Des frissons, des douleurs, de la fièvre et des maux de tête… et si c'était la grippe ? Si dans la plupart des cas l'amélioration survient après quelques jours, elle peut être bien plus grave chez les personnes vulnérables. Découvrez les méfaits et les armes contre ce virus redoutable. Des frissons, des douleurs, de la fièvre et des maux de tête… et si c'était la grippe ? Si dans la plupart des cas l'amélioration survient après quelques jours, elle peut être bien plus grave chez les personnes vulnérables. Découvrez les méfaits et les armes contre ce virus redoutable. Fatigue générale, maux de gorge, toux, écoulement nasal sont des "petits maux" de l'hiver... à ne pas confondre avec la grippe qui peut entraîner des complications parfois dramatiques chez les personnes âgées ou malades. Les épidémies débutent généralement dès novembre pour disparaître en février-mars. Les mille et un méfaits de la grippe Maladie infectieuse virale, la grippe n'est pas une maladie anodine. Chaque année, des millions d'Algériens sont infectés et pour certaines personnes vulnérables, les complications peuvent être mortelles. Zoom sur ces épidémies. C'est la même chose chaque hiver, l'épidémie de grippe sévit durant six à huit semaines et infecte des centaines de millions de personnes. la transmission de la grippe se fait très rapidement par le biais de gouttelettes de salive et de sécrétions respiratoires, à l'occasion d'éternuements ou de toux, et par contact direct, notamment par les mains. Les personnes infectées sont contagieuses deux jours avant l'apparition des symptômes et jusqu'à 5 jours après. Après une période d'incubation de un à quatre jours, la fièvre, la toux, les maux de tête et un malaise général apparaissent rapidement. Si ces symptômes peuvent s'estomper plus ou moins rapidement, la toux et la fatigue peuvent persister plus de deux semaines. Face à cette infection virale, certaines personnes s'avèrent plus vulnérables : les personnes âgées, celles fragilisées par une maladie chronique (comme certaines affections broncho-pulmonaires, asthme, cardiopathies et insuffisances cardiaques, néphropathies, diabète, déficits immunitaires cellulaires, drépanocytose), ainsi que les jeunes enfants et les nourrissons, chez qui de fortes fièvres peuvent entraîner des convulsions. Outre ses conséquences sanitaires, l'épidémie de grippe a un impact économique non négligeable : les coûts directs supportés par le système de santé (consultation, hospitalisations…) et la société sont extrêmement élevés. Face à ce virus changeant, la meilleure arme reste le vaccin anti-grippal. Dans certaines circonstances, certains antiviraux s'avèrent également utiles tant sur le plan de la réduction de la transmission que sur le plan thérapeutique. En moyenne, un adulte sur dix et un enfant sur trois sont touchés chaque année. Un virus changeant La grippe est loin d'être anodine pour les personnes vulnérables comme les personnes âgées et les malades chroniques. La mortalité annuelle directe ou indirecte liée à la grippe saisonnière serait ainsi en France de l'ordre de 7.500 personnes. Et l'histoire est jalonnée de pandémies beaucoup plus mortelles : la "grippe espagnole" de 1918-19 a fait 40 millions de victimes dans le monde, la "grippe asiatique" de 1957-58 a été fatale à 4 millions d'individus et celle de 1968-69 à 2 millions. Face à une telle menace, la surveillance des virus émergents est essentielle. Seule l'identification des différents virus menaçant l'homme permet de mettre en œuvre les mesures de prévention adéquate (élaboration des vaccins et des réactifs de détection des virus). C'est l'Organisation mondiale de la santé, s'appuyant sur un vaste réseau de laboratoires, qui est en charge de cette veille. Virus de la grippe et bactérie du pneumocoque sont aux aguets, surtout en hiver. Et si les enfants sont beaucoup affectés par le pneumocoque, les plus de 65 ans aussi. A cet