A Annaba, pôle industriel et commercial par excellence, le torchon brûle de nouveau entre la DCP et nombre d'opérateurs économiques. A Annaba, pôle industriel et commercial par excellence, le torchon brûle de nouveau entre la DCP et nombre d'opérateurs économiques. Le bras de fer avec les services de la Direction de la concurrence et des prix a commencé avec l'affaire Ifri. Le label et la marque de la fameuse eau minérale ont été au début mis en cause dans des révélations fracassantes des directeurs de la DCP à la presse qui avaient déclaré que d'importantes quantités d'eau minérale ont été saisies suite aux résultats d'analyses qui ont formellement établi la nocivité du produit. Des expertises ultérieures menées au niveau de laboratoires à Alger vont confirmer le contraire de cette thèse. Conséquence : le ministère du Commerce réhabillite, via un communiqué rendu public, la marque Ifri et présente ses excuses suite à la bavure commise par l'entité de Annaba. Le même topo va se répéter avec deux autres opérateurs. En effet, l'entreprise Fali, du nom d'un industriel basé dans la zone industrielle de Berrahal (Annaba) a connu le même sort qu'Ifri, après que d'importantes quantités d'acier destinées à la transformation eurent été saisies et déclarées «radioactives». L'entreprise Fali, documents à l'appui et sûre de son bon droit, cria à l'injustice et va saisir la Présidence. Finalement, une contre-expertise effectuée dans les laboratoires de l'Etat à Alger, va prouver la conformité des produits et la justice tranchera en faveur de l'opérateur Fali, en déboutant la DCP. Aujourd'hui, c'est une entreprise algéro-turque, ATF (spécialisée dans la transformation du fer) qui monte au créneau et met à l‘index les entraves de la DCP. Saïd Messalha, le gérant franco-palestinien de la société, a, dans une rencontre avec la presse, dénoncé les agissements bureaucratiques et la hogra, dit-il, que ATF subit depuis presque une année de la part de la DCP qui, comble de l'aberration, l'autorise à produire, mais lui interdit toute vente à l'exportation ou sur le marché local que ce soit de la cornière ou des déchets ferreux. ATF, affirme-t-il, est en possession de tous les documents réglementaires et légaux en conformité avec les lois algériennes : registre du commerce autorisant l'activité de transformation et la vente des produits ferreux, l'état comptable de rapatriement de l'argent de l'exportation (104 milliards de cts ont été rapatriés)… Autant de documents qu'il brandit et dont des copies ont été distribuées à la presse. Alors, s'interroge-t-il, pourquoi veut-on étouffer cette entreprise qui emploie des centaines de travailleurs algériens ? ATF est décidée à son tour à saisir les services de la présidence de la République sur cette affaire. Côté DCP, rien n'a filtré. Nos démarches répétées sont restées vaines. L'intérimaire du directeur s'est refusé à toute déclaration en l'absence, pour plusieurs jours, du chef convoqué à Alger et du responsable nous répond-t-on, de la cellule de communication qui se trouve en congé de récupération. Jusqu'où ira donc ce bras de fer ? Attendons pour voir. Le bras de fer avec les services de la Direction de la concurrence et des prix a commencé avec l'affaire Ifri. Le label et la marque de la fameuse eau minérale ont été au début mis en cause dans des révélations fracassantes des directeurs de la DCP à la presse qui avaient déclaré que d'importantes quantités d'eau minérale ont été saisies suite aux résultats d'analyses qui ont formellement établi la nocivité du produit. Des expertises ultérieures menées au niveau de laboratoires à Alger vont confirmer le contraire de cette thèse. Conséquence : le ministère du Commerce réhabillite, via un communiqué rendu public, la marque Ifri et présente ses excuses suite à la bavure commise par l'entité de Annaba. Le même topo va se répéter avec deux autres opérateurs. En effet, l'entreprise Fali, du nom d'un industriel basé dans la zone industrielle de Berrahal (Annaba) a connu le même sort qu'Ifri, après que d'importantes quantités d'acier destinées à la transformation eurent été saisies et déclarées «radioactives». L'entreprise Fali, documents à l'appui et sûre de son bon droit, cria à l'injustice et va saisir la Présidence. Finalement, une contre-expertise effectuée dans les laboratoires de l'Etat à Alger, va prouver la conformité des produits et la justice tranchera en faveur de l'opérateur Fali, en déboutant la DCP. Aujourd'hui, c'est une entreprise algéro-turque, ATF (spécialisée dans la transformation du fer) qui monte au créneau et met à l‘index les entraves de la DCP. Saïd Messalha, le gérant franco-palestinien de la société, a, dans une rencontre avec la presse, dénoncé les agissements bureaucratiques et la hogra, dit-il, que ATF subit depuis presque une année de la part de la DCP qui, comble de l'aberration, l'autorise à produire, mais lui interdit toute vente à l'exportation ou sur le marché local que ce soit de la cornière ou des déchets ferreux. ATF, affirme-t-il, est en possession de tous les documents réglementaires et légaux en conformité avec les lois algériennes : registre du commerce autorisant l'activité de transformation et la vente des produits ferreux, l'état comptable de rapatriement de l'argent de l'exportation (104 milliards de cts ont été rapatriés)… Autant de documents qu'il brandit et dont des copies ont été distribuées à la presse. Alors, s'interroge-t-il, pourquoi veut-on étouffer cette entreprise qui emploie des centaines de travailleurs algériens ? ATF est décidée à son tour à saisir les services de la présidence de la République sur cette affaire. Côté DCP, rien n'a filtré. Nos démarches répétées sont restées vaines. L'intérimaire du directeur s'est refusé à toute déclaration en l'absence, pour plusieurs jours, du chef convoqué à Alger et du responsable nous répond-t-on, de la cellule de communication qui se trouve en congé de récupération. Jusqu'où ira donc ce bras de fer ? Attendons pour voir.