Ce film évoque les rapports humains et, précisément, la violence contre les femmes à travers des témoignages. Ce film évoque les rapports humains et, précisément, la violence contre les femmes à travers des témoignages. Le film documentaire «La violence contre les femmes» du réalisateur Sid-Ali Mazif a été présenté en avant-première, dimanche soir à la salle Cosmos de l'Office Riadh El Feth (Alger), dans le cadre de la manifestation ''Alger, capitale de la culture arabe 2007''. D'une durée d'une heure, ce film documentaire, produit par la société Procom, évoque les rapports humains et, précisément, la violence contre les femmes à travers des témoignages des intéressées ayant vécu ou vivant encore des traumatismes dus à leur situation critique. Le long métrage, dont les images captivantes et trop choquantes de Rabie Benmokhtar, sous le judicieux montage de Boudjemaâ Mahfoud, montre des témoignages de plusieurs femmes victimes de différentes sortes de violences (conjugales, physiques, psychologiques, harcoèlements sexuel et moral ainsi que l'inceste). Il faut avoir beaucoup de courage pour visualiser ces images d'hématomes, plaies, fractures et ecchymoses, preuves d'atrocités aussi dures que difficiles à supporter ainsi que les témoignages des femmes racontant leurs souffrances et leurs blessures. C'est là, toutes les difficultés vécues par ces femmes, qui sont passées en revue. Assia, Hassina et Kheira, bien que vivant dans différentes régions du pays et de catégories sociales distinctes se partagent les souffrances des « refoulements dus aux tabous.» Dans la seconde partie du film documentaire de Sid-Ali Mazif, des spécialistes tels des sociologues, des avocats, des médecins légistes, des responsables d'associations et des membres de la Sûreté nationale tentent d'apporter leur avis et leurs explications sur ces « violences » vécues par ces malheureuses femmes de toutes les catégories sociales, de différents niveaux et de différentes couches de la société. Sid-Ali Mazif a eu beaucoup de difficultés à réussir ce film documentaire et notamment, recueillir les témoignages de certaines femmes victimes. Pour le documentariste qu'est Sid-Ali Mazif, ce film fait découvrir "une partie de la réalité que vit la société algérienne et tente de comprendre pourquoi certains hommes sont violents contre les femmes dans notre société". «De cette violence contre les femmes, naissent des fléaux sociaux nuisibles dont la délinquance juvénile, la drogue, la prostitution, les fugues… », explique le réalisateur de ce film documentaire très instructif. Pour Sid-Ali Mazif, l'essentiel et le but de cette production est "de tirer la sonnette d'alarme en dénonçant la violence subie par les femmes en Algérie, ce qui est considéré comme une situation anormale", conclut-il. Réalisateur, documentariste, Sid-Ali Mazif a suivi un cursus à l'Institut national du cinéma de Ben Aknoun (Alger) de 1964 à 1966. En réalité, Mazif avait déjà débuté dans le cinéma avant d'intégrer l'Institut. Il avait en effet été assistant réalisateur de Marc Sator en 1963 pour le film « Vingt ans à alger ». Il rejoint le Centre national du cinéma, devenu par la suite, Office national du commerce et d'industrie cinématographique et ce, en 1967. Documentariste, Sid-Ali Mazif, réalise deux courts métrages de fiction avant d'aborder le long métrage. Il a réalisé « La cueillette des oranges » en 1966 et « Le paludisme en Algérie », une année plus tard. Il a par la suite réalisé le long métrage « Sueur noire » en 1971 avant de faire un second en 1972 «Pour que vive l'Algérie» et ce, en collaboration avec Ali Rachedi et Rachid Laradji. Une année plus tard, il réalise le film « Le volontaire » puis, « Les nomades » consacré à la condition ouvrière et paysanne. La production la plus marquante du réalisateur Sid-Ali Mazif est son film « Leïla et les autres » réalisé en 1982. En octobre 2006, le musée du Bardo a accueilli la projection du film documentaire intitulé «Trajectoire d'une vie : Nana Taous des Aït Hichem» réalisé par Si Ali Mazif. Ce documentaire fait le récit d'une vie exceptionnelle, celle de Nana Taous doyenne du tapis d'Aït Hichem. Sid Ali Mazif poursuit donc la thématique de la condition féminine en Algérie et