Les statistiques de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) montrent que sur le tiers des maladies professionnelles, 80% sont dues aux expositions à des produits chimiques. Les statistiques de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) montrent que sur le tiers des maladies professionnelles, 80% sont dues aux expositions à des produits chimiques. Neuf cent quarante et une maladies professionnelles ont été recensées en 2006 par la CNAS, dont 70 cas d'intoxications par le plomb. Ce constat a été fait à l'occasion des premières Journées de la Société algérienne de toxicologie (SATOX), qui ont débuté jeudi au cercle de l'Armée de Beni Messous. Les spécialistes participants sont, en effet, unanimes sur un point : les maladies professionnelles sont en constante augmentation dans notre pays. Il faut savoir, à ce propos, que le risque chimique représente 30% de toutes les maladies déclarées et acceptées par la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS), a affirmé Dr. Boukort du service de médecine du travail CHU Lamine-Debaghine (Bab El Oued) au dernier jour de la rencontre. Il est à signaler également que les intoxications au plomb viennent au premier rang, a-t-elle dit, passant de 54 cas déclarés en 2004 à 46 cas en 2005 et 70 cas en 2006. D'autre part, les statistiques de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) montrent que sur le tiers des maladies professionnelles, 80% sont dues aux expositions à des produits chimiques. A cet effet, pour de nombreux praticiens, cette hausse s'explique surtout par le laxisme des employeurs qui «ne suivent pas la réglementation en vigueur». Sur un autre chapitre, le professeur Reggabi, vice-président de la SATOX, a mis en exergue les risques toxiques sur l'environnement, rappelant l'effet nocif sur l'environnement des déchets industriels agricoles et produits chimiques (solvants/dissolvants). Dans ce sillage, il a rappelé aussi les mesures prises par les autorités publiques pour diminuer la pollution de l'environnement et de l'air, en fermant, notamment, certaines usines «trop polluantes». «Ces produits chimiques, très cancérigènes, favorisent l'apparition de maladies graves chez les travailleurs, tels que le cancer, les troubles immunitaires et la stérilité», explique encore le professeur Reggabi. Force est de constater, par ailleurs, que les produits chimiques sont d'autant «plus dangereux qu'ils sont volatiles et difficiles à éliminer», a-t-il ajouté, indiquant au passage que «plus de 500.000 tonnes de pesticides sont stockés dans les pays du Sud, y compris chez nous». Dans ce contexte, les risques sont «incalculables» pour la santé de l'homme et l'équilibre de l'environnement. C'est d'ailleurs, pour cette raison que beaucoup de praticiens plaident aujourd'hui pour une réglementation « plus sévère » interdisant notamment l'utilisation des substances dangereuses et l'importation de l'amiante. «Il faut également, a souligné M. Reggabi, imposer aux industriels de procéder à la récupération de leurs déchets industriels». Concernant la toxicologie, les participants à ces premières journées ont largement souligné l'urgence de «mettre en place un système de contrôle sévère et rigoureux dans le domaine de l'analyse toxicologique». Enfin, les praticiens ont profité de cette occasion pour relever la nécessité de former des toxicologues en «nombre suffisant» et de leur donner «une place en amont du risque.» Neuf cent quarante et une maladies professionnelles ont été recensées en 2006 par la CNAS, dont 70 cas d'intoxications par le plomb. Ce constat a été fait à l'occasion des premières Journées de la Société algérienne de toxicologie (SATOX), qui ont débuté jeudi au cercle de l'Armée de Beni Messous. Les spécialistes participants sont, en effet, unanimes sur un point : les maladies professionnelles sont en constante augmentation dans notre pays. Il faut savoir, à ce propos, que le risque chimique représente 30% de toutes les maladies déclarées et acceptées par la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS), a affirmé Dr. Boukort du service de médecine du travail CHU Lamine-Debaghine (Bab El Oued) au dernier jour de la rencontre. Il est à signaler également que les intoxications au plomb viennent au premier rang, a-t-elle dit, passant de 54 cas déclarés en 2004 à 46 cas en 2005 et 70 cas en 2006. D'autre part, les statistiques de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) montrent que sur le tiers des maladies professionnelles, 80% sont dues aux expositions à des produits chimiques. A cet effet, pour de nombreux praticiens, cette hausse s'explique surtout par le laxisme des employeurs qui «ne suivent pas la réglementation en vigueur». Sur un autre chapitre, le professeur Reggabi, vice-président de la SATOX, a mis en exergue les risques toxiques sur l'environnement, rappelant l'effet nocif sur l'environnement des déchets industriels agricoles et produits chimiques (solvants/dissolvants). Dans ce sillage, il a rappelé aussi les mesures prises par les autorités publiques pour diminuer la pollution de l'environnement et de l'air, en fermant, notamment, certaines usines «trop polluantes». «Ces produits chimiques, très cancérigènes, favorisent l'apparition de maladies graves chez les travailleurs, tels que le cancer, les troubles immunitaires et la stérilité», explique encore le professeur Reggabi. Force est de constater, par ailleurs, que les produits chimiques sont d'autant «plus dangereux qu'ils sont volatiles et difficiles à éliminer», a-t-il ajouté, indiquant au passage que «plus de 500.000 tonnes de pesticides sont stockés dans les pays du Sud, y compris chez nous». Dans ce contexte, les risques sont «incalculables» pour la santé de l'homme et l'équilibre de l'environnement. C'est d'ailleurs, pour cette raison que beaucoup de praticiens plaident aujourd'hui pour une réglementation « plus sévère » interdisant notamment l'utilisation des substances dangereuses et l'importation de l'amiante. «Il faut également, a souligné M. Reggabi, imposer aux industriels de procéder à la récupération de leurs déchets industriels». Concernant la toxicologie, les participants à ces premières journées ont largement souligné l'urgence de «mettre en place un système de contrôle sévère et rigoureux dans le domaine de l'analyse toxicologique». Enfin, les praticiens ont profité de cette occasion pour relever la nécessité de former des toxicologues en «nombre suffisant» et de leur donner «une place en amont du risque.»