont exprimé, par téléphone, leur détresse. «Nous sommes coupés du monde» s'est plainte une femme sur un ton de révolte. Et d'ajouter : «Depuis presque trois jours, aucune autorité n'a daigné s'enquérir de notre situation ou nous porter secours». Pour l'heure, les services de la Protection civile poursuivent les opérations de secours et de déblaiment pour rétablir les axes routiers. Vu les prévisions climatiques, il y a lieu de craindre, dans les jours à venir un regain de dégâts. Enfin et selon un responsable de la cellule de crise, il a été enregistré 378 inondations au niveau des maisons et des rues de la capitale depuis la chute des pluies diluviennes qui ont atteint 150 mm. 29 cas d'effondrement total de vielles bâtisses et de murs, 33 autres menaçant ruine et 29 cas de glissements de terrain ont été enregistrés, ajoute la même source. 13 cellules de crise comptant des représentants de la Protection civile, de la Gendarmerie et de la sûreté nationale ainsi que des services techniques ont été installés dans toutes les circonscriptions administratives de la wilaya sous la supervision du wali d'Alger, rappelle-t-on.