C'est une dermatose bénigne, mais qui peut être psychologiquement invalidante, surtout chez la femme. C'est pour cela qu'on estime que le psoriasis a des conséquences physiques, mais aussi psychologiques sur les personnes qui en souffrent. C'est une dermatose bénigne, mais qui peut être psychologiquement invalidante, surtout chez la femme. C'est pour cela qu'on estime que le psoriasis a des conséquences physiques, mais aussi psychologiques sur les personnes qui en souffrent. En effet, cette dermatose parait disgracieuse et l‘étendue des lésions et surtout leur localisation ont des répercussions sur la qualité de vie des malades. Beaucoup de patients présentant des symptômes de dépression, le stress par exemple, la tristesse, la perte de confiance en soi, humeur dépressive, éprouvent de la honte et se sentent isolés et exclus. Les conséquences psychologiques sont d‘autant plus difficiles à supporter que les lésions inesthétiques sont visibles et ne peuvent pas toujours être camouflées sous les vêtements. La nature de la pathologie ? C‘est une maladie psychosomatique bénigne touchant la peau, caractérisée par des lésions érythémato-squameuses. Le psoriasis est fréquent, aussi bien chez l‘homme que chez la femme. La maladie est très rare chez les personnes à la peau noire. Comment évolue-t-elle ? La maladie n‘est pas grave en elle-même, mais son évolution par poussées est très longue et désespérante. Elle peut avoir des conséquences sur la qualité de vie des sujets, à cause des modifications physiques parfois importantes. Elle n‘est absolument pas contagieuse. Pourquoi fait-on un psoriasis ? Le psoriasis semble survenir sur un terrain familial. Il est vraisemblable que cela soit dû à un déficit génétique. Il s‘agit en fait d‘un renouvellement anarchique et accéléré des ceIlules de l‘épiderme. Ce dernier se renouvelle vingt à trente fois plus vite que normalement. Réellement, la cause de la maladie reste inconnue malgré toutes les recherches actuelles. Des antécédents familiaux de psoriasis sont fréquents. Il semblerait que l‘anxiété, le stress émotionnel, le choc psychoaffectif et le surmenage favorisent l‘apparition de cette affection, mais ce ne peut être que des facteurs déclenchants et non la cause principale. Une infection (streptocoques), une plaie, une insolation intense, certains médicaments, l‘arrêt d‘une corticothérapie générale (traitement à base de corticoïdes), une infection ORL sont parfois retrouvés à l‘origine de la maladie ou d‘une poussée de psoriasis. Les symptômes ? Le début de la maladie est progressif. C‘est une plaque rouge avec des squames à limites assez nettes, formée d‘une base érythémateuse (rougeur). La dernière couche fait une pellicule décollable qui, lorsqu‘elle est enlevée, laisse place à un placard rouge où apparaît une rosée sanglante. Ces squames sèchent et tombent au grattage. Or, le grattage de la lésion avec une curette fait apparaître une mince pellicule transparente qui, une fois arrachée, découvre un derme congestif (signe de la rosée sanglante). Ces plaques sont peu prurigineuses (ne démangent pas trop) sauf quand elles apparaissent. Cependant, le prurit peut être intense sur certaines localisations (les bourses en particulier). Ces squames correspondent aux cellules mortes en excès qui s‘accumulent. Le renouvellement cellulaire est en effet accéléré dans le psoriasis. Chez la jeune personne, l‘éruption forme parfois un psoriasis en goutte, de début souvent brutal, pouvant récidiver sur le même mode ou se transformer en forme classique. Les lésions peuvent atteindre surtout les genoux, les coudes, le dos, les fesses, le pourtour du nombril, les zones de frottement, le nombril, le cuir chevelu, les extrémités des doigts, parfois la plante des pieds et la paume des mains. En général, il semble respecter la face. Les lésions évoluent par poussées, régressant et réapparaissant spontanément, sous l‘influence d‘un stress ou lors d‘une infection. Des formes particulières sont décrites : Il en existe plusieurs, mais nous ne citerons que les plus connues. On les retrouve sous forme : - de petites plaques dites psoriasis en goutte ; - de plaques plus importantes de deux (2) à trois (3) cm qu‘on appelle le psoriasis nummulaire; - parfois ce sont de grandes plaques, on appelle ça le psoriasis en placard ; - il existe également sous forme de plaques très infiltrées et épaisses, connu sous le nom psoriasis rupoïde ; - il existe également une autre forme grave de psoriasis qui est le psoriasis pustuleux qui peut être localisé aux régions palmo-plantaires, avec des pustules jaunâtres de quelques millimètres de diamètre, mais qui peut être aussi être généralisée avec de larges décollements pustuleux du tronc, sur une base érythémateuse. Le diagnostic de la maladie Le diagnostic est important car les traitements habituels de la polyarthrite (cortisone, sels d‘or, anti-paludéens de synthèse) sont ici contre-indiqués. Qu‘en est-il des complications ? Il existe des complications possibles au psoriasis. Ce sont les surinfections microbiennes ou mycosiques, et surtout la généralisation. Cette généralisation peut revêtir la forme d‘un psoriasis érythrodermique avec atteinte de tout le tégument (derme), qui est le siège de lésions erythémato-squameuses. Une déshydratation est possible avec surinfection et atteinte de l‘état général. Quel traitement préconise-t-on pour cette affection ? Il existe plusieurs options thérapeutiques pour soigner le psoriasis. La découverte des anomalies génétiques à l‘origine des différents types de psoriasis devrait améliorer