âge, il est fortement conseillé de se faire vacciner gratuitement tous les ans contre la grippe et tous les 5 ans contre le pneumocoque. Chaque année, la grippe touche de 2 à 7 millions de personnes. Seulement 6 à 14 % sont des personnes de plus de 65 ans. Ce sont pourtant elles qui paient le plus lourd tribut à la grippe : la quasi-totalité (90 %) des décès liés à cette affection les concerne. De leur côté, les infections à pneumocoques touchent 100.000 personnes dont 30 % ne luichappent pas. Le virus de la grippe et le pneumocoque… si différents… On pourrait croire que tout sépare le virus de la grippe du pneumocoque. Le premier, nommé Myxovirus influenzae, se multiple essentiellement dans la sphère ORL alors que le deuxième, une bactérie du nom de Streptococcus pneumoniae se multiplie aussi bien dans les poumons que dans le système nerveux ou le sang. Alors que le virus de la grippe se soigne avec du repos et du temps, le pneumocoque n'est éradiqué qu'avec des antibiotiques. …mais si semblables Ces deux envahisseurs ont pourtant de nombreux points communs. A commencer par la saison durant laquelle ils aiment se reproduire : l'hiver. Ils se transmettent tous deux de personne à personne par l'intermédiaire de gouttelettes infectées (toux, éternuements, baisers) ou encore d'objets contaminés par la salive ou les sécrétions respiratoires provenant du nez et de la gorge. Leurs cibles privilégiées sont les enfants en bas âge et les personnes âgées et/ou atteintes de maladies chroniques (cardiaques, rénales, pulmonaires, hépatiques…). Chez cette frange de la population, la grippe, comme les infections à pneumocoques, fait chaque année de nombreux décès. 2.500 en moyenne par an pour la grippe dans la population âgée de plus de 75 ans sur les 2 à 7 millions de personnes touchées. Un nombre qui correspond à près de 90 % des décès dus à la grippe. Du côté des infections à pneumocoques, sur les 450.000 cas annuels, plus de la moitié concerne les enfants avec les otites et les méningites. Pourtant, ce sont les personnes âgées de plus de 65 ans qui en meurent le plus. Chez elles, le pneumocoque provoque en majorité des pneumonies. 100.000 personnes en sont atteintes chaque année et entre 3.500 et 11.000 ne guérissent pas. Fatigue générale, maux de gorge, toux, écoulement nasal sont des "petits maux" de l'hiver... à ne pas confondre avec la grippe qui peut entraîner des complications parfois dramatiques chez les personnes âgées ou malades. Les épidémies débutent généralement dès novembre pour disparaître en février-mars. Les mille et un méfaits de la grippe Maladie infectieuse virale, la grippe n'est pas une maladie anodine. Chaque année, des millions d'Algériens sont infectés et pour certaines personnes vulnérables, les complications peuvent être mortelles. Zoom sur ces épidémies. C'est la même chose chaque hiver, l'épidémie de grippe sévit durant six à huit semaines et infecte des centaines de millions de personnes. la transmission de la grippe se fait très rapidement par le biais de gouttelettes de salive et de sécrétions respiratoires, à l'occasion d'éternuements ou de toux, et par contact direct, notamment par les mains. Les personnes infectées sont contagieuses deux jours avant l'apparition des symptômes et jusqu'à 5 jours après. Après une période d'incubation de un à quatre jours, la fièvre, la toux, les maux de tête et un malaise général apparaissent rapidement. Si ces symptômes peuvent s'estomper plus ou moins rapidement, la toux et la fatigue peuvent persister plus de deux semaines. Face à cette infection virale, certaines personnes s'avèrent plus vulnérables : les personnes âgées, celles fragilisées par une maladie chronique (comme certaines affections broncho-pulmonaires, asthme, cardiopathies et insuffisances cardiaques, néphropathies, diabète, déficits immunitaires cellulaires, drépanocytose), ainsi que les jeunes enfants et les nourrissons, chez qui