Le secteur de l'éducation est à nouveau en ébullition à la faveur de la montée au créneau du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) qui a réitéré, jeudi, à l'issue des travaux de la session ordinaire de son conseil national, son rejet de la nouvelle grille des salaires, estimant que celle-ci ne répond pas à ses revendications. Cette nouvelle sortie du syndicat, qui intervient à la veille de la reprise des cours après les vacances scolaires d'hiver, n'est pas fortuite, mais elle répond bel et bien à une stratégie consistant à hausser le ton et à maintenir la pression sur la tutelle dans une tentative de l'amener à répondre positivement aux exigences des travailleurs. Les participants ont réitéré les revendications annoncées auparavant, en priorité, la révision de la nouvelle grille des salaires, estimant que celle-ci reste injuste à l'égard des travailleurs du secteur de l'éducation. D'autre part, le SNTE a rappelé aux travailleurs du secteur pour participer à la journée de protestation prévue le 15 du mois en cours sous l'égide de la Coordination nationale des syndicats de la Fonction publique. Par ailleurs, il a été décidé la création d'une coordination nationale des inspecteurs de l'éducation nationale et d'une autre des adjoints de l'éducation. La décision de création de la première a été adoptée mercredi soir, alors que la création de la seconde sera annoncée après la réunion de concertation des membres du secrétariat général du conseil national du syndicat. Dans ce cadre, le communiqué final a évoqué les différents points abordés durant le premier jour des travaux, notamment celui relatif aux sanctions jugées "très sévères" qu'encourent les enseignants en cas d'absence aux réunions, appelant ainsi à leur changement. Il a été également recommandé de revoir le système disciplinaire qui limite l'interdiction de la violence aux seuls élèves, ce qui est une manière de pénaliser les enseignants, alors que l'interdiction de la violence doit être générale au sein de l'établissement éducatif. Les revendications énumérées seront adressées aujourd'hui à la tutelle ministérielle par le SNTE qui se dit, toutefois, disposé au dialogue et à renoncer à toute forme de protestation en cas de satisfaction de ses exigences. Le secteur de l'éducation est à nouveau en ébullition à la faveur de la montée au créneau du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) qui a réitéré, jeudi, à l'issue des travaux de la session ordinaire de son conseil national, son rejet de la nouvelle grille des salaires, estimant que celle-ci ne répond pas à ses revendications. Cette nouvelle sortie du syndicat, qui intervient à la veille de la reprise des cours après les vacances scolaires d'hiver, n'est pas fortuite, mais elle répond bel et bien à une stratégie consistant à hausser le ton et à maintenir la pression sur la tutelle dans une tentative de l'amener à répondre positivement aux exigences des travailleurs. Les participants ont réitéré les revendications annoncées auparavant, en priorité, la révision de la nouvelle grille des salaires, estimant que celle-ci reste injuste à l'égard des travailleurs du secteur de l'éducation. D'autre part, le SNTE a rappelé aux travailleurs du secteur pour participer à la journée de protestation prévue le 15 du mois en cours sous l'égide de la Coordination nationale des syndicats de la Fonction publique. Par ailleurs, il a été décidé la création d'une coordination nationale des inspecteurs de l'éducation nationale et d'une autre des adjoints de l'éducation. La décision de création de la première a été adoptée mercredi soir, alors que la création de la seconde sera annoncée après la réunion de concertation des membres du secrétariat général du conseil national du syndicat. Dans ce cadre, le communiqué final a évoqué les différents points abordés durant le premier jour des travaux, notamment celui relatif aux sanctions jugées "très sévères" qu'encourent les enseignants en cas d'absence aux réunions, appelant ainsi à leur changement. Il a été également recommandé de revoir le système disciplinaire qui limite l'interdiction de la violence aux seuls élèves, ce qui est une manière de pénaliser les enseignants, alors que l'interdiction de la violence doit être générale au sein de l'établissement éducatif. Les revendications énumérées seront adressées aujourd'hui à la tutelle ministérielle par le SNTE qui se dit, toutefois, disposé au dialogue et à renoncer à toute forme de protestation en cas de satisfaction de ses exigences.