la connaissance de la maladie et à terme, pouvoir proposer aux malades des traitements plus spécifiques. Malgré les progrès thérapeutiques faits ces dernières années, on ne peut pas encore affirmer pouvoir guérir le psoriasis définitivement. En effet, cette dermatose parait disgracieuse et l‘étendue des lésions et surtout leur localisation ont des répercussions sur la qualité de vie des malades. Beaucoup de patients présentant des symptômes de dépression, le stress par exemple, la tristesse, la perte de confiance en soi, humeur dépressive, éprouvent de la honte et se sentent isolés et exclus. Les conséquences psychologiques sont d‘autant plus difficiles à supporter que les lésions inesthétiques sont visibles et ne peuvent pas toujours être camouflées sous les vêtements. La nature de la pathologie ? C‘est une maladie psychosomatique bénigne touchant la peau, caractérisée par des lésions érythémato-squameuses. Le psoriasis est fréquent, aussi bien chez l‘homme que chez la femme. La maladie est très rare chez les personnes à la peau noire. Comment évolue-t-elle ? La maladie n‘est pas grave en elle-même, mais son évolution par poussées est très longue et désespérante. Elle peut avoir des conséquences sur la qualité de vie des sujets, à cause des modifications physiques parfois importantes. Elle n‘est absolument pas contagieuse. Pourquoi fait-on un psoriasis ? Le psoriasis semble survenir sur un terrain familial. Il est vraisemblable que cela soit dû à un déficit génétique. Il s‘agit en fait d‘un renouvellement anarchique et accéléré des ceIlules de l‘épiderme. Ce dernier se renouvelle vingt à trente fois plus vite que normalement. Réellement, la cause de la maladie reste inconnue malgré toutes les recherches actuelles. Des antécédents familiaux de psoriasis sont fréquents. Il semblerait que l‘anxiété, le stress émotionnel, le choc psychoaffectif et le surmenage favorisent l‘apparition de cette affection, mais ce ne peut être que des facteurs déclenchants et non la cause principale. Une infection (streptocoques), une plaie, une insolation intense, certains médicaments, l‘arrêt d‘une corticothérapie générale (traitement à base de corticoïdes), une infection ORL sont parfois retrouvés à l‘origine de la maladie ou d‘une poussée de psoriasis. Les symptômes ? Le début de la maladie est progressif. C‘est une plaque rouge avec des squames à limites assez nettes, formée d‘une base érythémateuse (rougeur). La dernière couche fait une pellicule décollable qui, lorsqu‘elle est enlevée, laisse place à un placard rouge où apparaît une rosée sanglante. Ces squames sèchent et tombent au grattage. Or, le grattage de la lésion avec une curette fait apparaître une mince pellicule transparente qui, une fois arrachée, découvre un derme congestif (signe de la rosée sanglante). Ces plaques sont peu prurigineuses (ne démangent pas trop) sauf quand elles apparaissent. Cependant, le prurit peut être intense sur certaines localisations (les bourses en particulier). Ces squames correspondent aux cellules mortes en excès qui s‘accumulent. Le renouvellement cellulaire est en effet accéléré dans le psoriasis. Chez la jeune personne, l‘éruption forme parfois un psoriasis en goutte, de début souvent brutal, pouvant récidiver sur le même mode ou se transformer en forme classique. Les lésions peuvent atteindre surtout les genoux, les coudes, le dos, les fesses, le pourtour du nombril, les zones de frottement, le nombril, le cuir chevelu, les extrémités des doigts, parfois la plante des pieds et la paume des mains. En général, il semble respecter la face. Les lésions évoluent par poussées, régressant et réapparaissant spontanément, sous l‘influence d‘un stress ou lors d‘une infection. Des formes particulières sont décrites : Il en existe plusieurs, mais nous ne citerons que les plus connues. On les retrouve sous forme : - de petites plaques dites psoriasis en goutte ; - de plaques plus importantes de deux (2) à trois (3) cm qu‘on appelle le psoriasis nummulaire; - parfois ce sont de grandes plaques, on appelle ça le psoriasis en placard ; - il existe également sous forme de plaques très infiltrées et épaisses, connu sous le nom psoriasis rupoïde ; - il existe également une autre forme grave de psoriasis qui est le psoriasis pustuleux qui peut être localisé aux régions palmo-plantaires, avec des pustules jaunâtres de quelques millimètres de diamètre, mais qui peut être aussi être généralisée avec de larges décollements pustuleux du tronc, sur une base érythémateuse. Le diagnostic de la maladie Le diagnostic est important car les traitements habituels de la polyarthrite (cortisone, sels d‘or, anti-paludéens de synthèse) sont ici contre-indiqués. Qu‘en est-il des complications ? Il existe des complications possibles au psoriasis. Ce sont les surinfections microbiennes ou mycosiques, et surtout la généralisation. Cette généralisation peut revêtir la forme d‘un psoriasis érythrodermique avec atteinte de tout le tégument (derme), qui est le siège de lésions erythémato-squameuses. Une déshydratation est possible avec surinfection et atteinte de l‘état général. Quel traitement préconise-t-on pour cette affection ? Il existe plusieurs options thérapeutiques pour soigner le psoriasis. La découverte des anomalies génétiques à l‘origine des différents types de psoriasis devrait améliorer la connaissance de la maladie et à terme, pouvoir proposer aux malades des traitements plus spécifiques. Malgré les progrès thérapeutiques faits ces dernières années, on ne peut pas encore affirmer pouvoir guérir le psoriasis définitivement.