L'éventualité d'une hausse de production de l'OPEP, largement anticipée par le marché ces derniers jours, n'aura pas lieu, a déclaré, hier, le gouverneur iranien Hussein Kazempour Ardebili, à l'issue de la réunion regroupant les ministres du Pétrole membres de cette organisation, tenue à Abou Dhabi. M. Kazempour Ardebili a affirmé que les pays exportateurs de pétrole membres de l'OPEP ont décidé de maintenir leurs quotas de production au niveau actuel, soit 27,25 millions de barils par jour. Cette décision a été justifiée par le fait que les pays membres de l'OPEP produisaient déjà suffisamment de pétrole pour répondre à la demande hivernale. «Nous n'avons rien vu pour l'instant qui puisse justifier une augmentation ou une baisse», a déclaré Ali Al Naïmi, le ministre saoudien du Pétrole. De son côté, le ministre iranien du Pétrole, Gholamhossein Nozari, a déclaré : «Notre position consiste à dire que l'offre et la demande sont équilibrées et qu'il n'est pas nécessaire d'augmenter le volume de pétrole en circulation sur le marché.» L'OPEP va toutefois se réunir à nouveau le 1er février à Vienne, soit avant la rencontre officielle prévue en mars, pour évaluer la situation du marché. Par ailleurs, M. Kazempour Ardebili a indiqué que l'Opep avait attribué des quotas à ses deux plus récents membres. Ainsi, l'Angola, qui a intégré l'Organisation en janvier dernier, se voit attribuer un quota de 1,9 million de barils par jour, et l'Equateur, qui a rejoint le cartel lors du sommet de l'Organisation à Riyad il y a trois semaines, devra produire 520.000 barils par jour afin d'atteindre les nouveaux objectifs qui consistent à porter à 29,67 millions de barils par jour le niveau de production officiel de 12 des 13 membres du cartel. Le 13e Etat, l'Irak, n'est pas pour l'instant soumis à quota. Avec cette décision, il est clair que L'OPEP a opté pour la prudence face à la perspective d'un fort ralentissement de l'économie américaine qui pèserait négativement sur la demande de pétrole des pays riches. Une décision qui a dû être confortée par la spectaculaire chute des prix la semaine dernière. Après avoir frôlé la barre des 100 dollars, les cours de l'or noir ont ensuite perdu plus de 10 dollars sur la semaine. En outre, le rapport des services de renseignements américains sur la suspension du programme nucléaire militaire iranien a un peu soulagé le marché. «Il n'y a plus beaucoup de tensions géopolitiques à l'heure actuelle», a remarqué un délégué nigérian. L'éventualité d'une hausse de production de l'OPEP, largement anticipée par le marché ces derniers jours, n'aura pas lieu, a déclaré, hier, le gouverneur iranien Hussein Kazempour Ardebili, à l'issue de la réunion regroupant les ministres du Pétrole membres de cette organisation, tenue à Abou Dhabi. M. Kazempour Ardebili a affirmé que les pays exportateurs de pétrole membres de l'OPEP ont décidé de maintenir leurs quotas de production au niveau actuel, soit 27,25 millions de barils par jour. Cette décision a été justifiée par le fait que les pays membres de l'OPEP produisaient déjà suffisamment de pétrole pour répondre à la demande hivernale. «Nous n'avons rien vu pour l'instant qui puisse justifier une augmentation ou une baisse», a déclaré Ali Al Naïmi, le ministre saoudien du Pétrole. De son côté, le ministre iranien du Pétrole, Gholamhossein Nozari, a déclaré : «Notre position consiste à dire que l'offre et la demande sont équilibrées et qu'il n'est pas nécessaire d'augmenter le volume de pétrole en circulation sur le marché.» L'OPEP va toutefois se réunir à nouveau le 1er février à Vienne, soit avant la rencontre officielle prévue en mars, pour évaluer la situation du marché. Par ailleurs, M. Kazempour Ardebili a indiqué que l'Opep avait attribué des quotas à ses deux plus récents membres. Ainsi, l'Angola, qui a intégré l'Organisation en janvier dernier, se voit attribuer un quota de 1,9 million de barils par jour, et l'Equateur, qui a rejoint le cartel lors du sommet de l'Organisation à Riyad il y a trois semaines, devra produire 520.000 barils par jour afin d'atteindre les nouveaux objectifs qui consistent à porter à 29,67 millions de barils par jour le niveau de production officiel de 12 des 13 membres du cartel. Le 13e Etat, l'Irak, n'est pas pour l'instant soumis à quota. Avec cette décision, il est clair que L'OPEP a opté pour la prudence face à la perspective d'un fort ralentissement de l'économie américaine qui pèserait négativement sur la demande de pétrole des pays riches. Une décision qui a dû être confortée par la spectaculaire chute des prix la semaine dernière. Après avoir frôlé la barre des 100 dollars, les cours de l'or noir ont ensuite perdu plus de 10 dollars sur la semaine. En outre, le rapport des services de renseignements américains sur la suspension du programme nucléaire militaire iranien a un peu soulagé le marché. «Il n'y a plus beaucoup de tensions géopolitiques à l'heure actuelle», a remarqué un délégué nigérian.