Le projet de réalisation du complexe sidérurgique d'El Milia, situé dans la wilaya de Jijel, se concrétise. Les études géotechniques relatives à ce mégaprojet seront lancées d'ici à trois semaines, a rapporté, hier, l'agence APS. Le protocole d'accord algéro-égyptien portant sur la réalisation de cette usine sidérurgique a été signé entre le ministère des Participations et de la Promotion des investissements (MPPI) et le groupe industriel égyptien El Izz Steel, en octobre de l'année précédente. Ce complexe, rappelons-le, devra produire quelque 1,5 million de tonnes de rond à béton par an destiné au secteur industriel et à celui du bâtiment, pour un montant initial de 750 millions de dollars US qui sera augmenté ensuite de 500 millions de dollars. La même source indique que ces travaux seront supervisés par un bureau d'études algérien de géotechnique, engineering et consulting, tandis qu'un bureau d'études étranger sera chargé de la conception du complexe de production d'acier devant être implanté dans la zone industrielle de Bellara, située dans la région. La production est destinée à satisfaire les besoins locaux ainsi qu'à l'exportation. L'unité industrielle qui sera implantée sur le site de la zone industrielle intégrée à vocation régionale de Bellara, sur une assiette estimée à 200 hectares, extensible à 300 hectares, créera jusqu'à 1.700 emplois directs, selon les responsables du groupe industriel égyptien. L'entrée effective en production du complexe est programmée pour 2010, selon une fiche technique du projet. Cet investissement n'est pas le seul enregistré ces dernières années dans le domaine de la sidérurgie. Au cours de l'année 2007, l'Algérie s'est dotée d'une nouvelle usine de sidérurgie créée par la société égyptienne Orascom pour la construction et l'industrie. Cet investissement dont le site choisi se situe à 60 km du port d'Oran et qui devra coûter pas moins de 18 millions de dollars, est spécialisé dans la fabrication de structures en métal, de réservoirs industriels ainsi que de fournitures et équipements pour le secteur du gaz et du pétrole. Sa capacité de production est estimée à 12.000 tonnes par an. Mieux, si le pôle industriel, proposé par le patron du groupe Cevital, Issaâd Rebrab abouti à l'horizon 2015, l'Algérie pourra donc réaliser un supplément de production de 10 millions de tonnes d'acier, soit 10 fois plus que la production du complexe d'El-Hadjar. Ce dernier compte, par ailleurs, augmenter sa production pour atteindre 2 millions de tonnes par an à la fin de cette année et 5 millions de tonnes par an à long terme. Des chiffres qui donnent une idée sur les ambitions de l'Algérie en matière de production d'acier. Le projet de réalisation du complexe sidérurgique d'El Milia, situé dans la wilaya de Jijel, se concrétise. Les études géotechniques relatives à ce mégaprojet seront lancées d'ici à trois semaines, a rapporté, hier, l'agence APS. Le protocole d'accord algéro-égyptien portant sur la réalisation de cette usine sidérurgique a été signé entre le ministère des Participations et de la Promotion des investissements (MPPI) et le groupe industriel égyptien El Izz Steel, en octobre de l'année précédente. Ce complexe, rappelons-le, devra produire quelque 1,5 million de tonnes de rond à béton par an destiné au secteur industriel et à celui du bâtiment, pour un montant initial de 750 millions de dollars US qui sera augmenté ensuite de 500 millions de dollars. La même source indique que ces travaux seront supervisés par un bureau d'études algérien de géotechnique, engineering et consulting, tandis qu'un bureau d'études étranger sera chargé de la conception du complexe de production d'acier devant être implanté dans la zone industrielle de Bellara, située dans la région. La production est destinée à satisfaire les besoins locaux ainsi qu'à l'exportation. L'unité industrielle qui sera implantée sur le site de la zone industrielle intégrée à vocation régionale de Bellara, sur une assiette estimée à 200 hectares, extensible à 300 hectares, créera jusqu'à 1.700 emplois directs, selon les responsables du groupe industriel égyptien. L'entrée effective en production du complexe est programmée pour 2010, selon une fiche technique du projet. Cet investissement n'est pas le seul enregistré ces dernières années dans le domaine de la sidérurgie. Au cours de l'année 2007, l'Algérie s'est dotée d'une nouvelle usine de sidérurgie créée par la société égyptienne Orascom pour la construction et l'industrie. Cet investissement dont le site choisi se situe à 60 km du port d'Oran et qui devra coûter pas moins de 18 millions de dollars, est spécialisé dans la fabrication de structures en métal, de réservoirs industriels ainsi que de fournitures et équipements pour le secteur du gaz et du pétrole. Sa capacité de production est estimée à 12.000 tonnes par an. Mieux, si le pôle industriel, proposé par le patron du groupe Cevital, Issaâd Rebrab abouti à l'horizon 2015, l'Algérie pourra donc réaliser un supplément de production de 10 millions de tonnes d'acier, soit 10 fois plus que la production du complexe d'El-Hadjar. Ce dernier compte, par ailleurs, augmenter sa production pour atteindre 2 millions de tonnes par an à la fin de cette année et 5 millions de tonnes par an à long terme. Des chiffres qui donnent une idée sur les ambitions de l'Algérie en matière de production d'acier.