c'est dans ce contexte qu'il vient juste de signer cette nouvelle production « La violence contre les femmes ». Le film documentaire «La violence contre les femmes» du réalisateur Sid-Ali Mazif a été présenté en avant-première, dimanche soir à la salle Cosmos de l'Office Riadh El Feth (Alger), dans le cadre de la manifestation ''Alger, capitale de la culture arabe 2007''. D'une durée d'une heure, ce film documentaire, produit par la société Procom, évoque les rapports humains et, précisément, la violence contre les femmes à travers des témoignages des intéressées ayant vécu ou vivant encore des traumatismes dus à leur situation critique. Le long métrage, dont les images captivantes et trop choquantes de Rabie Benmokhtar, sous le judicieux montage de Boudjemaâ Mahfoud, montre des témoignages de plusieurs femmes victimes de différentes sortes de violences (conjugales, physiques, psychologiques, harcoèlements sexuel et moral ainsi que l'inceste). Il faut avoir beaucoup de courage pour visualiser ces images d'hématomes, plaies, fractures et ecchymoses, preuves d'atrocités aussi dures que difficiles à supporter ainsi que les témoignages des femmes racontant leurs souffrances et leurs blessures. C'est là, toutes les difficultés vécues par ces femmes, qui sont passées en revue. Assia, Hassina et Kheira, bien que vivant dans différentes régions du pays et de catégories sociales distinctes se partagent les souffrances des « refoulements dus aux tabous.» Dans la seconde partie du film documentaire de Sid-Ali Mazif, des spécialistes tels des sociologues, des avocats, des médecins légistes, des responsables d'associations et des membres de la Sûreté nationale tentent d'apporter leur avis et leurs explications sur ces « violences » vécues par ces malheureuses femmes de toutes les catégories sociales, de différents niveaux et de différentes couches de la société. Sid-Ali Mazif a eu beaucoup de difficultés à réussir ce film documentaire et notamment, recueillir les témoignages de certaines femmes victimes. Pour le documentariste qu'est Sid-Ali Mazif, ce film fait découvrir "une partie de la réalité que vit la société algérienne et tente de comprendre pourquoi certains hommes sont violents contre les femmes dans notre société". «De cette violence contre les femmes, naissent des fléaux sociaux nuisibles dont la délinquance juvénile, la drogue, la prostitution, les fugues… », explique le réalisateur de ce film documentaire très instructif. Pour Sid-Ali Mazif, l'essentiel et le but de cette production est "de tirer la sonnette d'alarme en dénonçant la violence subie par les femmes en Algérie, ce qui est considéré comme une situation anormale", conclut-il. Réalisateur, documentariste, Sid-Ali Mazif a suivi un cursus à l'Institut national du cinéma de Ben Aknoun (Alger) de 1964 à 1966. En réalité, Mazif avait déjà débuté dans le cinéma avant d'intégrer l'Institut. Il avait en effet été assistant réalisateur de Marc Sator en 1963 pour le film « Vingt ans à alger ». Il rejoint le Centre national du cinéma, devenu par la suite, Office national du commerce et d'industrie cinématographique et ce, en 1967. Documentariste, Sid-Ali Mazif, réalise deux courts métrages de fiction avant d'aborder le long métrage. Il a réalisé « La cueillette des oranges » en 1966 et « Le paludisme en Algérie », une année plus tard. Il a par la suite réalisé le long métrage « Sueur noire » en 1971 avant de faire un second en 1972 «Pour que vive l'Algérie» et ce, en collaboration avec Ali Rachedi et Rachid Laradji. Une année plus tard, il réalise le film « Le volontaire » puis, « Les nomades » consacré à la condition ouvrière et paysanne. La production la plus marquante du réalisateur Sid-Ali Mazif est son film « Leïla et les autres » réalisé en 1982. En octobre 2006, le musée du Bardo a accueilli la projection du film documentaire intitulé «Trajectoire d'une vie : Nana Taous des Aït Hichem» réalisé par Si Ali Mazif. Ce documentaire fait le récit d'une vie exceptionnelle, celle de Nana Taous doyenne du tapis d'Aït Hichem. Sid Ali Mazif poursuit donc la thématique de la condition féminine en Algérie et c'est dans ce contexte qu'il vient juste de signer cette nouvelle production « La violence contre les femmes ».