Les enfants aussi peuvent souffrir de timidité, une attitude de plus en plus répandue chez les jeunes et les moins jeunes. Evoquer la timidité signifie illico parler du développement personnel de l'individu au sein même de son entourage. Les enfants aussi peuvent souffrir de timidité, une attitude de plus en plus répandue chez les jeunes et les moins jeunes. Evoquer la timidité signifie illico parler du développement personnel de l'individu au sein même de son entourage. Un entourage parfois responsable de la transmission de complexes en rapport avec l'image de soi. La timidité est-elle héréditaire ? Certainement pas. La timidité ne se transmet pas par les gènes. Cependant, l'entourage familial au sein duquel évolue l'enfant peut profondément influer sur l'image de soi. Ainsi, les premières interactions sociales de l'individu avec sa famille, la nature des échanges relationnels entre les membres, la qualité de la communication ainsi que le schéma éducatif adopté par les parents sont nettement déterminantes. On ne nait pas timide, mais on le devient à cause d'une série de facteurs environnementaux, psychologiques et éducatifs. La timidité à l'enfance reste un problème bien répandu. Nombreux sont les mamans qui décèlent, chez leurs gosses, très tôt, une tendance au repli sur soi, une fuite des échanges sociaux, une inclination vers le jeu individuel ainsi qu'un malaise apparent qui marque les relations de l'enfant avec ses copains. Dès deux ans et demi, un enfant peut manifester sa timidité. Il évite les autres enfants à la crèche, à l'école ou au jardin public. Il ne parle qu'à ses parents et se tait dès que ceux-ci sont en présence d'inconnus. Il refuse les jeux en groupe. Plus tard, il se réfugie dans des activités individuelles (lecture, jeux sur ordinateur, etc.). Il n'a pas d'ami. S'il est invité chez un camarade, il décide à la dernière minute de ne pas s'y rendre. En classe, il s'arrange pour passer inaperçu. Quand on l'interroge, il rougit et perd tous ses moyens. Les attitudes des parents peuvent renforcer une timidité naissante. En effet, les enfants ont généralement tendance à reproduire la méfiance à l'égard d'autrui qu'ils observent chez leur père ou leur mère. Si certains parents dévalorisent inconsciemment leur enfant, l'empêchant ainsi d'avoir confiance en lui, d'autres, en voulant l'aider à surmonter sa réserve, le placent en situation d'assisté, incapable d'aller plus tard seul vers les autres. Une relation trop fusionnelle avec les parents peut également provoquer un rejet d'autrui et déclencher la timidité. Le sentiment de ne pas être "comme tout le monde" – précocité ou retard intellectuel peut aussi être à l'origine de la peur sociale. La timidité est naturelle chez un enfant qui doit faire face à un nouveau groupe social ou à une nouvelle activité. Elle devient problématique lorsqu'elle entraîne une grande détresse, au point de paralyser physiquement l'enfant. Mais de quoi l'enfant se méfie-t-il ? En fait, il a peur d'affronter le jugement d'autrui. Cette anxiété s'accompagne généralement du sentiment d'être incompris. La peur mobilise toute son énergie, et l'enfant ne peut plus réfléchir à la meilleure façon de surmonter la difficulté. Le timide a souvent des problèmes d'élocution. En situation d'angoisse, son corps se tétanise. Il étouffe et devient fébrile. L'intervention parentale au cours de cette période est cruciale. La réaction des parents pourra sortir l'enfant de sa coquille ou renforcer, par contre, son comportement d'évitement. Pour cela, les parents sont appelés, une fois la timidité de leur enfant décelée, d'intervenir subtilement pour emmener le gosse à extérioriser son anxiété de manière à comprendre sa genèse. Les parents ne doivent pas obliger leur enfant à aller vers les autres, cela risque d'accroître son angoisse. Du coup, il se sent dévalorisé ou mal aimé, et se replie davantage sur lui-même. S'ils aident leur enfant à entrer en contact avec d'autres, les parents doivent donc rester discrets. En le valorisant sur ses petits exploits quotidiens et en l'aidant à gagner son autonomie, ils lui donneront progressivement l'occasion de surmonter une timidité qui devient rarement pathologique. Il existe des activités dites libératrices qui ont pour rôle de sortir l'enfant de son isolement. Jouer d'un instrument à vent est tout indiqué pour un timide : par le biais de la musique, l'enfant apprend à maîtriser son souffle, ce qui l'aide ensuite dans l'expression orale. Le théâtre, en le forçant à dépasser sa peur pour camper un autre rôle que lui-même, aide considérablement le timide. Les sports de lutte comme le judo lui rendent confiance dans sa force. Les activités de création artistique (peinture, modelage…) permettent d'extérioriser par l'image des émotions ou des souffrances cachées. Mais inutile d'étouffer l'enfant sous les activités extra scolaires, sous peine d'un rejet pur et simple qui risque d'entraîner un repli sur soi. Un entourage parfois responsable de la transmission de complexes en rapport avec l'image de soi. La timidité est-elle héréditaire ? Certainement pas. La timidité ne se transmet pas par les gènes. Cependant, l'entourage familial au sein duquel évolue l'enfant peut profondément influer sur l'image de soi. Ainsi, les premières interactions sociales de l'individu avec sa famille, la nature des échanges relationnels entre les membres, la qualité de la communication ainsi que le schéma éducatif adopté par les parents sont nettement déterminantes. On ne nait pas timide, mais on le devient à cause d'une série de facteurs environnementaux, psychologiques et éducatifs. La timidité à l'enfance reste un problème bien répandu. Nombreux sont les mamans qui décèlent, chez leurs gosses, très tôt, une tendance au repli sur soi, une fuite des échanges sociaux, une inclination vers le jeu individuel ainsi qu'un malaise apparent qui marque les relations de l'enfant avec ses copains. Dès deux ans et demi, un enfant peut manifester sa timidité. Il évite les autres enfants à la crèche, à l'école ou au jardin public. Il ne parle qu'à ses parents et se tait dès que ceux-ci sont en présence d'inconnus. Il refuse les jeux en groupe. Plus tard, il se réfugie dans des activités individuelles (lecture, jeux sur ordinateur, etc.). Il n'a pas d'ami. S'il est invité chez un camarade, il décide à la dernière minute de ne pas s'y rendre. En classe, il s'arrange pour passer inaperçu. Quand on l'interroge, il rougit et perd tous ses moyens. Les attitudes des parents peuvent renforcer une timidité naissante. En effet, les enfants ont généralement tendance à reproduire la méfiance à l'égard d'autrui qu'ils observent chez leur père ou leur mère. Si certains parents dévalorisent inconsciemment leur enfant, l'empêchant ainsi d'avoir confiance en lui, d'autres, en voulant l'aider à surmonter sa réserve, le placent en situation d'assisté, incapable d'aller plus tard seul vers les autres. Une relation trop fusionnelle avec les parents peut également provoquer un rejet d'autrui et déclencher la timidité. Le sentiment de ne pas être "comme tout le monde" – précocité ou retard intellectuel peut aussi être à l'origine de la peur sociale. La timidité est naturelle chez un enfant qui doit faire face à un nouveau groupe social ou à une nouvelle activité. Elle devient problématique lorsqu'elle entraîne une grande détresse, au point de paralyser physiquement l'enfant. Mais de quoi l'enfant se méfie-t-il ? En fait, il a peur d'affronter le jugement d'autrui. Cette anxiété s'accompagne généralement du sentiment d'être incompris. La peur mobilise toute son énergie, et l'enfant ne peut plus réfléchir à la meilleure façon de surmonter la difficulté. Le timide a souvent des problèmes d'élocution. En situation d'angoisse, son corps se tétanise. Il étouffe et devient fébrile. L'intervention parentale au cours de cette période est cruciale. La réaction des parents pourra sortir l'enfant de sa coquille ou renforcer, par contre, son comportement d'évitement. Pour cela, les parents sont appelés, une fois la timidité de leur enfant décelée, d'intervenir subtilement pour emmener le gosse à extérioriser son anxiété de manière à comprendre sa genèse. Les parents ne doivent pas obliger leur enfant à aller vers les autres, cela risque d'accroître son angoisse. Du coup, il se sent dévalorisé ou mal aimé, et se replie davantage sur lui-même. S'ils aident leur enfant à entrer en contact avec d'autres, les parents doivent donc rester discrets. En le valorisant sur ses petits exploits quotidiens et en l'aidant à gagner son autonomie, ils lui donneront progressivement l'occasion de surmonter une timidité qui devient rarement pathologique. Il existe des activités dites libératrices qui ont pour rôle de sortir l'enfant de son isolement. Jouer d'un instrument à vent est tout indiqué pour un timide : par le biais de la musique, l'enfant apprend à maîtriser son souffle, ce qui l'aide ensuite dans l'expression orale. Le théâtre, en le forçant à dépasser sa peur pour camper un autre rôle que lui-même, aide considérablement le timide. Les sports de lutte comme le judo lui rendent confiance dans sa force. Les activités de création artistique (peinture, modelage…) permettent d'extérioriser par l'image des émotions ou des souffrances cachées. Mais inutile d'étouffer l'enfant sous les activités extra scolaires, sous peine d'un rejet pur et simple qui risque d'entraîner un repli sur soi.