Il aura fallu attendre la fin de journée pour voir le taux de participation grimper à 20% dans la commune de Bab-Ezzouar, plébiscitant la tête de liste Fln dorénavant élu pour un deuxième mandat. Une virée dans les centres de vote en ce jeudi pluvieux du 29 novembre nous a permis de constater le climat de doute quant à la participation des citoyens qui avaient à choisir les membres de leur nouvelle assemblée locale et celle de wilaya parmi huit listes électorales. Jusqu'à dix heures du matin, certains bureaux de vote affichaient encore zéro votants. L'absence des femmes était particulièrement remarquée. Le centre Sorecal, le plus important de la commune comptant près de 6.000 électrices inscrites, n'a enregistré que seulement 81 votantes vers la mi-journée. Dans un autre centre pour femmes, la 91e votante s'est présentée à 18 h 30 , alors qu'il était inscrit sur le registre de ce bureau 429 noms. Comme d'habitude, la participation féminine n'est effective que vers la fin de journée, compte tenu des responsabilités familiales, mais cette fois, la défaillance a été aggravée par les conditions climatiques qui n'étaient pas très favorables et ce, en plus du peu d'intérêt qu'accordent les femmes à un scrutin dont elles ne se sentent pas concernées. Une sexagénaire rencontrée au sortir d'un des bureaux de vote a tenu tout de même à faire connaître son sentiment sur ces élections auxquelles elle est conviée, en réclamant innocemment le président d'Apc sortant : « Je veux le voir avant qu'il s'en aille, parce que depuis que j'ai voté pour lui la dernière fois, je ne l'ai plus revu ». Bien que naïvement exprimé, le sentiment de cette grand-mère n'est pas contredit par l'absence des femmes. Elles sont pourtant nombreuses à y assurer le déroulement du scrutin. Dans les bureaux en qualité de fonctionnaires d'un jour, ou comme représentantes des formations politiques en lice. On pouvait voir de jeunes étudiantes « militantes » d'un jour occuper les postes d'observatrices représentant les partis politiques, toutes tendances confondues. A retenir, toutefois, la maîtrise de l'organisation du scrutin dans cette commune, qui s'est distinguée, cette fois, par la facilitation des procédures. Une cellule d'information a été mise à la disposition des citoyens pour l'orientation des citoyens parmi lesquels ceux qui n'ont pu renouveler leurs cartes d'électeurs. Un fichier électronique a permis aux électeurs inscrits de retirer un bon provisoire de vote avec lequel ils ont pu accomplir leur devoir électoral. Il aura fallu attendre la fin de journée pour voir le taux de participation grimper à 20% dans la commune de Bab-Ezzouar, plébiscitant la tête de liste Fln dorénavant élu pour un deuxième mandat. Une virée dans les centres de vote en ce jeudi pluvieux du 29 novembre nous a permis de constater le climat de doute quant à la participation des citoyens qui avaient à choisir les membres de leur nouvelle assemblée locale et celle de wilaya parmi huit listes électorales. Jusqu'à dix heures du matin, certains bureaux de vote affichaient encore zéro votants. L'absence des femmes était particulièrement remarquée. Le centre Sorecal, le plus important de la commune comptant près de 6.000 électrices inscrites, n'a enregistré que seulement 81 votantes vers la mi-journée. Dans un autre centre pour femmes, la 91e votante s'est présentée à 18 h 30 , alors qu'il était inscrit sur le registre de ce bureau 429 noms. Comme d'habitude, la participation féminine n'est effective que vers la fin de journée, compte tenu des responsabilités familiales, mais cette fois, la défaillance a été aggravée par les conditions climatiques qui n'étaient pas très favorables et ce, en plus du peu d'intérêt qu'accordent les femmes à un scrutin dont elles ne se sentent pas concernées. Une sexagénaire rencontrée au sortir d'un des bureaux de vote a tenu tout de même à faire connaître son sentiment sur ces élections auxquelles elle est conviée, en réclamant innocemment le président d'Apc sortant : « Je veux le voir avant qu'il s'en aille, parce que depuis que j'ai voté pour lui la dernière fois, je ne l'ai plus revu ». Bien que naïvement exprimé, le sentiment de cette grand-mère n'est pas contredit par l'absence des femmes. Elles sont pourtant nombreuses à y assurer le déroulement du scrutin. Dans les bureaux en qualité de fonctionnaires d'un jour, ou comme représentantes des formations politiques en lice. On pouvait voir de jeunes étudiantes « militantes » d'un jour occuper les postes d'observatrices représentant les partis politiques, toutes tendances confondues. A retenir, toutefois, la maîtrise de l'organisation du scrutin dans cette commune, qui s'est distinguée, cette fois, par la facilitation des procédures. Une cellule d'information a été mise à la disposition des citoyens pour l'orientation des citoyens parmi lesquels ceux qui n'ont pu renouveler leurs cartes d'électeurs. Un fichier électronique a permis aux électeurs inscrits de retirer un bon provisoire de vote avec lequel ils ont pu accomplir leur devoir électoral.