La violence gagne les grandes villes dont Peshawar et Karachi, où la foule a saccagé et brûlé tout ce qui se trouvait sur son chemin. La violence gagne les grandes villes dont Peshawar et Karachi, où la foule a saccagé et brûlé tout ce qui se trouvait sur son chemin. Benazir Bhutto a été enterrée dans la violence, laissant le Pakistan sombrer dans l'incertitude politique, doublée de la menace terroriste. C'était au sortir d'un meeting électoral que l'ex-premier ministre a été tuée dans un attentat perpétré par un kamikaze faisant 15 morts auxquels s'ajoutent 19 autres personnes décédées suite aux émeutes qui ont éclaté à l'annonce du décès de celle qui incarnait l'opposition au pouvoir en place. Et ce, à moins de deux semaines des élections législatives et après deux mois et dix jours de son retour au pays, après huit années d'exil. Un retour qui s'est soldé par un bain de sang. L'attentat kamikaze qui l'a ciblée en ce 18 octobre a fait 139 morts. Un retour que le leader de l'opposition a dédié à la dénonciation du régime de Pervez Musharraf qualifié de dictature et lié aux milieux islamistes. A son retour au pays, elle a promis d'éliminer la menace islamiste. Des positions qui lui valurent l'animosité des fondamentalistes. Des militants proches des talibans avaient juré de se débarrasser d'elle. Il aura fallu pourtant attendre la rupture de l'accord qui lui a permis de rentrer au pays, passé avec le général Musharraf qui a instauré l'Etat d'urgence, le 3 novembre dernier, pour que Benazir Bhutto renonce à s'allier au chef de l'Etat pour les élections législatives du 8 janvier. La campagne a été entamée, dans le risque, pour Benazir Bhutto qui avait tenu pour responsable de sa sécurité, le président Musharraf. «Si quelque chose m'arrive j'en rendrai Musharraf responsable», avait-elle indiqué dans un message électronique, révélé par la chaîne CNN. Elle a mené campagne contre le général mais surtout contre les fondamentalistes musulmans. Son assassinat a plongé le Pakistan dans la violence, maintenant que ses partisans accusent ouvertement les proches de Pervez Musharraf d'être les principaux responsables. La grogne enfle depuis et gagne les milieux politiques, dont les autres partis en lice pour ces législatives, parmi lesquels l'ex-premier ministre Nawaz Sharif, qui a promis de «mener leur guerre» contre le pouvoir actuel. Sa première action a été de boycotter les législatives du 8 janvier prochain, et a aussi exhorté le Président Musharraf à démissionner sur le champ pour «sauver le Pakistan». Le bras de fer avec le pouvoir de Musharraf est engagé, l'opposition fait bloc et le pays sombre ainsi dans la confusion. La violence gagne les grandes villes dont Peshawar et Karachi, où la foule a saccagé et brûlé tout ce qui se trouvait sur son chemin. A Karachi, 10.000 Rangers, des troupes paramilitaires pakistanaises ont reçu, vendredi, l'ordre de tirer à vue sur les émeutiers. Pour le Pakistan, frontalier avec l'Afghanistan, l'année 2007 a été des plus meurtrières. Plus de 780 personnes ont été tuées au cours de cette année dans des attentats, exclusivement, perpétrés par des kamikazes. Les attentats ont augmenté d'un cran depuis juillet, quand l'armée a donné l'assaut de la Mosquée rouge d'Islamabad et durant lequel une centaine à fondamentalistes lourdement armés ont été tués. La «guerre sainte» au général au pouvoir et à son régime a été déclarée. Une guerre de tranchées a confronté, par ailleurs, chiites et sunnites qui se sont affrontés à l'arme lourde. Le bilan de cette bataille a fait état de 11 morts et 45 blessés à la frontière afghane. Il a fallu au pouvoir déployer des moyens militaires importants, dont des hélicoptères de combat, pour