Graves ont été les accusations portées par le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), lors de son évaluation des résultats du scrutin pour le renouvellement des assemblées locales de jeudi dernier. Animant une conférence de presse au Centre international de presse (CIP), Said Sadi a indiqué que «la violence et la fraude ont dominé le scrutin», indiquant au passage que «ces pratiques ne présagent de rien de bon pour l'harmonie de la société, la stabilité de l'Etat et la cohésion de la nation». Dans une première lecture politique des résultats des élections locales de jeudi dernier, le leader du RCD a énergiquement dénoncé «la perversion de l'Administration» et les «irrégularités» qui ont entaché le déroulement du scrutin dans plusieurs wilayas du territoire national. Ainsi, il fera part de l'agression dont a été victime un de ses militants à Tébessa, où il a été passé à tabac par des militants d'autres partis, car il a refusé de sortir du bureau de vote lors de l'opération de dépouillement. Cette attitude affichée par certains partis a soulevé l'ire des citoyens à Souk-Ahras, où les urnes ont été saccagées à la fin de l'opération, a souligné le Dr. Sadi, évoquant également «la mobilisation» des citoyens, militants du RCD surtout, dans les localités de Collo, Relizane et Tlemcen, «pour barrer le chemin aux fraudeurs». Et de déplorer l'attitude de «certains commis de l'Etat» à Tindouf, où des cartes d'électeurs se faisaient distribuer aux gens «pour aller voter une deuxième fois sur le même parti». S'agissant des résultats du RCD, Said Sadi a constaté que «la secte de Tikrit a évacué l'opposition de tous les centres urbains», allusion faite aux résultats inattendus de sa formation dans la capitale, ce qui constitue «un très mauvais signe pour la démocratie en Algérie», selon lui, la cartographie politique est restée telle quelle et il n'y aura ni stabilité ni crédibilité dans la gestion des assemblées locales. «Le RCD a obtenu des sièges aux APW de Tindouf, de Tamanrasset et d'Illizi, et n'en a enregistré aucun à la wilaya d'Alger», a-t-il illustré pour étayer ses propos sur l'évacuation de son parti des centres urbains, même dans leurs fiefs habituels à Tizi-Ouzou et à Bejaia, où les APC des chefs-lieux de wilaya ont été raflées par le FLN. Pour cela, le président du RCD annonce la publication d'un «livre blanc», qui «témoignera des rôles et responsabilités de chacun dans les plus brefs délais», et la constitution d'une fédération des élus locaux, pour sauvegarder les acquis du parti et assurer une meilleure gestion des communes «arrachées» lors du scrutin. Par ailleurs, interrogé sur la percée du FNA lors de ces locales, le Dr. Sadi a indiqué que «globalement, c'est le conservatisme de la coalition gouvernementale qui a prévalu», soutenant que cela est une manière «de doper les structures de l'Etat et parasiter la vision politique, mais aussi agréger la secte par la magie de la fraude». Graves ont été les accusations portées par le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), lors de son évaluation des résultats du scrutin pour le renouvellement des assemblées locales de jeudi dernier. Animant une conférence de presse au Centre international de presse (CIP), Said Sadi a indiqué que «la violence et la fraude ont dominé le scrutin», indiquant au passage que «ces pratiques ne présagent de rien de bon pour l'harmonie de la société, la stabilité de l'Etat et la cohésion de la nation». Dans une première lecture politique des résultats des élections locales de jeudi dernier, le leader du RCD a énergiquement dénoncé «la perversion de l'Administration» et les «irrégularités» qui ont entaché le déroulement du scrutin dans plusieurs wilayas du territoire national. Ainsi, il fera part de l'agression dont a été victime un de ses militants à Tébessa, où il a été passé à tabac par des militants d'autres partis, car il a refusé de sortir du bureau de vote lors de l'opération de dépouillement. Cette attitude affichée par certains partis a soulevé l'ire des citoyens à Souk-Ahras, où les urnes ont été saccagées à la fin de l'opération, a souligné le Dr. Sadi, évoquant également «la mobilisation» des citoyens, militants du RCD surtout, dans les localités de Collo, Relizane et Tlemcen, «pour barrer le chemin aux fraudeurs». Et de déplorer l'attitude de «certains commis de l'Etat» à Tindouf, où des cartes d'électeurs se faisaient distribuer aux gens «pour aller voter une deuxième fois sur le même parti». S'agissant des résultats du RCD, Said Sadi a constaté que «la secte de Tikrit a évacué l'opposition de tous les centres urbains», allusion faite aux résultats inattendus de sa formation dans la capitale, ce qui constitue «un très mauvais signe pour la démocratie en Algérie», selon lui, la cartographie politique est restée telle quelle et il n'y aura ni stabilité ni crédibilité dans la gestion des assemblées locales. «Le RCD a obtenu des sièges aux APW de Tindouf, de Tamanrasset et d'Illizi, et n'en a enregistré aucun à la wilaya d'Alger», a-t-il illustré pour étayer ses propos sur l'évacuation de son parti des centres urbains, même dans leurs fiefs habituels à Tizi-Ouzou et à Bejaia, où les APC des chefs-lieux de wilaya ont été raflées par le FLN. Pour cela, le président du RCD annonce la publication d'un «livre blanc», qui «témoignera des rôles et responsabilités de chacun dans les plus brefs délais», et la constitution d'une fédération des élus locaux, pour sauvegarder les acquis du parti et assurer une meilleure gestion des communes «arrachées» lors du scrutin. Par ailleurs, interrogé sur la percée du FNA lors de ces locales, le Dr. Sadi a indiqué que «globalement, c'est le conservatisme de la coalition gouvernementale qui a prévalu», soutenant que cela est une manière «de doper les structures de l'Etat et parasiter la vision politique, mais aussi agréger la secte par la magie de la fraude».