Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), M. Mohamed Abdelaziz, a réaffirmé encore une fois que le Front Polisario peut opter pour la lutte armée. Ce qui est perçu comme une « option à ne pas écarter» par le gouvernement sahraoui, a-t-il confirmé lors de son discours de clôture des festivités commémoratives du 35e anniversaire de la proclamation de l'Union nationale du peuple sahraoui, mercredi dernier, à Mijek, dans les territoires libérés du Sahara Occidental. D'ailleurs, le Front Polisario, est appelé à en débattre lors de la tenue, l'année prochaine, de son 13e congrès. Ce dernier, a-t-on compris, déterminera une bonne fois pour toutes le chemin à suivre. Le passage à l'acte, après 19 ans de cessez-le-feu, n'est désormais plus à « exclure ». Du moins, c'est là l'idée que les troupes de l'Armée de libération populaire sahraouie, commencent à envisager en cas d'échec avéré du processus des négociations entre les deux parties en conflit, à savoir le Front Polisario et l'occupant marocain. La reprise des armes pour combattre l'occupant marocain est une option légitime, a affirmé le Président sahraoui. « L'option de la résistance armée est un droit légitime du peuple sahraoui qui défend une cause juste », a-t-il dit à ce propos, avant d'appeler également les Sahraouis à « intensifier et consolider » la lutte pacifique, rappelant de ce fait que « la RASD est reconnue par plusieurs pays dans le monde, dans tous les continents et institutions, à l'instar de l'Union africaine ». La mobilisation massive du peuple sahraoui, des territoires occupés, de la communauté sahraouie établie au sud (Mauritanie) et à l'étranger, a-t-il dit, a mis le Maroc dans « le banc des accusés », notamment aux yeux de la communauté internationale qui prend de plus en plus conscience de la légitimité de la lutte pacifique du peuple sahraoui. M. Mohamed Abdelaziz a, en outre, mis l'accent sur les nombreuses victoires réalisées par la lutte pacifique des sahraouis dans les villes occupées. « L'avenir est prometteur pour la résistance populaire sahraouie », a-t-il souligné. Le Maroc, a-t-il expliqué, utilise tous les moyens dont il dispose pour mettre fin à la résistance pacifique des Sahraouis, mais vainement, à l'instar de sa « politique d'expansion ». Il a, par ailleurs, appelé à développer davantage les capacités de l'Armée de libération populaire sahraouie afin, a-t-il, expliqué, d'être prêt à reprendre « le fusil », dans le cas où les négociations sont encore, une fois, vouées à l'échec. Pour rappel, le droit du peuple sahraoui à la résistance armée a été consacré par l'Organisation des Nations unies en 1972. Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), M. Mohamed Abdelaziz, a réaffirmé encore une fois que le Front Polisario peut opter pour la lutte armée. Ce qui est perçu comme une « option à ne pas écarter» par le gouvernement sahraoui, a-t-il confirmé lors de son discours de clôture des festivités commémoratives du 35e anniversaire de la proclamation de l'Union nationale du peuple sahraoui, mercredi dernier, à Mijek, dans les territoires libérés du Sahara Occidental. D'ailleurs, le Front Polisario, est appelé à en débattre lors de la tenue, l'année prochaine, de son 13e congrès. Ce dernier, a-t-on compris, déterminera une bonne fois pour toutes le chemin à suivre. Le passage à l'acte, après 19 ans de cessez-le-feu, n'est désormais plus à « exclure ». Du moins, c'est là l'idée que les troupes de l'Armée de libération populaire sahraouie, commencent à envisager en cas d'échec avéré du processus des négociations entre les deux parties en conflit, à savoir le Front Polisario et l'occupant marocain. La reprise des armes pour combattre l'occupant marocain est une option légitime, a affirmé le Président sahraoui. « L'option de la résistance armée est un droit légitime du peuple sahraoui qui défend une cause juste », a-t-il dit à ce propos, avant d'appeler également les Sahraouis à « intensifier et consolider » la lutte pacifique, rappelant de ce fait que « la RASD est reconnue par plusieurs pays dans le monde, dans tous les continents et institutions, à l'instar de l'Union africaine ». La mobilisation massive du peuple sahraoui, des territoires occupés, de la communauté sahraouie établie au sud (Mauritanie) et à l'étranger, a-t-il dit, a mis le Maroc dans « le banc des accusés », notamment aux yeux de la communauté internationale qui prend de plus en plus conscience de la légitimité de la lutte pacifique du peuple sahraoui. M. Mohamed Abdelaziz a, en outre, mis l'accent sur les nombreuses victoires réalisées par la lutte pacifique des sahraouis dans les villes occupées. « L'avenir est prometteur pour la résistance populaire sahraouie », a-t-il souligné. Le Maroc, a-t-il expliqué, utilise tous les moyens dont il dispose pour mettre fin à la résistance pacifique des Sahraouis, mais vainement, à l'instar de sa « politique d'expansion ». Il a, par ailleurs, appelé à développer davantage les capacités de l'Armée de libération populaire sahraouie afin, a-t-il, expliqué, d'être prêt à reprendre « le fusil », dans le cas où les négociations sont encore, une fois, vouées à l'échec. Pour rappel, le droit du peuple sahraoui à la résistance armée a été consacré par l'Organisation des Nations unies en 1972.