Le ton monte entre le Maroc et les Sahraouis. Le Front Polisario a menacé, hier 21 décembre, de reprendre la lutte armée contre l'occupant marocain si les négociations engagées entre les deux parties pour aboutir à la fin du conflit venaient à échouer. Ces négociations directes, dont deux sessions se sont tenues en juin et août à Manhasset, près de New York, doivent reprendre du 7 au 9 janvier au même endroit. Mais le Front Polisario soupçonne le Maroc de chercher à se dérober au prochain round. «Je doute que le Maroc aille au troisième round des négociations, car il ne veut pas la paix et l'impasse dans laquelle il se trouve, fait qu'il tergiverse», avait expliqué la semaine dernière M'hamed Khaddad, porte-parole du congrès. Toutefois, le Polisario, pour marquer sa bonne volonté, annonce qu'il prendra part au troisième round des négociations directes, formulant le souhait que le Maroc «ne laissera pas passer cette précieuse occasion pour une paix juste et définitive». Dans ce contexte, «le gouvernement marocain assumera pleinement les conséquences qui découleraient de l'échec du processus de négociations et notamment la reprise des hostilités militaires». Pour le Front Polisario, les négociations «ne peuvent s'éterniser et constituer une fin en soi au service de desseins coloniaux que les Sahraouis ne sauraient accepter». A cet égard, le congrès a appelé l'ancienne- nouvelle direction à procéder à une «évaluation exhaustive» de ces négociations, d'en tirer les conclusions qui s'imposent et de prendre «les mesures et décisions appropriées en défense des droits légitimes de notre peuple à l'indépendance». Les Nations unies et le Conseil de sécurité ont été interpellés par les Sahraouis pour jouer pleinement leur rôle et assumer leur responsabilité en exerçant les «pressions» et en appliquant «les sanctions» qui s'imposent sur le Maroc pour «mettre fin à son intransigeance, à ses multiples provocations et à ses vaines tentatives visant à imposer des pseudo solutions en totale contradiction avec le droit international». A l'issu du congrès, Mohamed Abdelaziz a été reconduit au poste de secrétaire général du Front Polisario. Le ton monte entre le Maroc et les Sahraouis. Le Front Polisario a menacé, hier 21 décembre, de reprendre la lutte armée contre l'occupant marocain si les négociations engagées entre les deux parties pour aboutir à la fin du conflit venaient à échouer. Ces négociations directes, dont deux sessions se sont tenues en juin et août à Manhasset, près de New York, doivent reprendre du 7 au 9 janvier au même endroit. Mais le Front Polisario soupçonne le Maroc de chercher à se dérober au prochain round. «Je doute que le Maroc aille au troisième round des négociations, car il ne veut pas la paix et l'impasse dans laquelle il se trouve, fait qu'il tergiverse», avait expliqué la semaine dernière M'hamed Khaddad, porte-parole du congrès. Toutefois, le Polisario, pour marquer sa bonne volonté, annonce qu'il prendra part au troisième round des négociations directes, formulant le souhait que le Maroc «ne laissera pas passer cette précieuse occasion pour une paix juste et définitive». Dans ce contexte, «le gouvernement marocain assumera pleinement les conséquences qui découleraient de l'échec du processus de négociations et notamment la reprise des hostilités militaires». Pour le Front Polisario, les négociations «ne peuvent s'éterniser et constituer une fin en soi au service de desseins coloniaux que les Sahraouis ne sauraient accepter». A cet égard, le congrès a appelé l'ancienne- nouvelle direction à procéder à une «évaluation exhaustive» de ces négociations, d'en tirer les conclusions qui s'imposent et de prendre «les mesures et décisions appropriées en défense des droits légitimes de notre peuple à l'indépendance». Les Nations unies et le Conseil de sécurité ont été interpellés par les Sahraouis pour jouer pleinement leur rôle et assumer leur responsabilité en exerçant les «pressions» et en appliquant «les sanctions» qui s'imposent sur le Maroc pour «mettre fin à son intransigeance, à ses multiples provocations et à ses vaines tentatives visant à imposer des pseudo solutions en totale contradiction avec le droit international». A l'issu du congrès, Mohamed Abdelaziz a été reconduit au poste de secrétaire général du Front Polisario.