Une sorte de «plan Marshall» a été concocté en vue d'atténuer les effets du chômage par le truchement des divers dispositifs de création d'emplois. Une sorte de «plan Marshall» a été concocté en vue d'atténuer les effets du chômage par le truchement des divers dispositifs de création d'emplois. Alors que l'année 2007 tire à sa fin, quel bilan peut-on dresser sur la lutte contre le chômage ? Inscrite comme étant le cheval de bataille de l'actuel gouvernement tant il est admis que le chômage, dont souffre principalement la frange des jeunes, produit un malaise social patent. Un plan Marshall a été établi en vue d'atténuer les effets du chômage par le truchement des divers dispositifs de création d'emplois. Quant aux statistiques officielles faisant état de 12,3 % de chômeurs, elles font l'objet de contestation faisant même réagir des responsables de l'Exécutif, à l'instar de Yazid Zerhouni, ministre de l'Intérieur. «Les chiffres concernant le chômage ne sont pas fiables» a déclaré Zerhouni en marge de la visite de Bouteflika à Oran. Sur le terrain, il suffit de faire un tour en ville pour constater que le taux de chômage dans notre pays est beaucoup plus important que cela. L'Etat n'étant plus gros pourvoyeur d'emplois, beaucoup de dispositifs ont été créés à l'effet de libérer l'initiative personnelle à l'instar de l'Ansej, la Cnac, l'Angem, le dispositif pré-emploi, etc. Pour autant, la mayonnaise n'arrive toujours pas à prendre en ce sens que les résultats restent en deçà des attentes malgré un début prometteur. De ce fait, les responsables en charge de ce dossier se sont résolument tournés vers d'autres options. Ainsi, le Forum des chefs d'entreprise (FCE) a maintes fois tiré la sonnette d'alarme en interpellant les autorités en charge de ce dossier à l'effet de réformer les mécanismes de création d'emplois tant sur le plan organisationnel que réglementaire en vue de garantir plus de flexibilité dans le code du travail. «La réforme devra prendre en compte le nouvel environnement économique national à la lumière des besoins et préoccupations de tous les acteurs de la scène économique» note le FCE. Dans ce sens, un décret portant promotion de l'emploi et prévoyant la baisse des charges sociales de l'employeur afin de l'inciter à recruter davantage, a été conjointement étudié par le FCE et le département de Tayeb Louh. A ce titre, Réda Hamiani, président du FCE, a fait savoir que le chômage ne se pose pas en termes d'emplois mais le problème est relatif à la formation. Dans ce sens, il serait utile de préciser qu'en 2007 le chômage s'est accru faisant ressortir un fait nouveau caractérisant l'année 2007, celui du chômage intellectuel. L'absence de perspectives s'est posée avec autant d'acuité qu'il a été constaté durant l'année qui s'achève un nombre assez conséquent de «harragas» avec un Bac + 5 ou plus. Dès lors, on constate que les universités et les établissements d'enseignement supérieur produisent des contingents de diplômés en totale inadéquation avec les besoins des opérateurs économiques sur le terrain. Et partant, ce déficit en matière de ressources humaines qualifiées plombe sévèrement le développement économique. Pour autant, beaucoup d'opérateurs misent sur l'accord d'association avec l'Union européenne qui prévoit un rôle plus probant en termes de transfert de technologie. Il serait temps de reconnaître que traiter la question du chômage suppose une réponse claire à la hauteur de l'ampleur du phénomène. A commencer par les politiques qui veulent minimiser le phénomène et du coup, n'apportent pas les réponses idoines. A l'évidence, le seul gage à même d'impulser l'employabilité reste la promotion de la productivité et la relance de l'outil de production. Alors que l'année 2007 tire à sa fin, quel bilan peut-on dresser sur la lutte contre le chômage ? Inscrite comme étant le cheval de bataille de l'actuel gouvernement tant il est admis que le chômage, dont souffre principalement la frange des jeunes, produit un malaise social patent. Un plan Marshall a été établi en vue d'atténuer les effets du chômage par le truchement des divers dispositifs de création d'emplois. Quant aux statistiques officielles faisant état de 12,3 % de chômeurs, elles font l'objet de contestation faisant même réagir des responsables de l'Exécutif, à l'instar de Yazid Zerhouni, ministre de l'Intérieur. «Les chiffres concernant le chômage ne sont pas fiables» a déclaré Zerhouni en marge de la visite de Bouteflika à Oran. Sur le terrain, il suffit de faire un tour en ville pour constater que le taux de chômage dans notre pays est beaucoup plus important que cela. L'Etat n'étant plus gros pourvoyeur d'emplois, beaucoup de dispositifs ont été créés à l'effet de libérer l'initiative personnelle à l'instar de l'Ansej, la Cnac, l'Angem, le dispositif pré-emploi, etc. Pour autant, la mayonnaise n'arrive toujours pas à prendre en ce sens que les résultats restent en deçà des attentes malgré un début prometteur. De ce fait, les responsables en charge de ce dossier se sont résolument tournés vers d'autres options. Ainsi, le Forum des chefs d'entreprise (FCE) a maintes fois tiré la sonnette d'alarme en interpellant les autorités en charge de ce dossier à l'effet de réformer les mécanismes de création d'emplois tant sur le plan organisationnel que réglementaire en vue de garantir plus de flexibilité dans le code du travail. «La réforme devra prendre en compte le nouvel environnement économique national à la lumière des besoins et préoccupations de tous les acteurs de la scène économique» note le FCE. Dans ce sens, un décret portant promotion de l'emploi et prévoyant la baisse des charges sociales de l'employeur afin de l'inciter à recruter davantage, a été conjointement étudié par le FCE et le département de Tayeb Louh. A ce titre, Réda Hamiani, président du FCE, a fait savoir que le chômage ne se pose pas en termes d'emplois mais le problème est relatif à la formation. Dans ce sens, il serait utile de préciser qu'en 2007 le chômage s'est accru faisant ressortir un fait nouveau caractérisant l'année 2007, celui du chômage intellectuel. L'absence de perspectives s'est posée avec autant d'acuité qu'il a été constaté durant l'année qui s'achève un nombre assez conséquent de «harragas» avec un Bac + 5 ou plus. Dès lors, on constate que les universités et les établissements d'enseignement supérieur produisent des contingents de diplômés en totale inadéquation avec les besoins des opérateurs économiques sur le terrain. Et partant, ce déficit en matière de ressources humaines qualifiées plombe sévèrement le développement économique. Pour autant, beaucoup d'opérateurs misent sur l'accord d'association avec l'Union européenne qui prévoit un rôle plus probant en termes de transfert de technologie. Il serait temps de reconnaître que traiter la question du chômage suppose une réponse claire à la hauteur de l'ampleur du phénomène. A commencer par les politiques qui veulent minimiser le phénomène et du coup, n'apportent pas les réponses idoines. A l'évidence, le seul gage à même d'impulser l'employabilité reste la promotion de la productivité et la relance de l'outil de production.