de fortes fièvres peuvent entraîner des convulsions. Outre ses conséquences sanitaires, l'épidémie de grippe a un impact économique non négligeable : les coûts directs supportés par le système de santé (consultation, hospitalisations…) et la société sont extrêmement élevés. Face à ce virus changeant, la meilleure arme reste le vaccin anti-grippal. Dans certaines circonstances, certains antiviraux s'avèrent également utiles tant sur le plan de la réduction de la transmission que sur le plan thérapeutique. En moyenne, un adulte sur dix et un enfant sur trois sont touchés chaque année. Un virus changeant La grippe est loin d'être anodine pour les personnes vulnérables comme les personnes âgées et les malades chroniques. La mortalité annuelle directe ou indirecte liée à la grippe saisonnière serait ainsi en France de l'ordre de 7.500 personnes. Et l'histoire est jalonnée de pandémies beaucoup plus mortelles : la "grippe espagnole" de 1918-19 a fait 40 millions de victimes dans le monde, la "grippe asiatique" de 1957-58 a été fatale à 4 millions d'individus et celle de 1968-69 à 2 millions. Face à une telle menace, la surveillance des virus émergents est essentielle. Seule l'identification des différents virus menaçant l'homme permet de mettre en œuvre les mesures de prévention adéquate (élaboration des vaccins et des réactifs de détection des virus). C'est l'Organisation mondiale de la santé, s'appuyant sur un vaste réseau de laboratoires, qui est en charge de cette veille. Virus de la grippe et bactérie du pneumocoque sont aux aguets, surtout en hiver. Et si les enfants sont beaucoup affectés par le pneumocoque, les plus de 65 ans aussi. A cet âge, il est fortement conseillé de se faire vacciner gratuitement tous les ans contre la grippe et tous les 5 ans contre le pneumocoque. Chaque année, la grippe touche de 2 à 7 millions de personnes. Seulement 6 à 14 % sont des personnes de plus de 65 ans. Ce sont pourtant elles qui paient le plus lourd tribut à la grippe : la quasi-totalité (90 %) des décès liés à cette affection les concerne. De leur côté, les infections à pneumocoques touchent 100.000 personnes dont 30 % ne luichappent pas. Le virus de la grippe et le pneumocoque… si différents… On pourrait croire que tout sépare le virus de la grippe du pneumocoque. Le premier, nommé Myxovirus influenzae, se multiple essentiellement dans la sphère ORL alors que le deuxième, une bactérie du nom de Streptococcus pneumoniae se multiplie aussi bien dans les poumons que dans le système nerveux ou le sang. Alors que le virus de la grippe se soigne avec du repos et du temps, le pneumocoque n'est éradiqué qu'avec des antibiotiques. …mais si semblables Ces deux envahisseurs ont pourtant de nombreux points communs. A commencer par la saison durant laquelle ils aiment se reproduire : l'hiver. Ils se transmettent tous deux de personne à personne par l'intermédiaire de gouttelettes infectées (toux, éternuements, baisers) ou encore d'objets contaminés par la salive ou les sécrétions respiratoires provenant du nez et de la gorge. Leurs cibles privilégiées sont les enfants en bas âge et les personnes âgées et/ou atteintes de maladies chroniques (cardiaques, rénales, pulmonaires, hépatiques…). Chez cette frange de la population, la grippe, comme les infections à pneumocoques, fait chaque année de nombreux décès. 2.500 en moyenne par an pour la grippe dans la population âgée de plus de 75 ans sur les 2 à 7 millions de personnes touchées. Un nombre qui correspond à près de 90 % des décès dus à la grippe. Du côté des infections à pneumocoques, sur les 450.000 cas annuels, plus de la moitié concerne les enfants avec les otites et les méningites. Pourtant, ce sont les personnes âgées de plus de 65 ans qui en meurent le plus. Chez elles, le pneumocoque provoque en majorité des pneumonies. 100.000 personnes en sont atteintes chaque année et entre 3.500 et 11.000 ne guérissent pas.