L'Intersyndicale autonome de la Fonction publique compte organiser une grève et un rassemblement national à Alger. La date pour ces deux actions sera déterminée par les animateurs de cette structure lors de leur prochaine réunion prévue dans la troisième semaine du mois en cours. C'est la décision majeure à laquelle a abouti l'Intersyndicale autonome de la Fonction publique lors d'une rencontre tenue jeudi au siège du Snapap (Syndicat national autonome des personnels de la Fonction publique). Outre le Snapap, l'Intersyndicale regroupe aussi le Cnapest (Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique), le ClA (Conseil des lycées d'Algérie), le Satef (Syndicat des travailleurs de l'enseignement et de la formation), le Snte (Syndicat national des travailleurs de l'enseignement), le Snpepm (Syndicat des enseignants du paramédical) et la Ceca (Coordination des enseignants contractuels d'Alger). Il a été aussi décidé l'organisation d'une conférence nationale portant sur le pouvoir d'achat qui aura lieu le 17 janvier. La dégradation du pouvoir d'achat des personnels de la Fonction publique est la cause principale de cette agitation syndicale et l'on comprend dès lors pourquoi l'ensemble des syndicats activant dans le secteur de la Fonction publique sont récemment montés au créneau pour exprimer leur mécontentement par rapport à la nouvelle grille des salaires induite par le nouveau statut général de la Fonction publique. C'est le cas de la Coordination des syndicats de la Fonction publique, une structure parallèle à l'Intersyndicale qui regroupe 12 syndicats et qui a appelé à une grève pour le 15 janvier. Le communiqué rendu public par l'Intersyndicale à l'issue de cette réunion indique que la situation sociale est «caractérisée par la perte vertigineuse du pouvoir d'achat non prise en charge par la nouvelle grille des salaires et une opacité doublée d'une exclusion sidérante accompagnant l'élaboration des statuts particuliers et le régime indemnitaire». Il est vrai que les syndicats autonomes n'ont eu de cesse de se plaindre concernant les tractations autour de l'élaboration des 43 statuts particuliers des personnels de la Fonction publique devant déterminer le régime indemnitaire pour chaque corps de fonctionnaires, de leur marginalisation par les différents ministères qui, en revanche, associent volontiers l'UGTA considérée comme un partenaire social privilégié. Aussi, l'Intersyndicale demande, dans sa plate-forme de revendications, «l'ouverture de négociations sérieuses et transparentes à propos du régime indemnitaire et des statuts particuliers qui doivent consacrer l'intégration de tous les contractuels en exercice». Il est aussi revendiqué, en plus de l'abrogation de l'article 87 bis qui fixe les bas salaires et qui constitue un sérieux écueil quant à une réévaluation salariale conséquente, la révision à la hausse du point indiciaire que la nouvelle grille des salaires a fixé à 45 DA. Ce branle-bas de combat du côté des syndicats autonomes de la Fonction publique menace de perturber sérieusement nombre de secteurs, et d'ailleurs, à l'appel du Cnapest, deux journées de grève sont prévues les 12 et 13 janvier prochains. Une action qui risque de paralyser l'ensemble des lycées du pays et qui donne un avant-gout de la détermination des syndicats à faire aboutir leurs revendications. L'Intersyndicale autonome de la Fonction publique compte organiser une grève et un rassemblement national à Alger. La date pour ces deux actions sera déterminée par les animateurs de cette structure lors de leur prochaine réunion prévue dans la troisième semaine du mois en cours. C'est la décision majeure à laquelle a abouti l'Intersyndicale autonome de la Fonction publique lors d'une rencontre tenue jeudi au siège du Snapap (Syndicat national autonome des personnels de la Fonction publique). Outre le Snapap, l'Intersyndicale regroupe aussi le Cnapest (Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique), le ClA (Conseil des lycées d'Algérie), le Satef (Syndicat des travailleurs de l'enseignement et de la formation), le Snte (Syndicat national des travailleurs de l'enseignement), le Snpepm (Syndicat des enseignants du paramédical) et la Ceca (Coordination des enseignants contractuels d'Alger). Il a été aussi décidé l'organisation d'une conférence nationale portant sur le pouvoir d'achat qui aura lieu le 17 janvier. La dégradation du pouvoir d'achat des personnels de la Fonction publique est la cause principale de cette agitation syndicale et l'on comprend dès lors pourquoi l'ensemble des syndicats activant dans le secteur de la Fonction publique sont récemment montés au créneau pour exprimer leur mécontentement par rapport à la nouvelle grille des salaires induite par le nouveau statut général de la Fonction publique. C'est le cas de la Coordination des syndicats de la Fonction publique, une structure parallèle à l'Intersyndicale qui regroupe 12 syndicats et qui a appelé à une grève pour le 15 janvier. Le communiqué rendu public par l'Intersyndicale à l'issue de cette réunion indique que la situation sociale est «caractérisée par la perte vertigineuse du pouvoir d'achat non prise en charge par la nouvelle grille des salaires et une opacité doublée d'une exclusion sidérante accompagnant l'élaboration des statuts particuliers et le régime indemnitaire». Il est vrai que les syndicats autonomes n'ont eu de cesse de se plaindre concernant les tractations autour de l'élaboration des 43 statuts particuliers des personnels de la Fonction publique devant déterminer le régime indemnitaire pour chaque corps de fonctionnaires, de leur marginalisation par les différents ministères qui, en revanche, associent volontiers l'UGTA considérée comme un partenaire social privilégié. Aussi, l'Intersyndicale demande, dans sa plate-forme de revendications, «l'ouverture de négociations sérieuses et transparentes à propos du régime indemnitaire et des statuts particuliers qui doivent consacrer l'intégration de tous les contractuels en exercice». Il est aussi revendiqué, en plus de l'abrogation de l'article 87 bis qui fixe les bas salaires et qui constitue un sérieux écueil quant à une réévaluation salariale conséquente, la révision à la hausse du point indiciaire que la nouvelle grille des salaires a fixé à 45 DA. Ce branle-bas de combat du côté des syndicats autonomes de la Fonction publique menace de perturber sérieusement nombre de secteurs, et d'ailleurs, à l'appel du Cnapest, deux journées de grève sont prévues les 12 et 13 janvier prochains. Une action qui risque de paralyser l'ensemble des lycées du pays et qui donne un avant-gout de la détermination des syndicats à faire aboutir leurs revendications.