C'est vraiment un défi de s'intéresser au cinéma dans un pays où le septième art peine à trouver sa place. L'infatigable association «Project'heurts» de Béjaïa tente de valoriser, davantage, l'art du grand écran. Une louable initiative. L'association «Project'heurts» est née en 2002, dans le but de redynamiser la scène cinématographique à Béjaïa et redonner aux Béjaouis le goût de se rendre dans les salles de cinéma. Comme la plupart des villes algériennes, Béjaïa n'offre que très peu d'animations culturelles. Côté cinéma, seule la salle de la cinémathèque propose une programmation. Ce n'est pas étonnant lorsqu'on sait qu'il n'y a que quelques salles de cinéma, en marche, sur le territoire national. Parmi les activités de cette association, on peut citer les Rencontres cinématographiques de Béjaïa, qui existent depuis 2003. Ce rendez-vous méditerranéen est organisé en partenariat avec Kaïna-Cinéma, une association française apportant son assistance à des porteurs de projets d'actions cinématographiques en Algérie, même si cette année (2007), l'association française n'a pas participé à l'organisation de ces activités d'envergure. Il est important de souligner le fait qu'il ne s'agit pas d'un festival, mais de rencontres cinématographiques excluant toute compétition des films présentés. «L'objectif de la manifestation est d'offrir un espace d'échanges et d'expression à des professionnels qui travaillent dans le même secteur. Dans une ambiance à la fois studieuse et conviviale, il aura permis aux professionnels, stagiaires et spectateurs de se rencontrer pour voir des films ensemble, débattre des problématiques esthétiques, techniques et économiques propres au cinéma, et d'envisager le développement de projets d'actions cinématographiques. Les matinées sont consacrées aux ateliers de formations et les après-midis aux projections et aux débats», nous précise le président de l'Association Abdenour Hochiche. Tous les ans, les amoureux du cinéma organisent une nuit du court métrage. Se prêtant mal à une diffusion traditionnelle en salle, le court métrage n'en est pas moins une autre manière de faire le cinéma et c'est cette diversité que l'association Project'heurts entend faire connaître. Ainsi, en octobre 2004 s'est tenue la première Nuit du court métrage qui s'est signalée par sa popularité. Au vue de l'enthousiasme que cette activité a suscité, la louable initiative est devenue un rendez-vous annuel. La programmation est chaque année de meilleure qualité et les débats organisés autour des films ou de thématiques définies au préalable - les conditions de création en Algérie aujourd'hui par exemple - se révèlent fructueux. De ces échanges, naît une véritable réflexion sur l'état du cinéma en Algérie. Béjaïa est devenu un espace de réflexion, qui grâce à la présence d'invités de qualité et d'un public attentif peut cristalliser des énergies créatrices. Le bon déroulement des ateliers de cinéma qui sont organisés durant et en dehors des Rencontres est un deuxième élément de satisfaction pour les responsables de l'association béjaouie. Rodés par plus de quatre ans d'expérience, les formateurs ont adapté leur enseignement aux besoins de leurs interlocuteurs. Parallèlement, deux nouvelles activités ont été mis en place avec succès ces derniers mois : l'atelier Ecriture de scénario et le ciné-café qui offre un espace de libre discussion entre le public et un panel de réalisateurs. Cette dernière animation a suscité un enthousiasme certain chez les réalisateurs qui trouvent enfin un espace convivial d'échange au sein du public qui désire sortir du caractère assez formel du débat en salle. En somme, l'association «Project'heurts» est un carrefour pour le septième art, où les passionnés du cinéma se retrouvent dans une ambiance de fête. Il est à signaler, enfin, que la traditionnelle projection bimensuelle de nouveaux films, baptisée «Allons voir un film» sera relancée, incessamment, un jeudi sur deux. C'est vraiment un défi de s'intéresser au cinéma dans un pays où le septième art peine à trouver sa place. L'infatigable association «Project'heurts» de Béjaïa tente de valoriser, davantage, l'art du grand écran. Une louable initiative. L'association «Project'heurts» est née en 2002, dans le but de redynamiser la scène cinématographique à Béjaïa et redonner aux Béjaouis le goût de se rendre dans les salles de cinéma. Comme la plupart des villes algériennes, Béjaïa n'offre que très peu d'animations culturelles. Côté cinéma, seule la salle de la cinémathèque propose une programmation. Ce n'est pas étonnant lorsqu'on sait qu'il n'y a que quelques salles de cinéma, en marche, sur le territoire national. Parmi les activités de cette association, on peut citer les Rencontres cinématographiques de Béjaïa, qui existent depuis 2003. Ce rendez-vous méditerranéen est organisé en partenariat avec Kaïna-Cinéma, une association française apportant son assistance à des porteurs de projets d'actions cinématographiques en Algérie, même si cette année (2007), l'association française n'a pas participé à l'organisation de ces activités d'envergure. Il est important de souligner le fait qu'il ne s'agit pas d'un festival, mais de rencontres cinématographiques excluant toute compétition des films présentés. «L'objectif de la manifestation est d'offrir un espace d'échanges et d'expression à des professionnels qui travaillent dans le même secteur. Dans une ambiance à la fois studieuse et conviviale, il aura permis aux professionnels, stagiaires et spectateurs de se rencontrer pour voir des films ensemble, débattre des problématiques esthétiques, techniques et économiques propres au cinéma, et d'envisager le développement de projets d'actions cinématographiques. Les matinées sont consacrées aux ateliers de formations et les après-midis aux projections et aux débats», nous précise le président de l'Association Abdenour Hochiche. Tous les ans, les amoureux du cinéma organisent une nuit du court métrage. Se prêtant mal à une diffusion traditionnelle en salle, le court métrage n'en est pas moins une autre manière de faire le cinéma et c'est cette diversité que l'association Project'heurts entend faire connaître. Ainsi, en octobre 2004 s'est tenue la première Nuit du court métrage qui s'est signalée par sa popularité. Au vue de l'enthousiasme que cette activité a suscité, la louable initiative est devenue un rendez-vous annuel. La programmation est chaque année de meilleure qualité et les débats organisés autour des films ou de thématiques définies au préalable - les conditions de création en Algérie aujourd'hui par exemple - se révèlent fructueux. De ces échanges, naît une véritable réflexion sur l'état du cinéma en Algérie. Béjaïa est devenu un espace de réflexion, qui grâce à la présence d'invités de qualité et d'un public attentif peut cristalliser des énergies créatrices. Le bon déroulement des ateliers de cinéma qui sont organisés durant et en dehors des Rencontres est un deuxième élément de satisfaction pour les responsables de l'association béjaouie. Rodés par plus de quatre ans d'expérience, les formateurs ont adapté leur enseignement aux besoins de leurs interlocuteurs. Parallèlement, deux nouvelles activités ont été mis en place avec succès ces derniers mois : l'atelier Ecriture de scénario et le ciné-café qui offre un espace de libre discussion entre le public et un panel de réalisateurs. Cette dernière animation a suscité un enthousiasme certain chez les réalisateurs qui trouvent enfin un espace convivial d'échange au sein du public qui désire sortir du caractère assez formel du débat en salle. En somme, l'association «Project'heurts» est un carrefour pour le septième art, où les passionnés du cinéma se retrouvent dans une ambiance de fête. Il est à signaler, enfin, que la traditionnelle projection bimensuelle de nouveaux films, baptisée «Allons voir un film» sera relancée, incessamment, un jeudi sur deux.