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La frilosité des investisseurs gagne le secteur énergétique
Coopération algéro-française
Publié dans El Watan le 08 - 12 - 2007

Les principales compagnies énergétiques françaises hésitent encore à engager des investissements directs en Algérie leur préférant des « projets sûrs », notamment dans le domaine de la réalisation des infrastructures industrielles où des dizaines de sociétés françaises sont déjà présentes.
Représentant à peine 300 millions d'euros hors hydrocarbures, les investissements directs français en Algérie sont cantonnés essentiellement dans le secteur énergétique. Les contrats signés lors de la dernière visite du président Nicolas Sarkozy n'ont pas dérogé à la règle en renforçant davantage la présence française dans ce secteur. En effet, Sonatrach et Total ont signé mardi dernier un contrat de réalisation d'un vapocraqueur d'éthane à Arzew d'un montant de 3,9 milliards de dollars avec un financement de 1,6 milliard de dollars de la part de la compagnie française. De son côté, Sonelgaz a signé avec Alstom un contrat de réalisation d'une centrale thermique à cycle combiné à Terga (Aïn Témouchent) pour un coût de 1,3 milliard de dollars avec un financement de 800 millions de dollars revenant au partenaire français. L'accord le plus important portait sur l'extension de cinq ans (2014-2019) du contrat d'approvisionnement de la France en GNL pour un volume de 6 milliards de mètres cubes et un coût de 15 milliards de dollars. Le secteur de la PME/PMI a été le grand absent de la visite du président français. La frilosité qu'on connaît aux investisseurs français n'est pas seulement propre au secteur hors hydrocarbures, elle l'est aussi dans le secteur où ils sont le plus présents, en l'occurrence l'énergie. Intervenant mercredi dernier sur les ondes de la Chaîne I de la Radio nationale, le PDG de Sonatrach, Mohamed Meziane, a affirmé que la coopération algéro-française dans le domaine énergétique n'a pas encore atteint « le niveau escompté par les deux parties » en raison de la « frilosité » persistante dont font preuve des compagnies pétrolières françaises face à l'acte d'investir directement en Algérie. M. Meziane a affirmé que les principales compagnies énergétiques françaises hésitaient encore à engager des investissements directs en Algérie, leur préférant des « projets sûrs », notamment dans le domaine de la réalisation des infrastructures industrielles où des dizaines de sociétés françaises sont déjà présentes, a-t-il précisé. « Le niveau de l'investissement français dans le secteur énergétique demeure faible par rapport à celui des Américains, malgré les avantages comparatifs qu'offrent la proximité géographique et la langue et qui auraient dû le favoriser », a ajouté le premier responsable de Sonatrach. Les sociétés françaises, à l'exception de Total et de Gaz de France (GDF) qui, elles, investissent directement en Algérie, ont tenté, souligne M. Meziane, au cours de rencontres avec la partie algérienne dans le cadre de la visite du président Sarkozy en Algérie, de décrocher surtout des projets d'infrastructures industrielles, invoquant des difficultés qui entraveraient, selon elles, l'investissement direct en Algérie. Il a, à cet effet, tenu à préciser que « la nouvelle loi sur les hydrocarbures permet à toutes les compagnies d'investir » dans les meilleures conditions. « Les difficultés invoquées par la partie française, lors de ces rencontres, ne sont guère de nature à entraver l'investissement », a-t-il dit. « Les opportunités d'investissement énergétique qu'offre le marché algérien sont à même de supplanter toutes les entraves », a-t-il insisté. De son côté, le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, avait reproché aux compagnies françaises, lundi dernier dans un entretien à la chaîne de télévision Beur TV, rapporté par l'APS, de ne pas investir dans l'exploration et de rechercher des projets énergétiques sûrs, et avait insisté sur le fait que les compagnies françaises n'étaient pas plus privilégiées que d'autres. Sonatrach « n'offrira pas aux compagnies françaises plus d'incitations qu'à d'autres », a souligné M. Meziane, ajoutant qu'elles (les compagnies françaises) « doivent accepter de prendre certains risques » au même titre que n'importe quel autre investisseur. Ce dirigeant a par ailleurs estimé que le niveau de la coopération algéro-française était en mesure d'atteindre « un niveau satisfaisant » à la faveur du développement de certains domaines particuliers tels que les énergies renouvelables, notamment le nucléaire civil. Il a souligné que sa compagnie recherchait des projets concrets dans ce domaine et que des négociations allaient être engagées à cet effet. Ces projets, a précisé M. Meziane, concernent l'utilisation de l'énergie nucléaire dans le secteur de la santé, la recherche minière et le dessalement de l'eau de mer. Il a fait savoir, à ce sujet, que Sonatrach avait proposé au partenaire français d'investir dans 4 ou 5 stations de dessalement en utilisant la technologie nucléaire.

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