Le président du Mouvement de la société pour la paix, Aboudjerra Soltani, s'est déclaré satisfait des « résultats » enregistrés par sa formation lors des dernières élections, au cours de la conférence de presse qu'il a tenue hier, à Alger. Le président du Mouvement de la société pour la paix, Aboudjerra Soltani, s'est déclaré satisfait des « résultats » enregistrés par sa formation lors des dernières élections, au cours de la conférence de presse qu'il a tenue hier, à Alger. Très critique envers ceux qui ont laissé entendre que le MSP a laissé des plumes lors de cette consultation électorale, il déclare que sa formation politique n'a rien perdu, bien au contraire. « Mieux, on a engrangé plus de 300.000 voix par rapport aux dernières communales, ce qui nous a permis d'avoir 660 nouveaux élus dans les assemblées locales », a-t-il indiqué. Selon lui, les élus de son parti dont les listes ont été établies sur la base de trois critères : compétence, rectitude et esprit de responsabilité, seront tenus de rester constamment à l'écoute de leurs administrés, et œuvrerons à résoudre les problèmes et à établir les priorités du développement. En outre, le chef du parti assure que le programme du MSP accorde un intérêt particulier aux jeunes qui constituent 70% de la population nationale, et qu'ils doivent être associés à l'effort de redressement national par le renforcement de leur sens d'appartenance identitaire et citoyenne. «Mieux encore le MSP, affirme-t-il, a élargi son couloir et s'enracine» en passant du courant islamiste au courant démocratique et nationaliste. Le champ politique s'est ouvert, explique-t-il. «Nous enregistrons un va et vient de militants». Très critique envers ceux qui affirment que c'est par la grâce de son alliance avec le FLN et le RND qu'il doit sa place, Aboudjerra Soltani balaie d'un revers de main ces affirmation et souligne que si c'était le cas, il y aurait un partage équitable des sièges. «Les résultats prouvent le contraire» dit-il. Pour le leader du MSP, «c'est d'une façon naturelle, graduelle et constante», que sa formation politique avance en s'étalant sur le nombre de voix et de sièges que son parti a glané à la clôture du scrutin. Il déplore dans ce contexte que le désir de changement exprimé par les jeunes n'ait pas eu lieu. « Ils ne sont pas convaincus que le changement viendra par les urnes», explique-t-il. «Les discours ne suffisent plus pour intéresser les jeunes», argue-t-il. Concernant la mesure administrative qui place l'élu le plus âgé à la tête de la commune en cas de ballottage - le MSP est concerné dans 66 communes-, il avance que ce n'est pas une manière démocratique, lui préférant le plus grand nombre de voix obtenues par un parti. « Nos élus sont jeunes», précise-t-il, soulignant que dans ce cas, qu'«il était préférable d'établir des listes renfermant le plus grand nombre de candidats âgés». Au sujet de la révision des codes communal et de wilaya, le leader du MSP souligne que son parti a demandé d'introduire les amendements avant la tenue des élections. Mais le temps nous a pressés, explique-t-il, en faisant valoir que sa formation politique a axé son argumentaire sur la fiscalité communale et le développement de la commune. Le patron du MSP reconnaît certaines divergences de vue avec ses partenaires de l'Alliance présidentielle, affirmant que néanmoins, « l'année 2007 sera celle de la concurrence ». Après l'installation des APC, il y aura d'autres règles du jeu où les comptes seront soldés et avec la distribution de nouvelles cartes, ce sera une nouvelle page qui commence. Concernant le troisième mandat pour le président de la République, cheval de bataille durant la campagne électorale des locales du FLN, Aboudjerra Soltani, ironisant et usant de métaphores déclare qu'il était convenu « de jouer terre/terre, mais que le tir a dévié de sa trajectoire pour atteindre air/air». Plus sérieux, il affirme que le moment venu, c'est le Majliss Ech Choura du parti qui décidera s'il est pour un troisième mandat ou bien c'est le parti qui présentera son candidat. Très critique envers ceux qui ont laissé entendre que le MSP a laissé des plumes lors de cette consultation électorale, il déclare que sa formation politique n'a rien perdu, bien au contraire. « Mieux, on a engrangé plus de 300.000 voix par rapport aux dernières communales, ce qui nous a permis d'avoir 660 nouveaux élus dans les assemblées locales », a-t-il indiqué. Selon lui, les élus de son parti dont les listes ont été établies sur la base de trois critères : compétence, rectitude et esprit de responsabilité, seront tenus de rester constamment à l'écoute de leurs administrés, et œuvrerons à résoudre les problèmes et à établir les priorités du développement. En outre, le chef du parti assure que le programme du MSP accorde un intérêt particulier aux jeunes qui constituent 70% de la population nationale, et qu'ils doivent être associés à l'effort de redressement national par le renforcement de leur sens d'appartenance identitaire et citoyenne. «Mieux encore le MSP, affirme-t-il, a élargi son couloir et s'enracine» en passant du courant islamiste au courant démocratique et nationaliste. Le champ politique s'est ouvert, explique-t-il. «Nous enregistrons un va et vient de militants». Très critique envers ceux qui affirment que c'est par la grâce de son alliance avec le FLN et le RND qu'il doit sa place, Aboudjerra Soltani balaie d'un revers de main ces affirmation et souligne que si c'était le cas, il y aurait un partage équitable des sièges. «Les résultats prouvent le contraire» dit-il. Pour le leader du MSP, «c'est d'une façon naturelle, graduelle et constante», que sa formation politique avance en s'étalant sur le nombre de voix et de sièges que son parti a glané à la clôture du scrutin. Il déplore dans ce contexte que le désir de changement exprimé par les jeunes n'ait pas eu lieu. « Ils ne sont pas convaincus que le changement viendra par les urnes», explique-t-il. «Les discours ne suffisent plus pour intéresser les jeunes», argue-t-il. Concernant la mesure administrative qui place l'élu le plus âgé à la tête de la commune en cas de ballottage - le MSP est concerné dans 66 communes-, il avance que ce n'est pas une manière démocratique, lui préférant le plus grand nombre de voix obtenues par un parti. « Nos élus sont jeunes», précise-t-il, soulignant que dans ce cas, qu'«il était préférable d'établir des listes renfermant le plus grand nombre de candidats âgés». Au sujet de la révision des codes communal et de wilaya, le leader du MSP souligne que son parti a demandé d'introduire les amendements avant la tenue des élections. Mais le temps nous a pressés, explique-t-il, en faisant valoir que sa formation politique a axé son argumentaire sur la fiscalité communale et le développement de la commune. Le patron du MSP reconnaît certaines divergences de vue avec ses partenaires de l'Alliance présidentielle, affirmant que néanmoins, « l'année 2007 sera celle de la concurrence ». Après l'installation des APC, il y aura d'autres règles du jeu où les comptes seront soldés et avec la distribution de nouvelles cartes, ce sera une nouvelle page qui commence. Concernant le troisième mandat pour le président de la République, cheval de bataille durant la campagne électorale des locales du FLN, Aboudjerra Soltani, ironisant et usant de métaphores déclare qu'il était convenu « de jouer terre/terre, mais que le tir a dévié de sa trajectoire pour atteindre air/air». Plus sérieux, il affirme que le moment venu, c'est le Majliss Ech Choura du parti qui décidera s'il est pour un troisième mandat ou bien c'est le parti qui présentera son candidat.