ramener le calme. Un calme aujourd'hui encore incertain eu égard à la revendication de l'attentat de Benazir Bhutto par Al-Qaïda. Benazir Bhutto a été enterrée dans la violence, laissant le Pakistan sombrer dans l'incertitude politique, doublée de la menace terroriste. C'était au sortir d'un meeting électoral que l'ex-premier ministre a été tuée dans un attentat perpétré par un kamikaze faisant 15 morts auxquels s'ajoutent 19 autres personnes décédées suite aux émeutes qui ont éclaté à l'annonce du décès de celle qui incarnait l'opposition au pouvoir en place. Et ce, à moins de deux semaines des élections législatives et après deux mois et dix jours de son retour au pays, après huit années d'exil. Un retour qui s'est soldé par un bain de sang. L'attentat kamikaze qui l'a ciblée en ce 18 octobre a fait 139 morts. Un retour que le leader de l'opposition a dédié à la dénonciation du régime de Pervez Musharraf qualifié de dictature et lié aux milieux islamistes. A son retour au pays, elle a promis d'éliminer la menace islamiste. Des positions qui lui valurent l'animosité des fondamentalistes. Des militants proches des talibans avaient juré de se débarrasser d'elle. Il aura fallu pourtant attendre la rupture de l'accord qui lui a permis de rentrer au pays, passé avec le général Musharraf qui a instauré l'Etat d'urgence, le 3 novembre dernier, pour que Benazir Bhutto renonce à s'allier au chef de l'Etat pour les élections législatives du 8 janvier. La campagne a été entamée, dans le risque, pour Benazir Bhutto qui avait tenu pour responsable de sa sécurité, le président Musharraf. «Si quelque chose m'arrive j'en rendrai Musharraf responsable», avait-elle indiqué dans un message électronique, révélé par la chaîne CNN. Elle a mené campagne contre le général mais surtout contre les fondamentalistes musulmans. Son assassinat a plongé le Pakistan dans la violence, maintenant que ses partisans accusent ouvertement les proches de Pervez Musharraf d'être les principaux responsables. La grogne enfle depuis et gagne les milieux politiques, dont les autres partis en lice pour ces législatives, parmi lesquels l'ex-premier ministre Nawaz Sharif, qui a promis de «mener leur guerre» contre le pouvoir actuel. Sa première action a été de boycotter les législatives du 8 janvier prochain, et a aussi exhorté le Président Musharraf à démissionner sur le champ pour «sauver le Pakistan». Le bras de fer avec le pouvoir de Musharraf est engagé, l'opposition fait bloc et le pays sombre ainsi dans la confusion. La violence gagne les grandes villes dont Peshawar et Karachi, où la foule a saccagé et brûlé tout ce qui se trouvait sur son chemin. A Karachi, 10.000 Rangers, des troupes paramilitaires pakistanaises ont reçu, vendredi, l'ordre de tirer à vue sur les émeutiers. Pour le Pakistan, frontalier avec l'Afghanistan, l'année 2007 a été des plus meurtrières. Plus de 780 personnes ont été tuées au cours de cette année dans des attentats, exclusivement, perpétrés par des kamikazes. Les attentats ont augmenté d'un cran depuis juillet, quand l'armée a donné l'assaut de la Mosquée rouge d'Islamabad et durant lequel une centaine à fondamentalistes lourdement armés ont été tués. La «guerre sainte» au général au pouvoir et à son régime a été déclarée. Une guerre de tranchées a confronté, par ailleurs, chiites et sunnites qui se sont affrontés à l'arme lourde. Le bilan de cette bataille a fait état de 11 morts et 45 blessés à la frontière afghane. Il a fallu au pouvoir déployer des moyens militaires importants, dont des hélicoptères de combat, pour ramener le calme. Un calme aujourd'hui encore incertain eu égard à la revendication de l'attentat de Benazir Bhutto par Al-Qaïda.