Hier, à 6h 45 du matin, les habitants de la commune de Naciria ont été réveillés par une forte déflagration. « Une camionnette s'est dirigée vers le siège de la sûreté de daïra pour exploser à quelques mètres de l'entrée principale. Hier, à 6h 45 du matin, les habitants de la commune de Naciria ont été réveillés par une forte déflagration. « Une camionnette s'est dirigée vers le siège de la sûreté de daïra pour exploser à quelques mètres de l'entrée principale. Quatre policiers sont morts et 20 personnes, dont neuf policiers, ont été blessées dans un attentat-kamikaze perpétré hier matin contre la sûreté de daïra de la commune de Naciria, dans la wilaya de Boumerdès. Le souffle de la forte déflagration a gravement endommagé par ailleurs l'édifice des forces de sécurité et les habitations situées aux alentours et blessé une vingtaine de civils. Hier, à 6h 45 du matin, les habitants de la commune de Naciria située à quelques encablures de Boumerdès et à 50 km d'Alger, ont été réveillés par une forte déflagration. « Une camionnette de marque Hilux Toyota, bourrée d'explosifs, conduite par une personne âgée d'environ 30 ans, s'est dirigée vers le siège de la sûreté de daïra pour exploser à quelques mètres de l'entrée principale, tuant sur le coup un des policiers en faction et deux autres au sein de l'enceinte », nous révèle une source policière sur place. Confirmation apportée par M. Aâfani Djamel, chef de sûreté de wilaya de Boumerdès, qui s'est immédiatement dépêché sur les lieux du drame. « les lambeaux de chair du corps du kamikaze, déchiqueté par la bombe, ont été ramassés par les éléments de la police scientifique, en attendant son identification et son appartenance », nous a dit par la suite le responsable de la police locale qui a indiqué que « cet attentat n'a, pour l'instant, pas été revendiqué ». Selon les informations recueillies auprès de certains officiers de police déployés sur les lieux de l'attentat, « la camionnette qui s'est littéralement disloquée et que nous avons ramassée en pièces, devait contenir quelque 600 kg de substance explosive, dont la nature sera déterminée par l'analyse des indices relevés sur les lieux ». Quelques minutes après l'attentat, les 12 personnes parmi lesquelles neuf policiers grièvement blessés ainsi qu'une vingtaine de passants touchés légèrement ont été évacués vers l'hôpital de Bordj-Menaïel par les éléments de la Protection civile, présente en force sur les lieux de l'attentat. Bien que les autorités se soient abstenues de tout commentaire, des témoins oculaires affirment que « la plupart des personnes décédées étaient des policiers ». « C'était l'enfer !», nous a raconté un jeune commerçant encore terrifié et dont le local est situé à quelques mètres du mur de l'enceinte de la police. « Le souffle de la bombe m'a projeté à quelque 10 mètres et quand la fumée s'est dissipée, j'ai vu le corps d'un policier gisant sur le sol à côté de sa kalachnikov. La population était prise d'une panique indescriptible». Et d'ajouter : « Les forces de sécurité ont refusé aux citoyens de s'approcher des blessés, de peur sans doute que les armes des policiers touchés ne soient dérobées ». Un autre témoin oculaire raconte : « Le kamikaze qui conduisait le véhicule piégé a forcé la barrière de police dressée à l'entrée, pour se faire exploser à quelques mètres seulement à l'intérieur de l'édifice ». Ce nouvel attentat survient deux semaines après deux attentats-suicide à la voiture piégée à Alger qui ont visé, le 11 décembre, le Conseil constitutionnel et deux sièges d'agences de l'ONU. Quatre policiers sont morts et 20 personnes, dont neuf policiers, ont été blessées dans un attentat-kamikaze perpétré hier matin contre la sûreté de daïra de la commune de Naciria, dans la wilaya de Boumerdès. Le souffle de la forte déflagration a gravement endommagé par ailleurs l'édifice des forces de sécurité et les habitations situées aux alentours et blessé une vingtaine de civils. Hier, à 6h 45 du matin, les habitants de la commune de Naciria située à quelques encablures de Boumerdès et à 50 km d'Alger, ont été réveillés par une forte déflagration. « Une camionnette de marque Hilux Toyota, bourrée d'explosifs, conduite par une personne âgée d'environ 30 ans, s'est dirigée vers le siège de la sûreté de daïra pour exploser à quelques mètres de l'entrée principale, tuant sur le coup un des policiers en faction et deux autres au sein de l'enceinte », nous révèle une source policière sur place. Confirmation apportée par M. Aâfani Djamel, chef de sûreté de wilaya de Boumerdès, qui s'est immédiatement dépêché sur les lieux du drame. « les lambeaux de chair du corps du kamikaze, déchiqueté par la bombe, ont été ramassés par les éléments de la police scientifique, en attendant son identification et son appartenance », nous a dit par la suite le responsable de la police locale qui a indiqué que « cet attentat n'a, pour l'instant, pas été revendiqué ». Selon les informations recueillies auprès de certains officiers de police déployés sur les lieux de l'attentat, « la camionnette qui s'est littéralement disloquée et que nous avons ramassée en pièces, devait contenir quelque 600 kg de substance explosive, dont la nature sera déterminée par l'analyse des indices relevés sur les lieux ». Quelques minutes après l'attentat, les 12 personnes parmi lesquelles neuf policiers grièvement blessés ainsi qu'une vingtaine de passants touchés légèrement ont été évacués vers l'hôpital de Bordj-Menaïel par les éléments de la Protection civile, présente en force sur les lieux de l'attentat. Bien que les autorités se soient abstenues de tout commentaire, des témoins oculaires affirment que « la plupart des personnes décédées étaient des policiers ». « C'était l'enfer !», nous a raconté un jeune commerçant encore terrifié et dont le local est situé à quelques mètres du mur de l'enceinte de la police. « Le souffle de la bombe m'a projeté à quelque 10 mètres et quand la fumée s'est dissipée, j'ai vu le corps d'un policier gisant sur le sol à côté de sa kalachnikov. La population était prise d'une panique indescriptible». Et d'ajouter : « Les forces de sécurité ont refusé aux citoyens de s'approcher des blessés, de peur sans doute que les armes des policiers touchés ne soient dérobées ». Un autre témoin oculaire raconte : « Le kamikaze qui conduisait le véhicule piégé a forcé la barrière de police dressée à l'entrée, pour se faire exploser à quelques mètres seulement à l'intérieur de l'édifice ». Ce nouvel attentat survient deux semaines après deux attentats-suicide à la voiture piégée à Alger qui ont visé, le 11 décembre, le Conseil constitutionnel et deux sièges d'agences de l'ONU.