Le syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) a tenu, jeudi, à Alger, une session extraordinaire de son conseil national. L'épineuse question de la nouvelle grille des salaires était, entre autres, à l'ordre du jour de cette rencontre. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le SNTE dénonce ce qu'il a qualifié de marginalisation dont ont été victimes les syndicats libres dans l'élaboration de la nouvelle grille des salaires. Il a, en ce sens, exprimé son rejet de la classification des travailleurs de l'éducation dans la nouvelle grille, la qualifiant d'injuste. "La nouvelle conception de la grille des salaires supposée corriger les défaillances accumulées durant des années, sur la composante salariale et les disparités entre les différents secteurs de la Fonction publique s'avèrent désormais loin d'avoir atteint ses objectifs ", indique le communiqué qui appelle à une " participation des représentants des travailleurs des différents syndicats à l'élaboration des différents textes de la loi régissant directement la vie professionnelle dictée par la loi républicaine ". Le SNTE tient à la préparation du régime indemnitaire qui complète le salaire des travailleurs de l'éducation et revendique un régime salarial qui préserve la dignité du fonctionnaire et qui correspond aux changements liés à son pouvoir d'achat. Il faut savoir, par ailleurs, que les membres du conseil national du SNTE ont accordé leur confiance au secrétariat pour prendre toute décision relative aux formes de protestation au sein de la coordination du syndicat de la Fonction publique. Ils ont approuvé et valorisé l'actuelle coordination entre les différents syndicats actifs dans le secteur de la Fonction publique, encourageant toutes les forces syndicales à coordonner les efforts et défendre les fonctionnaires qui constituent le noyau de la classe moyenne.