Le volume de l'investissement direct français dans le domaine énergétique demeure faible, en dépit des 2,5 milliards supplémentaires prévus par Total et GDF. «C'est en deçà du niveau escompté par les deux parties», a affirmé mercredi dernier, le PDG de Sonatrach, M. Mohamed Meziane. Il met en cause à ce titre la frilosité dont font preuve les compagnies pétrolières françaises en matière d'investissement direct en Algérie. Il faut savoir que ce sont les Américains qui occupent toujours le haut du pavé en matière d'investissement direct dans les hydrocarbures, malgré les avantages qu'offrent la proximité géographique et la langue qui auraient dû, selon le premier responsable de Sonatrach, favoriser l'investissement français qui pour l'instant, reste orienté vers des « projets sûrs », notamment dans le domaine de la réalisation des infrastructures industrielles où des dizaines de sociétés françaises sont déjà présentes, a-t-il précisé. Et de souligner, au passage, que les sociétés françaises, à l'exception de Total et de GDF qui, elles, investissent directement en Algérie, ont tenté au cours de rencontres avec la partie algérienne de décrocher des projets d'infrastructures industrielles, invoquant des difficultés qui entraveraient, selon elles, l'investissement direct en Algérie. C'est en substance ce qu'a déclaré Laurence Parisot, présidente du MEDEF sur la chaîne III avançant un climat d'affaires « non encore incitatif » se traduisant sur le terrain par une kyrielle d'obstacles de nature à entraver l'investissement tels que l'indisponibilité du foncier industriel ou encore un système bancaire non performant. C'est ce qui explique, selon elle, une certaine réticence de la part des investisseurs français même si elle préfère parler de prudence au lieu de frilosité, en ajoutant que les investisseurs sont prêts à investir en masse, pour peu que le climat des affaires soit réellement propice. Toutefois, le PDG de Sonatrach a tenu à réfuter d'éventuelles entraves en expliquant à cet effet, que « la nouvelle loi sur les hydrocarbures permet à toutes les compagnies d'investir dans les meilleures conditions. Les difficultés invoquées par la partie française, lors de ces rencontres, ne sont guère de nature à entraver l'investissement, les opportunités d'investissement énergétique qu'offre le marché algérien étant à même de les supplanter », a-t-il dit. Abondant dans le même sens, le ministre de l'Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, avait reproché aux compagnies françaises de ne pas investir dans l'exploration et de rechercher des projets énergétiques sûrs, et avait insisté sur le fait que les compagnies françaises n'étaient pas plus privilégiées que d'autres. Sonatrach « n'offrira pas aux compagnies françaises plus d'incitations qu'à d'autres », a souligné M. Meziane, ajoutant qu'elles «doivent accepter de prendre certains risques » au même titre que n'importe quel autre investisseur. Le volume de l'investissement direct français dans le domaine énergétique demeure faible, en dépit des 2,5 milliards supplémentaires prévus par Total et GDF. «C'est en deçà du niveau escompté par les deux parties», a affirmé mercredi dernier, le PDG de Sonatrach, M. Mohamed Meziane. Il met en cause à ce titre la frilosité dont font preuve les compagnies pétrolières françaises en matière d'investissement direct en Algérie. Il faut savoir que ce sont les Américains qui occupent toujours le haut du pavé en matière d'investissement direct dans les hydrocarbures, malgré les avantages qu'offrent la proximité géographique et la langue qui auraient dû, selon le premier responsable de Sonatrach, favoriser l'investissement français qui pour l'instant, reste orienté vers des « projets sûrs », notamment dans le domaine de la réalisation des infrastructures industrielles où des dizaines de sociétés françaises sont déjà présentes, a-t-il précisé. Et de souligner, au passage, que les sociétés françaises, à l'exception de Total et de GDF qui, elles, investissent directement en Algérie, ont tenté au cours de rencontres avec la partie algérienne de décrocher des projets d'infrastructures industrielles, invoquant des difficultés qui entraveraient, selon elles, l'investissement direct en Algérie. C'est en substance ce qu'a déclaré Laurence Parisot, présidente du MEDEF sur la chaîne III avançant un climat d'affaires « non encore incitatif » se traduisant sur le terrain par une kyrielle d'obstacles de nature à entraver l'investissement tels que l'indisponibilité du foncier industriel ou encore un système bancaire non performant. C'est ce qui explique, selon elle, une certaine réticence de la part des investisseurs français même si elle préfère parler de prudence au lieu de frilosité, en ajoutant que les investisseurs sont prêts à investir en masse, pour peu que le climat des affaires soit réellement propice. Toutefois, le PDG de Sonatrach a tenu à réfuter d'éventuelles entraves en expliquant à cet effet, que « la nouvelle loi sur les hydrocarbures permet à toutes les compagnies d'investir dans les meilleures conditions. Les difficultés invoquées par la partie française, lors de ces rencontres, ne sont guère de nature à entraver l'investissement, les opportunités d'investissement énergétique qu'offre le marché algérien étant à même de les supplanter », a-t-il dit. Abondant dans le même sens, le ministre de l'Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, avait reproché aux compagnies françaises de ne pas investir dans l'exploration et de rechercher des projets énergétiques sûrs, et avait insisté sur le fait que les compagnies françaises n'étaient pas plus privilégiées que d'autres. Sonatrach « n'offrira pas aux compagnies françaises plus d'incitations qu'à d'autres », a souligné M. Meziane, ajoutant qu'elles «doivent accepter de prendre certains risques » au même titre que n'importe quel autre investisseur.