La présidente du Mouvement féminin algérien de solidarité avec la femme rurale, Mme Saïda Benhabylès veut défendre la cause des ex-patriotes poursuivis par la justice française. Cette ancienne ministre de la Solidarité nationale, qui a animé, hier, une conférence de presse au centre de presse d'El Moudjahid, en présence de l'ancien chef des patriotes de la wilaya de Relizane, Hadj Fergane, de l'ex-responsable de la Ligue algérienne de la défense des droits de l'Homme (LADDH), hadj Saïdane, explique sa démarche par sa volonté de rétablir la vérité et de sauver, surtout, deux anciens patriotes de Relizane des griffes de la justice française, (tribunal de Nîmes), qui les accuse «injustement de barbarie, d'assassinats et de disparitions». Il s'agit, en effet, de Mohamed Abdelkader et de son frère Hocine qui sont mis, depuis quelques années déjà, sous contrôle judiciaire et qui attendent leur procès l'année prochaine au tribunal de Nîmes. Leurs dossiers relèvent entièrement d'une grave manipulation basée sur des faits relatés dans le livre Relizane dans la tourmente, silence on tue... d'un certain Mohamed Smaïn «au passé douteux et dont le fils est un émir des Groupes islamiques armés, éliminé par les forces de sécurité», indique Mme Saïda Benhabylès. Dès leur retour en France, après avoir défendu leur village et occupé diverses responsabilités au niveau des communes de la wilaya de Relizane, les deux patriotes feront l'objet d'une plainte déposée par des ONG internationales, entre autres Amnesty International et l'association SOS disparus de Nacéra Dutour. «Derrière elles, il y a évidemment Maître Baudouin de la Fédération internationale des droits de l'Homme», explique-t-elle. «Sept familles de disparus, dont une victime de terrorisme, ont été alors approchées, par Mohamed Smaïn pour se constituer partie civile», a-t-elle ajouté. Marginalisées qu'elles étaient, ces familles, raconte Hadj Saïdane dont le frère a disparu lors des tragiques évènements qu'a connus le pays, n'ont pas tardé à tomber dans le piège des partisans du «qui tue qui ?» qui essayaient, coûte que coûte, de ternir l'image de l'Algérie. Hadj Saïdane fera alors deux ou trois déplacements à Paris où il a rencontré tour à tour Nacéra Dutour et Habib Souaïdia, ancien officier radié de l'ANP et auteur du très controversé livre «la sale guerre». Le frère du disparu ira alors de surprise en surprise. Il découvrira que les familles des disparus ont été manipulées. Mais pas seulement. Il apprendra que derrière l'agitation du «qui tue qui ?» se tapissent des personnes très intéressées qui se livrent à un sordide commerce du drame algérien. «Réussir à faire partir en France un témoin à charge contre les deux patriotes de Relizane coûte la bagatelle de un milliard de centimes, sans compter les papiers de séjour qui vous seront délivrés en l'espace d'un mois», dira cet ancien policier qui a fini par se rendre compte de la gravité de la démarche des ONG internationales. C'est suite à tous ces événements que les familles des disparus ont décidé de retirer leur plainte contre les deux patriotes de Relizane qui restent toujours sous contrôle judiciaire en France. La présidente du Mouvement féminin algérien de solidarité avec la femme rurale, Mme Saïda Benhabylès veut défendre la cause des ex-patriotes poursuivis par la justice française. Cette ancienne ministre de la Solidarité nationale, qui a animé, hier, une conférence de presse au centre de presse d'El Moudjahid, en présence de l'ancien chef des patriotes de la wilaya de Relizane, Hadj Fergane, de l'ex-responsable de la Ligue algérienne de la défense des droits de l'Homme (LADDH), hadj Saïdane, explique sa démarche par sa volonté de rétablir la vérité et de sauver, surtout, deux anciens patriotes de Relizane des griffes de la justice française, (tribunal de Nîmes), qui les accuse «injustement de barbarie, d'assassinats et de disparitions». Il s'agit, en effet, de Mohamed Abdelkader et de son frère Hocine qui sont mis, depuis quelques années déjà, sous contrôle judiciaire et qui attendent leur procès l'année prochaine au tribunal de Nîmes. Leurs dossiers relèvent entièrement d'une grave manipulation basée sur des faits relatés dans le livre Relizane dans la tourmente, silence on tue... d'un certain Mohamed Smaïn «au passé douteux et dont le fils est un émir des Groupes islamiques armés, éliminé par les forces de sécurité», indique Mme Saïda Benhabylès. Dès leur retour en France, après avoir défendu leur village et occupé diverses responsabilités au niveau des communes de la wilaya de Relizane, les deux patriotes feront l'objet d'une plainte déposée par des ONG internationales, entre autres Amnesty International et l'association SOS disparus de Nacéra Dutour. «Derrière elles, il y a évidemment Maître Baudouin de la Fédération internationale des droits de l'Homme», explique-t-elle. «Sept familles de disparus, dont une victime de terrorisme, ont été alors approchées, par Mohamed Smaïn pour se constituer partie civile», a-t-elle ajouté. Marginalisées qu'elles étaient, ces familles, raconte Hadj Saïdane dont le frère a disparu lors des tragiques évènements qu'a connus le pays, n'ont pas tardé à tomber dans le piège des partisans du «qui tue qui ?» qui essayaient, coûte que coûte, de ternir l'image de l'Algérie. Hadj Saïdane fera alors deux ou trois déplacements à Paris où il a rencontré tour à tour Nacéra Dutour et Habib Souaïdia, ancien officier radié de l'ANP et auteur du très controversé livre «la sale guerre». Le frère du disparu ira alors de surprise en surprise. Il découvrira que les familles des disparus ont été manipulées. Mais pas seulement. Il apprendra que derrière l'agitation du «qui tue qui ?» se tapissent des personnes très intéressées qui se livrent à un sordide commerce du drame algérien. «Réussir à faire partir en France un témoin à charge contre les deux patriotes de Relizane coûte la bagatelle de un milliard de centimes, sans compter les papiers de séjour qui vous seront délivrés en l'espace d'un mois», dira cet ancien policier qui a fini par se rendre compte de la gravité de la démarche des ONG internationales. C'est suite à tous ces événements que les familles des disparus ont décidé de retirer leur plainte contre les deux patriotes de Relizane qui restent toujours sous contrôle judiciaire en France.